Ma vie en poésie

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Créé le : 05/05/2012 20:45
Modifié : 25/09/2013 21:40

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[ Introduction ] [ Découvertes ] [ Poésies ] [ Nos vieilles fermes ] [ Pages d'écriture ]

L'amour dans les yeux.

06/05/2012 11:03

L'amour dans les yeux.


Avons nous besoin des mots
Pour exprimer ce sentiment
Ne serait-ce pas plus beau
S’ils n’étaient dits en mentant.

L’amour et sa suite de verbes,
Vouloir, désirer et aimer.
Cortège de mots superbes,
Traduisez « ai envie de baiser ».

Sans vouloir vilipender les gestes
De l’amour sous forme allongée
Pourquoi peu de femmes reconnaissent
S’en trouver par après transcendées.

L’amour s’en trouve-t-il sublimé,
Par ce message laissé de vos mains ?
Ce panel de caresses désirées,
Que prouve-t-il sinon rien.

Mots et gestes n’ont d’autre valeur
Que celle voulue par le coeur.
Egalement les animaux s’accouplent,
Sans  en montrer de troubles.

Dès lors ne peut-on donc plus aimer.
Si, mais le poids d’un regard dérange,
Indispose, même, on ne s’en arrange.
Sommes-nous prêts à le supporter ?

Pour qui, peut lire dans vos yeux,
Vous décrypte, vous met l’âme à nu.
Mots et gestes deviennent superflus,
Pour exprimer l’envie d’être deux.

La tristesse, la colère, le bonheur
Les yeux en sont les reflets,
Le miroir magique du coeur
Qui montre sans déformer.

Dès lors, dire t’aimer je le veux,
Ne serait-il pas plus heureux
De laisser parler vos yeux.

 






Que nous sert de courir ?

06/05/2012 10:43

Que nous sert de courir ?


Terminées les années de tendre insouciance,
Que commencent les prémices de la course.
Derniers regards à ce monde de l’enfance,
L’avenir s’annonce comme un jeu de bourse.

Se cultiver, se former sont choses d’importance,
Sans pour autant qu’il faille trop s’y attarder.
Temps perdu fait le jeu de la concurrence,
La chance du travail se court sur le marché.

Le boulot et l’amour pratiqués en alternance.
Confort ou sentiment, lequel aura priorité ?
L’amour ne se conçoit par intermittence,
Et la course à l’argent difficile à gagner.

De nos petites têtes blondes les vies ont couru,
Ne laissant dans nos pauvres mémoires torturées
Que des souvenirs trop brefs et mal vécus,
Preuves incontestables d’un bonheur sacrifié.

Bon gré, mal gré, viendra l’heure du bilan.
Têtes grises, riches ou pauvres, devront le souffrir,
Il en sera fini de la nécessité de courir,
Et de mourir, nous devrons prendre le temps.

Cette quête incessante de pouvoirs et richesses,
Mérite-t-elle tant de regrets et de sacrifices,
Que, non contente d’avoir galvaudé notre jeunesse,
Elle fasse de notre vieillesse le pire des supplices.

 






Mots d'amour que l'on ne dit pas

05/05/2012 22:20



Lassé de l’image démodée du super étalon,
L’homme pourrait se montrer d’une autre façon.
Romantique et sensible rendrait l’image plus belle,
Loin de celle du bellâtre aux prouesses sexuelles.

Je ne suis point Don Juan, moins encore Casanova,
Mais les mots de l’amour sont trop souvent les mêmes,
Et mon image d’amant ne pâlira ni ne souffrira,
Si je change les mots qui conduiront à l’hymen.

Le coeur de l’aimée souffrirait avec grand plaisir
D’entendre de ma bouche les mots pour lui dire :
Avec toi à mes côtés je me sens meilleur devenir,
Toi, la source de mes envies, tu me pousses à grandir.

Le bonheur pour moi, c’est de voir sur tes lèvres,
Ces sourires qui sont comme autant de témoignages,
Que de toutes les contraintes de l’amour, tu te libères.
Pour nous l’amour ne sera pas prison, cela me soulage.

Et si un jour, par malheur, toi ou moi faisions trahison,
Pouvons nous nous promettre d’avoir assez de raison,
Pour trouver à notre faute une bien éphémère passion,
Qui amènerait nos coeurs a éprouver de la compassion.

Ensemble, toi et moi, re-conjugons le verbe aimer,
Supprimons en ce conditionnel présent « t’aimerais »
N’en gardons qu’un futur très simple ‘t’aimerai »,
Et traversons, côte à côte, la vie sans nous retourner

 



Commentaire de milanini (06/05/2012 07:38) :

Bonjour: très beaux textes AMITIÉS J-C

http://milanini.vip-blog.com/

passiondevivreCommentaire de fifine49 (06/05/2012 09:21) :

je me suis permise, et j'avoue etre tres émue de ce poème !c'est tres beau bon dimanche

http://fifine49.vip-blog.com/




Souvenirs d'enfance

05/05/2012 21:55



Tous les souvenirs de ces beaux moments là
Bercent mon âme d’une douce nostalgie,
Et me plongent immanquablement dans l’émoi,
De n’être plus, à présent, que le passé de ma vie.

Loin de notre stress et nos vies trépidantes,
Les jours d’alors n’étaient qu’insouciance.
Le temps s’écoulait sans grande importance.
Tendre évocation des mémoires d’enfance.

