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Bienvenue en 2013 !
29/12/2012 21:56
2013
An nouveau
Nouveau lot de tracas
Tracas et désespoirs
Désespoirs des petits
Petits et petites gens seules
Seules, trop souvent délaissées
Délaissées ou abandonnées à leur sort
Sort...sortilège...mais sortir du néant
Néant ou s'amoncellent ceux
Ceux..ou celles n'ayant d'autre ressource
Ressource ou opportunité d'une main
Main tendue au fil des jours
Jours ayant par malheur la longueur
La longueur et la banalité des ans
Des ans qui se répètent chaque fois nouveaux.
P. H. D. Décembre 2012
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Volupté !
26/12/2012 21:02
S'éveiller, prendre conscience, De ta chaude et charnelle présence. Poser les lèvres sur la peau Douce et tendre de ton dos. Et sentir de ton corps L'appel, encore et encore, Aux sensuelles caresses Pour que jamais elles ne cessent. Lascifs frémissements, Excitants grognements. De tes hanches les ondoiements, De tes fesses les frottements. Tu me pousses indubitablement Dans mes derniers retranchements. Tu en appelles à mes débordements, Me tortures de mille tourments. Et lorsqu'en ton épaule Je plante les dents, De ta gorge le long feulement Mes sens titille, les frôle. Et mes mains calculent en doses Modérées ou immodérées, les pauses, Les temps, les silences, les touches Qu'elles accorderont à ma bouche. Pour démultiplier à l'infini L'érotisme de tes fantasmes, Ne lui laissant pour unique parti De te mener inexorablement à l'orgasme. P.H. DOPCHIE Décembre 2012
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Coeur de châtelaine
23/12/2012 21:18
Tout en blondeur, chevelue, Sur corps svelte de satin vêtue, Belle châtelaine devant son miroir N'y regarde que son désespoir. Riche, fortunée hélas...sans repère, En elle le vide du coeur en jachère. Couverte d'or, d'artifice et de futilité, Sentiments vrais ne peuvent s'acheter. Prétendants ont tant et tant prétendus, Qu'à rien ne sont finalement parvenus. La déesse des lieux se veut inaccessible, Mieux, se gausse des amours risibles. Au plus profond de son être, Vibre une passion au-delà de raison, Mais au risque d'offusquer le paraître, Ne peut s'abandonner au tendron. Désirer ardemment, connaître les plaisirs, Autant de feux qui la consument, En ses chaires la brûlent, font souffrir. Mais son esprit refuse et assume. De ne pas être bien né, Fais le malheur de l'infortuné. Argentée et de trop haute naissance, La belle ne se peut à une mésalliance. P.H. D. Décembre 2012
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Les bleus de l'âme
10/12/2012 21:18
La vie des jeunes années Entre passions éthérées Et amours inavérées. Souvenirs à peine marqués, Des bleus à l'âme, délavés. La vie conjuguée. Deux prénoms tant aimés, Seuls traces d'un émoi avéré, De mémoire sitôt oublié, Ne reste que des bleus en tons passés. La vie en envies refoulées. De ne point se sentir désiré, D'être même un jour rejeté. De ces désires jamais exprimés, Plus profonds les bleus sont ancrés. La vie en passion désirée, En solitude, réfléchie et préparée, Aux souvenirs tant ressassés Des échecs vécus du passé, Dont les traces, ces bleus à peine effacés Ecorchent le coeur au seul prononcé. Vivre un amour en toute clarté, Et qu'il ôte à jamais De mon âme, ces bleus, ces regrets. Peut-être un jour...qui sait L'avenir dira de ces années, Que mon plus beau passé Est celui à venir...oui qui sait ! P.H. DOPCHIE Décembre 2012
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Cameron
07/12/2012 19:55
Je te regardais, si belle. Ta main caressait son visage. Les yeux fixes, encore si frêle, Elle se perdait dans des images. De tes lèvres sortaient des mots. Elle les écoutait appliquée, attentive, Devant certainement les trouver beaux, Et demeurait, doigts en bouche, pensive. Entre sérieux et sourire, Elle te regardait intensément, Se mimant sur tes rires, S'y appliquant sagement. De longues minutes restée contenue, Sa réserve perdit en retenue, Se laissant aller à te tendre les bras, Même à te parler à mots très bas. Sa jolie tête blonde toute bouclée, Dodelinant en mouvements désordonnés. Dans un mouvement enfantin de tendresse, Elle posa autour de ton cou, ses bras en caresse. P.H. DOPCHIE Décembre 2012
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Lambeaux d'étoiles
05/12/2012 23:02
