Ma vie en poésie

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Créé le : 05/05/2012 20:45
Modifié : 25/09/2013 21:40

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[ Introduction ] [ Découvertes ] [ Poésies ] [ Nos vieilles fermes ] [ Pages d'écriture ]

Rencontre...

22/11/2012 19:58



Au détour d'une ligne,
Mot couché en italique.
Les yeux déjà surlignent
"Amour" en rime poétique.

Captif de ses images

Aux tons de son coeur coloriées,
Lis et lui rends musical hommage
Au rythme des notes pastelisées.

Songes, voyages imaginaires

Et émotions se font poésies,
Traduits en allégories printanières.
Elle compose en vers ses symphonies.

Ses lignes, ma drogue, mes envies,

Si doux remèdes aux insomnies.
Poèmes aux notes exécutées en arpège
Qu'au souffle de son âme elle allège.

Sur ma toile tendue je la capture,

Et aimerais la peindre en poses lascives.
Poétesse sans attache que nul mur
Ne serait digne de retenir captive.

Aérienne, fluide,diaphane,
évanescente,
De ses mots ensorceleurs mes nuits enchante.
Sorcière, fée ou muse...le net démontre
Qu'il y est parfois de belle rencontre.

P.H. D Novembre 2012






Modèle...

18/11/2012 11:33



Sous l'à peine lueur
D'une trop faible bougie
Immobile et figée, demeure,
La belle gagne sa vie.

Modèle, sagement nue,

Elle n'est pourtant
De ces petits vertus
Les quolibets subissant.

Mais l'argent ne pousse pas

Aux branches des arbres, hélas !
Petit ventre crie,
Ne peut comprendre famine.

Seule et él
ever sa gamine.
En complément à la mine,
Elle pose pour Monsieur Renoir,
S'assure un revenu bien dérisoire.

Mais que lui importe la fortune,

Elle vit et personne n'importune.
Prête son corps sans vraiment d'envie,
Mais vibre, heureuse de voir grandir sa fille.

P.H. D Novembre 2012






Vous dériviez, Madame !

18/11/2012 10:38



Barque voguant seule, comme errante,
Solitaire, poussée au gré du vent.
Arc bouté sur mes rames, forçais l'allure,
L'embarcation s'égarant vers forte ramure.

Y posant la main pour me l'arrimer,

Je demeurai un trop long instant hébété.
Sur le fond, en robe de taffetas allongée,
Endormie et par son ombrelle à peine protégée,

Longue chevelure blonde, toute bouclée,

La belle, sous le choc hésite à se réveiller,
En demi fente ses yeux bleus me révélait,
Ne sachant encore comment mon geste interpréter.

Et aussitôt de la prier de m'en excuser

Madame, vous me sembliez en danger,
Et sans pour autant vous savoir occupée
Dans vos rêves, je vous voyais dériver.

Pour réponse, un grandiloqu
ent soupire.
Ses yeux parlaient mieux que ses dires.
Monsieur, commence-t-elle presque en larme,
Et son pauvre sourire me désarme.

Je me devrais de vous remercier

Pourtant mon coeur...et les mots d'hésiter.
De toute évidence en profond désarroi,
Submergée par l'intensité de son émoi.

Madame, votre voix tremble, se fait douleur

Peine à trouver les mots pour exprimer
La cause qui écrase votre coeur.
Permettez moi d'abord de vous ramener !

Ensuite...si vous en éprouvez l'envie !

Au récit de sa bien pénible histoire,
Je me retrouvai face à mon miroir.
Nous échangeâmes nos vies et devint mon amie.

P.H. D novembre 2012



LE PELLETEUR DE NUAGESCommentaire de le-pelleteur-de-nuages (18/11/2012 11:13) :

Qand l'onirisme se joue de nous: c'est peut-être qu'il s'amuse du reflet de nos muses...et même en abuse.

http://le-pelleteur-de-nuages.vip-blog.com/




Schéhérazade

12/11/2012 19:41



Regards énamourés prolongeant ses rêves soyeux,
Nue, négligemment passe la main dans les cheveux
Qu'elle tourne, songeuse, entre ses doigts fins,
Attendant de ses dames la toilette du matin.