Pas oubliées ces odeurs d’une vie campagnarde,
Ces notes poivrées des foins tout juste « meulés »,
Où l’on aimait tant se rouler sans prendre garde
Au fermier et à ses regards courroucés.

Ces  longues et joyeuses promenades champêtres,
Sous les implacables et écrasants soleils de juillet,
Du haut de mes sept ans au bras de ma grand mère,
Qui me racontait son siècle et ses jeunes années.

Ni ce vieux chariot dénommé « tombereau »,
Dont la seule traction en était les chevaux.
Que j’aimais y grimper ! Moments de liberté,
Où je voyageais par monts et par vaux.

Puis au fil des ans, mes premières moissons,
Perché haut sur le chariot, à ranger les ballots.
Au retour, traverser les rangées de maisons,
Et défiler fièrement en guidant les chevaux.

Ce premier véhicule, au nom prosaïque « tracteur ».
Ses énormes chenillettes faisaient un tel vacarme,
Qu’il n’était point utile de sonner une alarme,
Chacun s’encourait sous le coup de la peur.

Ces parfums gourmands et si délicieusement sucrés
Des pâtisseries préparées à grands soins par ma mère,
Et dont tous, nous adorions nous empiffrer,
Au grand désespoir de notre cher père.

Cet énorme tonneau tournant comme le temps,
Au nom résonnant rébarbativement de « baratte »,
Transformait le lait en ce bon beurre d’antan,
Dont le goût choquerait aujourd’hui les palais délicats.

Hélas, passe le temps
Aussi vite que le vent

Modernisé le beau pays de ma jeunesse,
Trop vite passés ces bonheurs de l’enfance
Et ces tendres souvenirs évoqués d’abondance,
Ne reculeront en rien l’approche de la vieillesse.

 






Dans l'attente du pardon

05/05/2012 21:42



Mes doigts n’osent effleurer
La porte de tes soupirs,
Par crainte d’attiser
Le feu de mon désir.

Au travers le voile impudique,
Je devine tes courbes graciles.
Fébrilement je reste pudique,
Mes doigts se montrent dociles.

Sous le drap la pointe d’un sein
Appelle la caresse de ma main.
Je résiste à la tentation,
Je m’impose cette punition.

Je guette le battement de tes cils,
Un sourire sur l’arrondi de tes lèvres,
Signe d’un pardon.  Mon coeur fébrile
Mais résigné, attend et espère.

Les mots jetés furent violents,
Passionnés, comme nos sentiments.
Nos disputes prennent formes de rixes.
Nous franchissons allègrement les limites.

Le moindre mouvement sur ton visage,
Me fait augurer  un heureux présage.
Sournoisement tu prolonges mon attente,
Tu aiguillonnes à souhait ma souffrance.

J’aimerais dans mes bras te tenir,
Jeter les bases menant au pardon,
Eteindre les braises du brandon,
Contre moi, enfin, tu viennes te blottir.

 



Commentaire de milanini (05/05/2012 21:49) :

Bonsoir: très beau texte, bravo AMITIÉS J-C

http://milanini.vip-blog.com/




Amour infini

05/05/2012 21:30



 

Tu me tends la main
Et je viens.
Tu poses la tête,
Tout s’arrête…dans l’infini de mes bras.

Tu me dis
Caresses mon coeur.
Je souris,
Plane de bonheur…dans l’in fini de tes bras.

J’entreprends
Ton corps avec ferveur,
Mais tu me surprends
Par ton manque de chaleur…dans l’infini de mes bras

Tu supplies
Enveloppes moi de tes mots.
Satisfaire tes envies
Est le moindre des maux…dans l’in fini de tes bras.

Ton coeur qui bat,
Je le sens contre moi.
J’en tremble d’émoi,
Mais cela te laisse froide…dans l’infini de mes bras.

Tu incites à l’amour,
Sans pour autant consentir.
Je m’effrite jour après jour.
Tout commencer, ne rien finir…dans l’in fini de tes bras.

 






Debout citoyens

05/05/2012 20:51



Quand donc ouvriront ils les yeux,
Ces « premiers » qui se croient intouchables.
Ces parvenus se pensent donc à l’égal des dieux !
Descendez de vos tours d'argent, minables !

Penchez vous sur nous, gens du peuple.
Voyez dans nos yeux le reflet de notre misère.
Pourrez vous supporter nos clameurs grégaires,
Face à vos exigences qui affament le peuple.

Vous, les profiteurs, les abominables nantis,
Qui nous écrasez sous le poids de votre mépris,
N’oubliez ce que vous êtes et qui vous y a mis.
La masse populaire n’est pas que soumise.

Affichez donc vos sourires hypocrites et sournois
En résultat de vos nombreux palabres budgétaires,
Afin de mieux nous faire supporter le poids
De vos prochaines crises monétaires.

Les écrasés en appellent à la mémoire collective.
Paris ! Réveille toi ! 1789 c’était hier !
Bruxelles ! 1830 était notre guerre,
Celle des opprimés et des minorités soumises.

Debout prolétaires ! Réclamons notre dû !
Notre droit à profiter pleinement de nos revenus.
Celui de mettre fin au monopole de l’argent,
Par ces ministres vendus et leurs salaires indécents.

P.H.D. 05 mai 2012

 






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