En succession de guirlandes pendues, En compensation d'une pauvre réalité ténue, Ballotées au gré des vents, Nos étoiles brillent sous les voix et les chants. Illuminations pour villes en manque, Décorations sponsorisées par les banques, Exposent leur presque parfaite inutilité, Ne servant qu'à augmenter l'attrait. Chaleureuse présence au coeur des rues, Remplaçant la froideur des coeurs, glacés Sous les tas de factures à payer, Et s'alignant droites comme des grues. Stars inconditionnelles des rutilantes fins D'années fêtées à grands coups de faim, Nos étoiles, dont la beauté éclatante dilapidée Désespère les derniers amoureux de voie lactée, Pendouillent lamentablement exposées Comme si l'on affichait nos stars fanées Afin d'attirer au sein de nos villes, Toutes ces fortunes aux origines les plus viles. P.H DOPCHIE Décembre 2012
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Traces d'étoile...filante et filée
05/12/2012 22:28
Tout au loin de mes pas, éblouissante, Lançait force gerbes, étincelantes, Dardant sur les murs, éclaboussante, Ses rayons, une étoile, scintillante. A reculons m'approchais, prudent, Avec l'envie de savoir, impatient Posai ma question, pédant. Grand Dieu que faites vous ici, arrogant. En envolées multicolores, brillantes, Mimait des explications, surprenantes. Devant mon incompréhension, ardente Recommençait d'une autre façon, patiente. D'un bout de rayon indiquait, pressante De longs faisceaux de guirlandes, rutilantes, Auxquelles pendaient malheureuses, ruisselantes Sous la neige, d'autres étoiles, filantes. Ainsi voulait-elle attirer mon attention, débordant De solidarité avec ses compagnes, attirant Les regards des passants sur les prisonnières, espérant Leur soutien et leur aide...de cette façon s'opposant Aux autorités d'une ville...contrevenant Aux injonctions formelles...interdisant Le vol et la séquestration...à tout venant Durant les fêtes, d'étoiles réservées au firmament. P.H. DOPCHIE Décembre 2012
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A l'ombre de...
05/12/2012 11:28
Alors que de ma vie En suis aujourd'hui au soir, A l'ombre de tes regards Je m'allonge tranquille. Ce matin le soleil brillait, Car tes yeux sur moi se posaient. A la chaleur de tes sourires, Me sentais enfin revivre. Avec toi près de moi, Je vais finir mon histoire. Je repose mon coeur sur toi, Mon doux et tendre reposoir. A l'ombre de tes cils J'ai renoué le fil D'un poème, qui sur une corde tendue, Attendait, presque jauni, pendu. Les larmes dans les yeux, Tu en lisais attentivement les lignes, Puis, mains posées sur moi malheureux, Tes lèvres me murmuraient des signes. Comme si, mon destin, avec toi, Reprenait enfin tout ses droits. J'ai regardé une dernière fois encore, L'histoire de ma vie d'alors... Et j'ai posé la tête...à l'ombre de ton corps. P.H Dopchie Décembre 2012
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Lorsque la belle parait...
04/12/2012 20:34
Après lecture de ton profil, Je t'ai mise sur le fil De mes pensées intimes. Je te dessine et te grimes. Sans certitude d'âge, T'imagine probablement sage. Calme petit coin de France, M'attire comme douce fragrance. Sur lecture de tes mots, Si profonds et si beaux, Délicat parfum pour l'oreille, Qui enchantent et émerveillent, J'affine ton portrait. Et sans me vouloir indiscret, Je t'y vois profonde, rebelle, Mais y ajoute la touche, sensuelle. En mots d'amour, intense, Tu me parais à fleur des sens. En douceur tes lignes se dressent, Chaque vers glisse, caresse. De l'esquisse qu'en moi ai tracé, J'aimerais en connaître la vérité. Qu'en est-il de ton côté ? As tu, toi aussi...fantasmé ? Dans quelques minutes...savoir ! Enfin...se toucher...se voir ! Pour nous deux...le concret ! Et soudain...tu apparais ! P.H. Dopchie Décembre 2012
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Féérie de Noël
02/12/2012 19:59
Premières neiges...délicates.
Tombez gaiement...jolis flocons.
Les bruits s'atténueront sur la ouate
Et de même en certains...les émotions.
Blanc manteau jeté sur bonheur en détresse
Non solidarité des coeurs en sécheresse.
Fermer les yeux pour ne pas voir la pauvreté.
Ignorer les gerçures des mains gelées.
Décembre, parfum de Noël, repas gagantuesque.
Cadeaux offerts en vagues gigantesques.
Le clochard se contentera d'un maigre repas,
Que le nanti ne regarderait même pas.
Trop de...tout...quand d'autres n'ont rien.
Rien de trop...si c'est pour offrir le bien.
Et voir un sourire dessiner une ride,
Sur un visage penché sur une terre aride.
P.H. Dopchie Décembre 2012
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