Merci !
T'ai-je dit merci ?

D'un amour qui traversa les ans
Sans jamais trouver pour autant,
D'en guérir les blessures tu pris le temps.
T'ai-je dit merci ?
 

D'un coeur qui cherchait le repos,
De trop errer par monts et par vaux,
Tu pris le temps de le poser au creux de tes mots.
T'ai-je dit merci ?

Je vais, je cours, sans plus voir les matins,
Je ne sais plus si quelque chose me retient,
Tu pris le temps de me dire simplement "Viens!"
T'ai-je dit merci ?

De m'avoir contre ton coeur serrer,
Sur mes peines tes mains as posées,
Et pour cela il te fallut tant sacrifier.
T'ai-je dit merci ?

D'être chaque jour mon brillant soleil,
Mon indispensable bonheur au réveil,
Entre tes bras mes plus tendres sommeils.
T'ai-je dit merci ?

D'être devenue ma plus belle histoire d'amour,
De t'appuyer sur mon bras chaque jour,
De vivre ensemble une passion sans détour.

Aujourd'hui, Jolie Papillon, mon amour
Je dépose ces mots à tes pieds
Et te dis "Merci"

 

 

Il ne fut pas un jour, pas une heure,
Ni même seconde où je n'étais sous le charme,
Où de vous lire me transportait de bonheur,
Sans que vos mots, parfums enivrant, me désarment.

Papillons emportés par les vents de passion,
Chacune de vos lignes jetées au gré de vos idées
Plongeaient mon âme, étrange mystère, en pamoison,
Me laissant en bouche un goût de lecture inachevée.

Chaque jour un peu plus, attendant avec ferveur
Que vous daigniez m'abreuver à l'élixir de votre plume.
Et devant vous je confesse, m'allongeant sans pudeur,
Au chevet de vos mots, qu’en premier je les hume,

Que de leur fragrance je m’y noie de plaisir.
Madame, vous me parliez de mes souvenirs.
Au plus profond de mon âme, de mes mains,
Les retiens.  Ils sont mes plus beaux lendemains.


P.H. Dopchie
Janvier 2013

Au milieu de la pièce trône le chevalet,
N'y manque qu'une toile et l'idée,
Dont l'oeuvre entreprise serait inspirée.
Y joindre plumes, pinceaux ou stylet.

Pour moi qui suis plus barbouilleur,
Que réellement peintre de talent,
J'hésitais à me lancer la gageure,
De poser ma vie à tous vents.

Sur fond de blanche innocence,
Premières ébauches de vie, en rose.
N'exprimant que très peu de choses,
Sinon qu'une parfaite insouciance.

Des couleurs de l’adolescence, mélange
De gris nuages, de bleus des amours éphémères,
Et des variances de vert que l’espoir engrange
En l’espace restreint de vagues passions éthérées.

En une curieuse palette de couleurs fond de nuit,
S’harmoniseraient au tableau les bien faibles
Sentiments ressentis dans les années de la suite
Partagées entre femme financière et putain incurable.

Mais lorsque soudain un réconfortant soleil brille,
Les jaunes, ocres et tons or donnent enfin vie,
A une toile peinte d’une main monotone,
Pour une vie qui sans faillir s’approche de l’automne.


Janvier 2013

Halley, ton nom file comme une comète,
Et te suivre me trotte dans la tête.
Accrocher mes idées à sa traîne
Et que de ci de là sur sa route les sème.

Disposer autour d’une fusée des graines d'envie,
Qui durant le voyage féconderaient mes idées.
D'idée en idée se déplacerait un souhait,
Dont l'unique soucis serait ce créer la vie.

Et la vie, chargée de désirs inassouvis
Voyagerait d'étoile en galaxie,
Portée par des vents de folie,
Qui réveilleraient les passions endormies.

Naîtrait un nouveau monde où l'air
Aurait la pureté des beaux sentiments,
La légèreté des amours tutélaires,
La senteur des plaisirs incandescents.

L'homme n'y serait admis qu'à condition express
Qu'il puisse satisfaire à un examen de sagesse.
Signer la charte universelle des amours sincères,
Et bannir à jamais les mots passion éphémère.


P.H. Dopchie - 21 Janvier 2013

Frissonnements d’ardents écrits et nobles vers,
Commencent aux premiers frimas de l'hiver.
Pourtant, mots coconnés et vêtus douillettement,
Réveillent aux cœurs, les chauds sentiments.

Aussi, Blanche, aux approches d’Avril
Seras tu enfouie bien profondément,
Afin que ta claire parure ne rende fébrile
Le renouveau des amours au printemps.

Et lorsque Phébus, dans les cieux de l’azur,
Chauffera les cœurs en ribambelles de paires, étalés,
Ecloront des milliers de passions sans mesure,
Couvées aux rayons des chaudes certitudes d’été.

