Coquinement vous !

Vous vous doucher … Quel raffinement !
Quant à vous sécher…Très provocant !
Légèreté au maquillage…Mais attirant !

Démarche féline…Quel balancement !
Vos sous-vêtements… Diable affriolant !
Votre mini-jupe…Frise l’affolement !

Un tel sourire…Pure ravissement !
Moue frimeuse…Vous, diaboliquement !
Rire à vos admirateurs…Attroupement !

Marchez en rue…Files inévitablement !
Vous vous baissez…accrochage immanquablement !
Mais vous en étiez certaine…évidemment !

Sans vous retourner…Intentionnellement!
Vous vous éloignez…Impassiblement !
Ravie de votre petit effet…Naturellement !

Votre entrée dans le bistrot…Princièrement !
En ressortez…Au bras de votre amant !
A son bras vous souriez…Coquine divinement !

Roisoleil
Janvier 2013

Cueillir sur les lèvres une larme qui perle,
Lorsque souffrances et pleurs déferlent.
Chauffer à la douce chaleur d’un baiser
Un cœur perdu sous les frimas à grelotter.

Sourire à des yeux chargés de nuage,
Sentiments à la dérive, âme en effilochage.
Partager la douleur de l’incompréhension
A la fin d’un amour vécu dans la passion.

Au baume des mots cautériser les blessures
De la colère et de profondes déchirures.
Donner, aider, sans compter jusqu’à plus rien,
Surtout, tenir et ne jamais lâcher la main.

Savoir, surtout accepter sans comprendre,
Qu'il n'y a rien  à recevoir ni attendre.
Rester dans un coin et souffrir en silence.
Etre présent, combler le vide et l'absence.

Ecouter sans juger, aimer sans critiquer,
Apporter la confiance, sans plus enfoncer.
Cœur affligé cherche la lueur dans le noir
La main tendue de l’amour et l’espoir.

Marcher côte à côte, ensemble faire le chemin,
Les regards tournés vers les mêmes lendemains.
Soulager son pas et lui offrir un appui,
Soupirer des mêmes regrets pour le temps qui fuit.

Roisoleil
Janvier 2013

Beau Rosier croît, abrité dans l’âme
Et tendrement entretenu, de sa tant belle dame.
De ses plus belles fleurs ne se montre pas avare,
Profitant de l’été, se pavane, l’attention accapare.

De ses boutons emplis de senteurs il lui compte sa flamme,
Dégageant fragrances poussant la Belle en pamoison.
En notes pastelles, ses couleurs chantent la passion,
Chanteur de charme, amant hologramme…

Au gré des vents s’agitent les fleurs de son mal,
Epines plantées dans les chaires de sa raison,
Il n’est que rosier et du jardinier dépend sa taille,
Aussi, pour sa belle il entretient sa floraison.

Se rappelant aux  souvenirs en diverses déclinaisons,
Changeant les couleurs et les tons au fil des saisons.
Au fond du jardin, Beau Rosier, attend le bonheur,
Que la main de sa belle lui cueille une fleur…

Puis la pose sur son cœur…

Roisoleil
Janvier 2013
 

De vous aimer Ma Dame, certainement,
Mais pour autant, je ne vous fait de serments.
Pourtant, en ce qui est de mes sentiments,
Je vous assure que ne succomberai aux égarements.

En ce qui est de vous courtiser, je vois autrement,
Et serais prêt à parier que vous également.
Une union de chaire, je le conçois aisément,
Ne se peut consommer, à l’évidence, séparément.

Ma Dame me donneriez vous consentement
Si, dès lors, je vous demandais présentement,
A me laisser devenir sur le champ votre amant.
Je vous en adresse la prière expressément.

Je suis gentilhomme et agirai respectueusement,
Et vous prie d’en être convaincue, assurément.
Vous seriez mon obligée de croire  que sexuellement
Ne suis pas de ceux qui s’emballent précipitamment.

Soyez aimable d’analyser la chose posément,
Attentivement, calmement et chaleureusement.
Me voyez à vous, fougueusement, ardemment,
D’avantage même, si je vous dis, durablement.

Roisoleil
Janvier 2013

Belle rose tourbillonne aux vents,
De ses tendres et pâles couleurs
Aux tons chatoyant du bonheur,
Elle en perd l'âme lentement.

Recluse dans un amour trop prenant,
Elle grelotte sous la chaleur d'un sentiment.
Ne la prive pas de tes vers, de tes mots,
Toi seul, Poète son mentor, la guéria de ses maux.

Aux souffles brulant de ses soupirs,
Il ne peut en être autrement, à toi elle aspire.
Saches le, par amour elle pleure, mais se sacrifie,
Et chaque jour un peu plus, elle y perd sa vie.

Toi, son ami, son poète, aux pieds de tes lignes,
Elle se couchait, attendant de lire tes rimes.
Dans l'espoir de toujours te plaire,
Dans l'exil, éloignement tendrement volontaire,

Elle jette ses douleurs de te perdre dans les vers,
 Attendant de toi, que tu lui fasses un signe,
Que d'une ligne de toi, son coeur trépigne.
 Poète, ma Belle Rose, de toi se perd.

Roisoleil
Janvier 2013

Ils sont d'incomparables instants de lune,
Ayant plus de valeur qu'immense fortune.
Moments d'intense privilège lorsque de mille feux,
Ronde et pleine, baignant dans l'aura de ses cheveux,

Belle Dame Blonde n'a de cesse de faire rêver.
Combien en leur coeur d'enfant n'ont gardé
La joie profonde à l'instant du coucher,
D'un long et chaleureux regard lui accorder.

