L ongtemps encore grondera cette souffrance

É cumant mes longues nuits cauchemardesques
C oulera encore en moi, cette incohérente errance
U n poison qui se diffuse en arabesque
M 'aliénant en visions déchirantes.
E xsangue je reste

D ans le labyrinthe de mes rêves décousus
E st cette clé que je dois trouver
S uspendue dans ce néant d'énigmes incongrues.

N onobstant ces innombrables craquelures
U n jour nouveau à chaque lever de soleil
I ndépendant de mes nuits avec éraflures
T isse en moi une force sans pareille.
S orti des limbes de mes nuits, je revis, je souris...

Papillonmystère  07 juin 2011

Impression de vide, troublante absence.
L'esprit réagit à cette non présence.
Profond désarroi au plus profond des sens.
Manque de chaleur, souvenirs, réminiscences.

A regret l'oeil s'ouvre, apparaît la peur,
Qui s'insinue en moi, devient terreur.
Pourquoi ? Qu'est il arrivé ? Où est ce corps.
Chercher dans les souvenirs d'hier encore.

Ne pas comprendre la désertion.
Où est ce corps, aimé jusqu'à l'adoration.
Le chercher de la main, toujours et encore.
Evidence, il ne reste que l'empreinte de son corps.

Les larmes sournoises voudraient poindre.
Je les retiens ! Qu'ai je donc à craindre ?
Sinon la solitude...encore...et encore,
Et les souvenirs qui viendront, comme des remords.

P.H. D.
31 Juillet 2012

Au plus profond de leurs reflets bleus verts,
La douce houle d'une calme mer,
Où j'aime y plonger et y trouver cette paix
Que j'ai si longtemps cherché.

Océan de douceur, bain délicieux de tendresse,
Prometteurs de plaisir et de bonheur en largesse.
Et si de bleu au vert varient les nuances,
Ton corps aussitôt en traduit la différence.

Amoureusement ils brulent tes les forges de Vulcain,
Et j'y voie rougeoyer les braises ardentes
De tes désirs érotiques et souvent coquins.
Toi, de mes baisers passion l'inspiratrice, mon amante.

Faire l'amour le regard plongé dans tes yeux,
Y lire tes plus brulants et tendres aveux.
Miroir magique où je m'y vois enfin heureux.
Oui, mon bonheur je le vois dans tes yeux.

P.H. D. Août 2012

A la blondeur des blés,
Toi et moi saurons nous aimer.
Au feu ardant de nos baisers,
L'amour naîtra sous Juillet.

Coeur contre coeur en passion siamoise.
Tout deux vibrant au rythme de nos émois.
La tendre caresse de nos mains entrelacées
Sera preuve de l'amour sublimé.

Eblouissants des lueurs de nos yeux,
Nos corps luminescents de mille feux,
Erreront, réunis et amants, dans les cieux,
Comme Bouvier et Tisserande éternels amoureux.

Aux blés couchés et aux amours nés,
  Sera venu le temps de notre moisson.
Aux blés récoltés et aux amours partagés,
Laisserons toi et moi s'épanouir notre passion.

P.H. D Juillet 2012

Jupe courte...soie légère...
Talons hauts...démarche altière...
...le crissement de tes bas...
Et moi c'est...branle-bas de combat !

Yeux de biche...regards ravageurs...
Lèvres fines, sensuelles...sourires enjôleurs...
...le crissement de tes bas...
Tout chavire en moi !

Aérienne, fluide...impression de présence...
Ta bouche sous mon oreille...frissons intenses...
...le crissement de tes bas...
Qui résonne en moi !

Electrocution....tes seins dans mon dos...
Tu t'éloignes...bruit de talons hauts...
...le crissement de tes bas...
Cruelle !  Tu joues avec moi !

Balancement de tes hanches...provocante...
Ton string noir sous la soie transparente...
...et le crissement de tes bas...
Tu as gagné ....Fais ce que tu veux de moi !

Paul-Henri DOPCHIE
28 Juin 2012

Glace sans tain traverse
Passer de l'autre côté
En cette nuit, autre latitude
Jouissance en servitude.

Le rêve perd ses formes
Doucement se transforme.
En des images troubles,
Où les sens se dédoublent.

Absorption de l'espace.
Entre en moi, laisse des traces
Des crocs sur la nuque
Mon loup n'est pas eunuque.

