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[ Introduction ] [ Découvertes ] [ Poésies ] [ Nos vieilles fermes ] [ Pages d'écriture ]
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Ma magie
05/08/2012 22:52
Il se trouve des jours que je savoure
ceux où tu m'entraînes où je me promène
Mais je crois aussi que tu m'enchaînes
Et pourtant je n'aime que la liberté
je suis par l'esprit "envoûtée" pour ce qui est du cœur je préfère l'inavoué
Mais cette chaîne est puissante et captivante
parce quelle est enivrante
Parce qu'elle m'enchante
parce qu'elle est impossible
Parce qu'elle est irrésistible.
ces maillons sont des instants volés, des parenthèses
Qui me plaisent et où je suis à l'aise
Des portes entrebâillées, que l'on n'ose pousser...
par crainte, par pudeur, par peur
La peur d'être trop ébloui
De se perdre ou de perdre l'esprit.
Le visible, l'invisible
le possible, l'impossible
forment un équilibre.
Papillonmystère
19 Mai 2011
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Esprit à la dérive
05/08/2012 22:45
Vouloir un jour entrer en amnésie
pour anesthésier un moment de vie
Est-ce là une bonne thérapie...
Pour oublier ce qui revient sans revenir
Ce cauchemar qui de moi veut se nourrir
est-ce cela que l'on appelle souvenir...
Devenir immense terrain vague
Disparaître sous d'incompréhensibles tags
est- ce cela avoir l'esprit en zigzag...
Entrer juste un instant en catalepsie
Pour de nouveau retrouver la vie
est - cela la schizophrénie...
Tenter de nier ce besoin tangible
Endormir ce désir inextinguible
N'es ce pas là demander l'impossible?
S'évader seul partir vers d'autres horizons
Scier les barreaux théorique de la raison
est- cela la migration?
Tenter de vouloir comprendre un acte
Avec gentillesse et tact
N'est- ce pas cela renouer un contact?
S'assoupir en comptant les moutons
Pour ne plus entendre tous ces sons
Oui... évidemment... c'est se poser trop de questions!!!
Que trouvons nous dans ce que nous perdons...
Que perdons nous quand nous nous retrouvons...
Papillonmystère
20 Octobre 2011
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Ma bohémienne
05/08/2012 22:43
Elle grandissait comme une herbe folle au milieu d’un tout et d’un rien
Les pieds nus, en haillons mais avec dans la tête sa douce musique
Loin, toujours plus loin, dans sa roulotte, elle ne voyait pas les regards de certains
pour elle pas de hic!!
Ma Bohémienne
Elle courait dans les champs, embrassant les fleurs comme un beau papillon
Des nuées d’enfants toujours autour d’elle, ils l’aimaient, elle riait, elle était heureuse
Elle se foutait pas mal de vos remarques, de vos questions
Elle avançait, elle dansait avec cette grâce merveilleuse
Ma Gitane
Elle était belle avec de grands yeux verts ma rousse cousine
Elle dévorait sa vie avec un bel appétit malgré les regards noirs
Elle ne comprenait pas le monde autour d’elle Analyne…
Celui qui la montrait du doigt sans savoir….
Ma Manouche
Un jour ils sont venus pour « capturer » la Rousse
C’était mieux pour elle … Ce qu'’ils « ont » dit
La faire dormir sur matelas mousse
Et pour la mettre en cage ma si jolie……………..
Ma Tsigane
Non ils n’avaient rien compris, rien du tout …
Aucun mal en cet être docile et si fragile
Médicaments, thérapie, et tout et tout…
Elle ne se débattait … elle était si gentille
Ma Romanichelle
Elle n’a jamais parlé, elle m’aimait, je l’aimais….
Elle regardait par la fenêtre sans bouger
Rêvant certainement à cette liberté que jamais elle ne reverrait.
Nos yeux se sont compris au grand saut de l’adieu…sa petite main j’ai serrée…..
A Analyne ma simple d’esprit (à ce qu'ils disaient...)