De tendresse et de douceur feront provision
Qu’aux jours gris, trop souvent monotones,
Ne s’éteignent sous les pluies, les passions,
Soufflées aux vents mauvais de l’automne.

P.H. Dopchie
15 Janvier 2013

Phébus, roi chaleureux de mes ans d'insouciance,
Bienfaiteur et aimé en douces terres de France.
Tant de fois en ton beau pays ai voyagé,
Par monts et par vaux me prenant souvent à rêver.

D'un coeur à un autre, sans jamais vraiment croire
Mais toujours en moi demeurant le secret espoir,
Qu'un jour, en tes accueillantes vallées me poserais,
Ayant traversé ma vie et vouloir l'y terminer.

Oh soleil, ton adorateur incontestablement je le suis.
Roi, en ton beau pays aujourd'hui je vis.
Loin de mes terres d'origines me suis banni,
Et pour le coeur d'une belle, j'y ai atterri.

En tes terres de demeures royales, me suis posé.
Non loin de ces monts, anciens cracheurs de feu,
Ai posé mes bagages un beau jour de Juillet,
Accomplissant ainsi le souhait de mes voeux.

Au coeur de ma belle ai accroché mon destin,
Et à jamais, sans regret, dans un coin,
Ai définitivement glissé mon bâton de pélerin,
Vivant tendrement de si beaux lendemains.

P.H. Dopchie
15 Janvier 2013

Te parler d'amour, te faire oublier.
Main dans les cheveux et te caresser.
Aveu que je ne cherche à dissimuler.
Tu le sais, j'aimerais t'en libérer.

Tant de fois, de subterfuges, le matin
Pour toi, par amour, poète je redeviens.
A ton oreille chuchotte mes mots
Les plus tendres et que tu trouves si beaux.

Un rapide regard aux aiguilles
De l'horloge dont les chiffres brillent
Dans le noir, sur ces minutes gagnées.
Précieuses perles de temps ajoutées

Aux heures et aux jours qu'il me reste
A pouvoir, à vouloir, à passer à t'aimer.
A te faire oublier cette addiction funeste,
A tes côtés, car je veux avec toi lutter.

Mon coeur saigne à te voir te détruire.
Mais je ne peux pour autant te punir.
De toi seule viendra de ne pas faiblir.
A une promesse donnée ne point faillir.

Mon coeur chavire quand dans tes yeux
J'y lis le plaisir d'une victoire acquise.
Tendrement t'amener dans mes bras, heureux
Qu'à elle tu ne sois totalement soumise.

Avec toi je ris des victoires
Car je sais tous tes espoirs

P.H. Dopchie
14 Janvier 2013

Que l'amour n'est pas folie
Puisqu'il en est qui s'unissent
Et jamais ne  trahissent.

Que  s'unir  n'est pas démence,
Ni ne plonge dans les souffrances
Que d'être deux les serments ne délient

Que l'amour est éternelle passion
Promesse d'un toujours aux amants
Sans risque d'être cimetière des sentiments.

Qu'il n'existe point de bonnes raisons
Pour que disparaisse le  suprême désir
De  céder à l'envie des divins plaisirs.

Que l'amour  se montrerait  intelligence,
Que la passion accorderait sa clémence,
Si d'aventure la folie marquait de sa présence.

P.H. Dopchie
13 Janvier 2013
 

Indispensables prolongements de mes bras,
Telles lèvres closes qui ne s'expriment pas,
Quémandent et déclancheraient branle-bas
Si elles avaient certitude de franchir le pas

De l'inertie qui inexorablement les clouent
Sur les fauteuils moëlleux de l'inexistence
Sous les regards bienveillants qui les flouent
De nos dirigeants ayant pays en gérance.

Molles et décrépites de ne servir à rien,
N'ayant d'autre refuge que le fond d'une poche
Où, à loisir, se ressassent les reproches
D'une vie trouvée trop moche au quotidien.

Trop blanches dans leur totale inutilité
Elles en appellent à ce que cesse cette durabilité.
Car au fil des jours de se vautrer dans l'inactivité,
Mes mains en arrivent à se considérer comme futilité.

P.H Dopchie
13 Janvier 2013

A toi , à jamais d'appartenir .
Toi, mon seul et unique avenir.
Ma plus belle valeur d'amour,
Tes baisers font serment de toujours.

D'être le  soleil de tes lendemains
Tendrement caresser ton visage  entre mes mains,
Y dessiner les si doux sourires que j'aime,
Ces ctendres rides du bonheur de même.

Au  rythme  identique au tien
Suivre  le même chemin.
Et si, par malheur, devait faillir ton pas.
Ta main sur mon bras s'appuiera.

D'ensemble affronter nos restes de vie
Soucieux de vivre au gré de nos envies.
Au crépuscule de nos jours quand le souffle fuit,
T'assurer que jamais  à tes côtés n'ai connu l'ennui.

P.H. Dopchie
13 Janvier 2013