Tant et tant ont maintes fois imaginé,
Avant et surtout depuis y avoir marché,
D'avoir le suprème bonheur de s'y promener,
N'accordant plus à la terre, de ses rayons, éclairée,

Qu'une attention moins encore que relative.
Belle Dame Blonde reste très persuasive
Quand il s'agit de tester sa force attractive,
Et nos imaginations s'y montrent très attentives.

Belle Dame, auréolée de ta crinière blonde,
Continue de faire battre nos coeurs,
Comme en enfance, fais de nous des rêveurs,
Que le romantisme fasse tourner le monde.
 

Ton admirateur
Roisoleil
Janvier 2013

Dans un vieil album d'images
Est  soudain apparu un visage.
Tendre souvenir d'un autre âge,
Au parfum subtile de cabotinage.

En vagues successives reviennent
A la mémoire les bribes décousues
D'une douce passion ancienne,
Et d'heures affectueusement vécues.

De ces instants trop vites passés,
Ne restent en l'esprit que fugaces
Moments d'un bonheur écoulé,
Dont cette image est l'ultime trace.

Mon coeur voudrait encore saigné ,
Sur cet amour aux odeurs de regret,
Mais ne le pourra. Trop de larmes versées
Sur une blessure maintenant effacée.

Un très léger pincement enserre le coeur,
Dernier témoignage de sa fidélité,
Envers la belle. Il ne sera de rancoeur
Que pour l'amour qui ne voulut exister.

Les pages de l'album se sont refermées,
Une ancienne page de vie s'est retournée.
Un léger sourire sur mes lèvres s'est affiché,
Mais aux bord de mes cils une larme attendait.

Roisoleil
Janvier 2013

Oh ma belle, ma Douce, pensiez-vous
Que mon esprit puisse avoir oublié
Ces merveilleux égarements connus depuis Août
Et jalousement gardés, tels tendres secrets.

Papillon, de vos ailes déployées, avez mon cœur effleuré
Tendre mystère, de vos mots, mon âme avez colorée.
Comment donc pourrai-je loin de vous m’être égaré,
Infâme je serais d’ainsi vous couvrir de mon infidélité.

Tant de semblables pensées entre nous ont volé.
Indicibles messages des sentiments éprouvés,
Que l’un et l’autre sur papier avions couchés,
Au travers des rimes, par colombes envoyés.

Mais aujourd’hui mon cœur saigne d’ imaginer
Que vos feuilles aux bons soins des vents lancées,
Doux messages, au pied d’un autre se sont déposés,
De par le malheur qu’ils ne m’étaient point destinés.

Pourtant mon cœur, de vous épris, tient à répondre,
Même égaré au plus profond de couloirs sombres,
Car depuis si longtemps entre vos mains l’ai confié,
Attendant qu’un jour, vous puissiez l’aimer.

Papillon
Attirant mystère

Aussi longtemps que Dieu le voudra, à vos côtés
Partageant le bon, autant le mauvais, vous me trouverez,
Couchant pour vous, de pauvres mots n’ayant de valeur,
Que celle de plaire et l’espoir que vous y trouviez bonheur.

Papillon, voyez moi « Amoureusement vôtre ».

Roisoleil
Janvier 2013
 

En ce vouvoiement je me sens perdu,
Car de vous mon coeur est éperdu.
S'il n'était les égards je vous dirais tu,
Respect aux convenances et la vertu.

Vous, de si longues années attendue,
Que ne m’aviez vous laissé de signe,
De secrets espoirs que je n’aurais perdus,
Au lieu de m’égarer en amours indignes.

Vous, si heureuse d’enfin me connaître,
Mais vous refusant à m’accorder de paraître,
Car de ne point vouloir me  faire chercher,
Vous y étiez résolue. A moi de venir à vos pieds.

Sous le charme vous l’étiez, mais ne vouliez
Point le montrer. N’avez-vous jamais craint,
Qu’entre nous l’amour ne soit point,
Votre orgueil se refusant à trahir le secret.

Et pourtant, vous connaissiez mon penchant,
Mais n’avez hésité à me jeter dans les tourments.
Et à me perdre dans les couloirs du temps,
Alors que d’amour je m’effritais au fil des ans,

Pour Vous

Roisoleil
Mars 2011
 

Lorsque ma main...

Lorsqu'en tes cheveux ma main se glisse,
Avec elle aussitôt mon esprit se hisse.
Les tensions de ton âme m'envahissent,
Et le filet de tes souvenirs se tisse.

Les savoir sans pour autant les comprendre,
Mon coeur pleure et vers toi de se tendre.
Inutile tourments de vouloir remonter le temps,
Gommer, rayer de ta vie les horribles moments.

Lorsque sur toi des mains se posaient,
Non pas pour y déposer la tendresse,
Mais lâchement afficher leur bassesse,
La force de leur faiblesse, et frappaient !

Effacer de la mémoire d'une femme,
Les désirs et assouvissements infâmes.
Oter les pleurs des yeux d'une mère,
Lorsqu'un enfant se montre trop amer.

Non, lorsqu'en tes cheveux ma main glisse,
Elle y dépose dans un coin de ton âme,
Des rayons de lune, cette tant belle Dame,
Qui réchauffent ton coeur et le ravissent.

Dieu, je t'en prie, accordes le temps encore
A cette folle passion qui me dévore,
Celle de la voir rire, les yeux emplis des lumières
D'étoiles dont elle peint les poussières,

Les accroche et les pose en toiles d'amour,
Inondant de soleil mes nuits et mes jours.
Lorsque ma main dans tes cheveux se pose,
J'aime voir en tes yeux l'amour en apothéose.

Janvier 2013