La belle alanguie, éperdue au souvenir du visage
De Sinbad son Prince, flotte sur blancs nuages.
Légère comme plume portée aux vents
Chauds du désert, la  Douce sublime l'amant

  Debout à la proue, princier, l'imaginant,
Sur son cotre, bravant les éléments
D'une mer furieuse, faisant face fièrement.
De rejoindre l'aimée, impatient, il se hâte coeur battant

  Schéhérazade...  Princesse...languissante
De l'absent, se morfond d'une  trop longue attente.
Passionnée,  aux côtés de son royal promis, s'évadant.
L'âme et l'esprit à la cime des vagues, se voit voguant.

Bientôt tout un peuple leur hyménée célébrera.
Baghdad la Princière, des bruits de la fête, résonnera.
De ses rues sortiront les signes évidents de liesse
D'une foule toute entière plongée dans l'allégresse.


Schéhérazade et Sinbad, ensemble, demain,
Princesse et Prince aimés d'un royaume d'amour,
Voyageurs d'un vaisseau les menant  vers leur destin.
   Amants éternels des légendes de toujours

P.H. D Novembre 2012






Et s'il était... ...Sa destinée

11/11/2012 22:25



Il marche fièrement la boutonnière fleurie,
Dans son habit de bonne main à queue de pie.
Gants de cuir fin cachent l'alliance,
Et chapeau haut de forme ajoute à la prestance.

La finesse de ses traits dément
L'impression d'âge que l'habit augmente.
Silhouette élancée, démarche élégante,
Il s'approche de la fleuriste, se dégante.

Roses trémières en bouquet de douze,
Qu'il désigne et choisit, apportera amoureusement
A celle qui bientôt deviendra son épouse.
L'un à l'autre se sont échangés des serments.

Etourdi, perdu dans ses pensées, bouscule,
A peine regarde un joli visage qui se recule.
Les joues rougies par l'émotion, la belle flambe,
Vacillante, tremblante sur ses jambes.

Longue chevelure blonde en boucles anglaises,
Le visage penché sur impression de malaise.
Toisant la belle de façon arrogante,
Il l'admonesterait d'importance,

Mais...sur lui se pose un visage d'ange,
Un regard doux et tendre le mange
Des yeux.  Il ouvre la bouche mais reste muet
Et...se surprend soudain à lui tendre le bouquet.

Les grands yeux bleus se sont mouillés.
Deux lèvres finement dessinées
Tremblent, mais d'émotion restent fermées.
Il la salue, devenu souriant...la regarde s'éloigner.

Le coeur battant il pense...
Et si elle ne pouvait m'oublier !

P.H. D   Novembre 2012

...Sa destinée

Le parc arbore toute sa magnificence
Dans le déclin du jour amorçant
Assise comme à son habitude, s'absentant
Mademoiselle, près d'elle, un livre en évidence.

Elle tourne le regard de-ci delà
Sans voir vraiment, au hasard,
Ses cheveux blonds tirés en chignon bas
Simplement orné de la soie d'un foulard.

Dans sa robe de dentelle brodée,
Le port d'une femme belle et raffinée.
Eclatant visage d'où émane distinction et grâce.
Entre deux âges.  Mademoiselle se prélasse.

Assise nonchalamment dans son fauteuil,
Elle se perd dans le vague sous le tilleul,
Puis doucement son regard embué se pose
Sur la forme floue au loin...et...les roses.

Un homme grand et svelte avance,
Sur la route bordant le parc tranquille.
Elle ne peut détacher son regard sur cette aisance.
Quelle allure semblent dire les yeux qui brillent.

Lui, pas à pas s'approche un bouquet à la main.
Elle, déjà partie dans de lointains "hiers"
Se remémorant...des dimanches matins.
Cet homme ressemble aux saisons printanières.

De légers frissons lui parcourent le corps,
Elle ne voit rien de son visage.
Est-ce sensé d'y repenser encore ?
Deux larmes roulent très sages.