Aux confins de cette immense forêt
Se cachent tellement d'attraits.
Je deviens la proie, l'animal
Abreuve moi de désirs mon mâle.

Aucun autre pour déchiqueter mon coeur
Emporte moi loin d'autres prédateurs
Je frotte mon flanc contre le tien
Danses et jeux à quatre mains.

Bond de l'un sur l'autre, morsures
Jouer...ne pas trouver l'usure
Viens, emporte moi dans ta tanière
Ventres chauds...la plus belle manière.

De déchirer les silences de la nuit
Lutter, s'affoler, troubler l'envie.
Haleines chaudes...danger imminent..
Gémir encore...jusqu'aux hurlements.

Papillonmystère
28 Juin 2012

Cours, erres, parcours....
Toi qui va où tu le veux...
Puis-je te dire ....

Que j'aimerais pourvoir me vider...
me liquifier, devenir le néant...
plonger dans tes eaux...
Et aller là où tu vas...
Que j'aimerais pouvoir voler....
Une toute petite chose au coeur du firmament...
Ne plus être dans ma peau...
Suivre le temps...là où il va...
Que j'aimerais pouvoir donner....
Mon coeur à l'amante....
Et le sentir au chaud...
Bien au creux de ses bras...
Que j'aimerais être son coeur...
Et que je puisse l'aimer...elle
Comme elle le voudrait...

Canal, rivière, fleuve...
Toi qui peut sortir de ton lit quand tu le veux...
Toi qui peut aller jusqu'à elle....
Peux tu lui confier mes mots... ?

Paul-Henri DOPCHIE
Juin 2012

 

Mes yeux s'éparpillent sur tes courbes parfaites
Se posent et s'attardent en de vagues éternités
Sur les formes harmonieuses de ta silhouette,
Te survolent, t'effleurent, osent à peine te toucher.

La courbe sensuelle de tes hanches
Pareilles aux plus belles déesses antiques,
Affole mes envies quand vers toi je me penche
Et m'incline devant la beauté d'Andromaque.

Tu es si belle que seule mon âme
A sur toi le pouvoir de caresse.
Tellement belle que mon regard se pâme,
Se perd, se confond avec l'ivresse.

En offrande à la douceur de ta peau,
De mes lèvres je pose sur ton sein,
Le baiser le plus doux, le plus chaud.
Et je tressaille sous la chaleur de tes mains.

P.H. D Juin 2012

J'ai l'envie de toi, dans l'ombre et la lumière
De tous tes clairs-obscurs en avant-première
Sentir ta présence dans tous les alentours
Me perdre corps et âme dans ces aller retour...

J'ai l'envie de boire la source de ta fontaine
Il en est ainsi, dans la passion humaine.
Délicieux besoin de tes dires et de tes silences
Merveilleux Chant d'amour troublant mon existence.

J'ai besoin de toi dans toute ta plénitude
Quand l'ivresse du matin se perd en altitude
Quand nos accords deviennent aussi intemporels
Et qu'au travers nos étreintes on devine le ciel.

J'ai envie de toi, pas seulement une force
Sentir ton coeur qui bat, et mes mains sur ton torse.
L'heure des désirs se fait omniprésente
Au temps des moissons je serai amante.

Papillonmystère
Juin 2012

La gomme et le buvard au bout du cœur

Effacer et sécher cette douleur

Qui hier a coulée laissant cette tache

Dans cette nuit si lourde qui nous attache

Elle est au pied de mes mots

Ce n'est pas mon plus beau tableau

Gomme et buvard s'activent

Avec eux je deviens réactive

Tu as voulu décrypter mes hiéroglyphes

Mon langage obscur, logogriphe

Pourquoi? Pour mieux me comprendre

Et tu as laissé entendre...

Comme d'habitude je me suis ouverte

Un instant nu et fragile, découverte

OUI je suis ce que je suis

Mais jamais ne m'enfuis

Force en moi, est la passion toujours

Mais je ne vis à la fois qu'un seul amour

Profond autant que désordonné

Avec ce tempérament je suis née

Toujours j'ai aspirée à bousculer

Mon esprit et mon âme, m'élever

Il faut du temps et surtout des sentiments

Pour bien comprendre mon fonctionnement

Mon cœur ce matin s'est remis à fonctionner

Pour lui tu es et restera le plus bel horloger

Je reprends les pinceaux, tremper dans l'arc en ciel

Repeins sur cet orage car tu es mon essentiel 


Papillonmystère
22 Juin 2012