Ville, amas d'âmes sans âme.
Ville, j'y tourne en rond et m'y damne.
Ville, fourmilière d'esprits torturés.
Ville, multitudes en mal d'aimer.
Ville, te quitter ? Oh oui...sans regret.
Ville, partir et ainsi me sauver.
Ville, je te bannis de mon existence.
Ville, tu renfermes trop de souffrances.
Ville, non loin de toi existent des ailleurs,
Des terres qui sont asiles bien meilleurs,
Où les âmes et les corps s'y posent sereins,
Où la fuite du temps est le plus beau lendemain.
Ville, sur ces terres de rocailles et de rien,
Où l'homme est à la mesure sa petite grandeur,
Mes envies de peu s'y sentent bien,
Et y trouvent la pleine dimension du bonheur.
Entourés des plus belles certitudes.
Terre, air et enivrante nature
Apaisent mes sens et rassurent.
Monts, montagnes, luxuriante verdure,
Vous emplissez mes yeux et j'y plonge avec délice,
En votre sein, d'antan j'en oublie les supplices,
J'y repose, tranquille, je n'y suis plus en quête.
Oui, je vis...heureux...sans autre requête.
P.H. D Novembre 2012