Un sourire illumine les rides de son visage, elle revoit sa jeunesse.  Quinze ou seize ans à peine, les cheveux flottants au vent.  Dans ses longues robes à fleurs de tons pastels et ses minuscules chapeaux blancs de plumes légères.  Ses grands yeux bleus partiellement dissimulés sous les voilettes lui donnant ce petit air espiègle.  Quand , lui, le dimanche achetait ces bouquets chez le fleuriste, sous la gloriette.  Ah ! Ces roses dont le parfum la suit encore...
A l'instant ses narines en sont emplies, elle les respirent encore...et encore.  Elle retraverse le pont qui enjambait le fleuve de sa jeunesse....

Un jour de sa fenêtre elle avait aperçu ce bel homme, nettement plus âgé qu'elle.  Quelle importance ?  Dans l'ingénuité de sa tendre jeunesse ...aucune.
Chaque dimanche elle traversait le pont à la rencontre de...'Son Amour".  Elle attendait qu'il sorte bouquet en main, coeur battant allait doucement au devant de lui, s'imaginant mille et une scènes romantiques.  Jamais le même scénario, mais en revanche toujours la même fin...lui la prenant dans ses bras...lui offrant le bouquet.
Puis un jour, plus de bel homme. Il ne venait plus acheter de fleurs. L'avait-il seulement aperçue tout au long de cette année écoulée ?  Sans doute ne le saurait-elle jamais...De sa fenêtre longtemps, très longtemps elle regardera du côté du fleuve, se remémorant le visage, le sourire et le parfum de sa jeunesse, aussi fort que celui des roses...sans jamais le revoir....

Et là...maintenant...aujourd'hui
Au delà d'un rêve de plusieurs décennies,
Le feu se ravive si fort en ses veines.
C'est lui, oui !  L'amour de porcelaine.

L'allure fière n'a pas changé, ni le sourire,
Le visage est encadré de cheveux blancs.
L'espace temps vient de s'abolir,
Il lui adresse un sourire éclatant.

Après tant d'années le bouquet désiré,
Enfin...sera pour elle...oui, pour elle !
Elle se lève dans une intense sérénité,
Attendant...la merveilleuse nouvelle.

La promesse de ce grand et bel amour
Qui en elle a couru, coure encore...coure.
Maintenant face à face, il lui tend le bouquet,
La prend dans ses bras...A jamais ! Qui sait ?

Papillonmystère
Novembre 2012


Poème composé et écrit en duo par Madame D.C (Papillonmystère) et Monsieur P.H. D (Henri) en Novembre 2012.









Autant en emporte ma plume...

09/11/2012 18:16



Ne suis point auteur de fados
Et ne cherche pas la fortune.
Simplement coucher des mots
Au plaisir de ma plume.

Et s'ils peuvent plaire à ton coeur,
J'en partagerai avec toi le bonheur.
Pour d'autres ne suis que rimailleur
Sans que cela ne fasse mon malheur.

Je n'ai d'importance que ton regard,
Ma source de chaleur, tes rires,
Si à mes pauvres vers et rimes
Tu y apportes de tendres égards.

Me verrais tu charmant troubadour,
Ou d'écrits troublants, professeur,
Que je n'ai d'autre grandeur
Que celle de mon amour.

A tes yeux, je ne peux me targuer
D'avoir correspondances à pouvoir partager,
Point d'amantes de poésie,
Pour avoir traversés ma vie.

Ma plume se languit d'un mot tendre,
D'un aveu de plaisir à la lecture d'une rime,
Et emporte mon coeur en ses lignes,
Autant de témoignages à ta beauté, en offrande.

P.H. D Novembre 2012






Pays des certitudes !

05/11/2012 19:56



Ville, amas d'âmes sans âme.
Ville, j'y tourne en rond et m'y damne.
Ville, fourmilière d'esprits torturés.
Ville, multitudes en mal d'aimer.

Ville, te quitter ? Oh oui...sans regret.
Ville, partir et ainsi me sauver.
Ville, je te bannis de mon existence.
Ville, tu renfermes trop de souffrances.

Ville, non loin de toi existent des ailleurs,
Des terres qui sont asiles bien meilleurs,
Où les âmes et les corps s'y posent sereins,
Où la fuite du temps est le plus beau lendemain.

Ville, sur ces terres de rocailles et de rien,
Où l'homme est à la mesure sa petite grandeur,
Mes envies de peu s'y sentent bien,
Et y trouvent la pleine dimension du bonheur.

Entourés des plus belles certitudes.
Terre, air et enivrante nature
Apaisent mes sens et rassurent.
Monts, montagnes, luxuriante verdure,

Vous emplissez mes yeux et j'y plonge avec délice,
En votre sein, d'antan j'en oublie les supplices,
J'y repose, tranquille, je n'y suis plus en quête.
Oui, je vis...heureux...sans autre requête.

P.H. D Novembre 2012





Le lever de Phébus

30/10/2012 22:43

Le lever de Phébus


Immensité bleu nuit, océan où le rouge flamboie,
Et, où l'astre de feu, rougeoyant, se noie,
Dans l'espace infini, désespérément noir,
Où le seul reflet est une étoile, non un miroir.

Intensément darde ses rayons pour une conquête
Dont la seule victoire sera de gagner
L'absolu pouvoir de briller sur nos têtes,
Ainsi que l'unique don de transformer,

Le champ sombre de la nuitl en un vaste lac d'or.
Les yeux d'y voir un resplendissant décor,
Les mains d'y plonger...oh fabuleux trésor.
Et les rêves grandissent...encore...et encore.

Roi Phébus veille, avides et cupides lorgnent ses richesses,
En quelques minutes plus de lacs, plus de largesses,
Ne laissant en échange que la couleur des jours heureux.
Le bleu le plus pur brille dans le ciel, celui de tes yeux.


Seigneur Phébus, toi qui utilise l'or pour en faire l'azur,
Peux tu au bout de tes rayons y glisser mes murmures,
Et délicatement à ma belle lui glisser à l'oreille,
Que je vis avec elle un amour sans pareille.

P.H. D. Octobre 2012






Pays forézien

26/10/2012 19:10



Océans de verdure à perte de vue,
Moutonnements de crêtes boisées
Aux senteurs de résine des forêts
Où, par envie de nature, je m'englue.

Y soigner mon âme aux vertus de l'amour,
L'un de chaire et de coeur,
L'autre de bois et de vertes couleurs.
Rêves de bonheur, rêves de toujours.

Pour les yeux bleus verts d'une belle,
J'y ai débarqué une soirée de Juillet.
Depuis, mes regards fusent en ribambelles,
Amoureux de ces paysages à jamais gravés.

Dans une mémoire qui, jeune déjà, cherchait
A se remplir, se saturer à tout jamais,
De collines, de prés et autres souvenirs,
Tous plus beaux et se succédant à n'en plus finir.

Les plus beaux jours de ma vie,
Je le sens, sont encore à venir.
Je les vis au fur et à mesure, ils sont de mes envies,
Au gré du temps qui n'arrête de fuir.

Ces jours merveilleux je vous les dois,
A toi, belle stéphanoise, pure âme forézienne,
A toi, accueillant pays, témoin de mon émoi
 Et pour qu'à jamais elle me retienne.

Forêts et Forez, votre vert me plait,
Vos valons, vos collines sont mon havre de paix.
Vous et votre belle avez su me séduire.
Que pour l'éternité je puisse y dormir.

P.H. D Octobre 2012





Au travers d'une photo...

25/10/2012 11:34



Sur les écrans, fonds bleus azurés
De deux yeux sur une photo posés,
Un regard, jeune, semble la caresser.
Elle frissonne, profondément troublée.

Elle fixe cette bouche finement dessinée,
Sous des tonnes de souvenirs enterrée.
Soupirs sur ce doux visage qu'elle connait.
Flash Back...le jour où elle se mariait.

Les images dans sa tête défilent,
Elle revoit l'entièreté du film.
Elle s'approche sans oser tourner la tête,
Elle le sait, assis, au milieu de la fête.

Elle entend à nouveau ses lèvres qui murmurent,
"Attends-moi, je voudrais t'aimer."
Immobile, tournée vers le mur,
Elle empèche les larmes de couler.

Ils auraient pû se plaire,
Plutôt, s'ils s'étaient rencontrés.
Mais ce-jour-là, elle, devait se taire.
Une parole donnée doit se respecter.

Comme figée par le temps qui avec son coeur s'est enfui,
Elle reste prostrée encore....mais finalement sourit,
S'allonge à nouveau aux côtés de son poème,
Amoureusement, une perle aux coins des yeux "je t'aime.

P.H. D Octobre 2012






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