Papillonmystère
14 Juillet 2011
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Effluves et rumeurs du vent
05/08/2012 22:41
Addiction
Un jour installée à la terrasse d' Lpdp
j'ai eu l'envie subite de déguster tes vers
Leurs couleurs avaient attiré mon regard , j'avais aimé
L'image de ce miroir où l'on s'observe à l'envers
J'ai déroulé et lu la carte des boissons divines
j'y ai vu ,des cocktails , des sirops, des liqueurs
déjà leurs appellations m'emportaient en spleen
Tes rêves et les miens avaient la même saveur
D'habitude si sobre je me laissais griser
De vers en vers je me suis mise à boire
Me délectant d'abord de ces sirops sucrés
Pour t'imprimer un peu plus sur fond de mémoire
J'ai trempé mes lèvres dans tes bulles de champagne
Pour les mélanger aux propres bulles de mon esprit
Je me suis enivrée car elles les accompagnent
Je dois dire qu'il est si bon d'être parfois surpris
J'ai goûté à tes cocktails aux noms qui font rêver
Ils étaient doux et leur alcool doucement en moi s'immisçait
Réchauffant doucement en me faisant planer
Un vers puis un autre et doucement je succombais
De mois en mois je me délecte toujours
Je bois maintenant tes alcools forts, puissants
Je « m'autoperfuse » et me saoule en retour
Tu sais que tes mots font bouillir mon sang
Que j'aime à être enivrée par toi
Chaque jour ma dose, tu es devenue mon stimulus
Cette drogue douce et pure, en moi fait sa loi
Je le sais depuis longtemps et chaque jour un peu plus
Alors tu continues à m'abreuver car tu aimes aussi mes délices
Le matin ou le soir nous levons nos vers à cette passion
A en boire et en boire dans le jardin de nos caprices
Derrière les volets clos du monde jusqu'à la déraison
Nous sombrons dans nos nuits aux effluves alcoolisés
Titubants, car ces vers imagés en rêves nous emporterons
Rien d'illicite à ces "drink" que nous aimons tant partager
Légers et parfumés dans le seul souffle de notre addiction
Papillonmystère
14 Juin 2011
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A la terrasse d'lpdp
05/08/2012 22:39
Addiction
Un jour installée à la terrasse d' Lpdp
j'ai eu l'envie subite de déguster tes vers
Leurs couleurs avaient attiré mon regard , j'avais aimé
L'image de ce miroir où l'on s'observe à l'envers
J'ai déroulé et lu la carte des boissons divines
j'y ai vu ,des cocktails , des sirops, des liqueurs
déjà leurs appellations m'emportaient en spleen
Tes rêves et les miens avaient la même saveur
D'habitude si sobre je me laissais griser
De vers en vers je me suis mise à boire
Me délectant d'abord de ces sirops sucrés
Pour t'imprimer un peu plus sur fond de mémoire
J'ai trempé mes lèvres dans tes bulles de champagne
Pour les mélanger aux propres bulles de mon esprit
Je me suis enivrée car elles les accompagnent
Je dois dire qu'il est si bon d'être parfois surpris
J'ai goûté à tes cocktails aux noms qui font rêver
Ils étaient doux et leur alcool doucement en moi s'immisçait
Réchauffant doucement en me faisant planer
Un vers puis un autre et doucement je succombais
De mois en mois je me délecte toujours
Je bois maintenant tes alcools forts, puissants
Je « m'autoperfuse » et me saoule en retour
Tu sais que tes mots font bouillir mon sang
Que j'aime à être enivrée par toi
Chaque jour ma dose, tu es devenue mon stimulus
Cette drogue douce et pure, en moi fait sa loi
Je le sais depuis longtemps et chaque jour un peu plus
Alors tu continues à m'abreuver car tu aimes aussi mes délices
Le matin ou le soir nous levons nos vers à cette passion
A en boire et en boire dans le jardin de nos caprices
Derrière les volets clos du monde jusqu'à la déraison
Nous sombrons dans nos nuits aux effluves alcoolisés
Titubants, car ces vers imagés en rêves nous emporterons
Rien d'illicite à ces "drink" que nous aimons tant partager
Légers et parfumés dans le seul souffle de notre addiction
Papillonmystère
09 Févr 2012
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Silence sondeur
05/08/2012 22:36
Diderot disait Quand on écrit faut-il tout écrire? Quand on peint faut-il tout peindre ?
De grâce laissez quelque chose à suppléer à mon imagination »
Même si nous voulions tout écrire
Nos mots ne seraient jamais à la hauteur
Et ils n'ont pas non plus,le pouvoir de nous faire lire
Sur cette page les sentiments d'un(e) rêveur (se)
Alors parfois le silence pour abri
Pour s'interdire les erreurs
mais aussi comme un répit
Qui aide à sonder le cœur
Nous sommes toujours limités par le langage
Et les mots sur les sensations font des ravages
Il m'arrive de penser à lui souvent
Je me souviens c'était il n'y a pas longtemps
Je crois... que c'était...à la phrase d'avant
Alors parfois silence est voyage nécessaire
Il permet d'y voir plus clair
Il devient pour un temps refuge
Sans qu'il n'y ait de grabuge.
Tiens d'ailleurs pourquoi ce poème?
Peut être simplement pour lui dire....
Je ne sais plus!! Ma mémoire me pose problème
Ou je suis de plus en plus bohème
Car j'ai rencontré une personne item...
Papillonmystère
06 Mai 2012
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Zen attitude
05/08/2012 22:35
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ter |
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Le soleil doucement se couche derrière l'horizon
Elle est assise sur l'herbe, position du lotus,
Porter au diapason des murmures et des sons
Pour laisser doucement descendre les reflux
Dans ce bassin de pierre que fut cette journée
Nageaient de laids poissons couleurs rouges sang
Elle a cru voir un instant, son cœur s'y noyant
Déchiqueté par un piranha aux dents acérées
Ici sur la pelouse humide elle décompresse
Elle ouvre le grand cahier de ses épanchements
Pour y capter l'énergie qui oscille sans cesse
Pareil à ses chapeaux qu'elle ressort au printemps
Trempant sa plume dans l'encre fluide mauve
Elle écrit se baignant dans le lac des signes
Exutoire d'une journée triste qui se sauve
Une à une les lettres qui apaisent s'alignent
Pareille à cette pluie fine qui toque sur son chapeau
Des perles d'eau translucides bienfaitrices
S'échappant des nuages en gonflant les bourgeons
Lui rappelant avec bonheur que de sa vie elle est actrice
Papillonmystère
28 Avril 2012
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Croquer un bout du néant
05/08/2012 22:33
Je croque ce soir dans un bout de néant
Carie énorme creusée en l'esprit béant
Aucune pensée ne colmate le trou noir
Bien dans le rien, pour tableau d'un soir
Aveugle sans canne blanche, larguée
En apesanteur aux confins de l'immensité
Aucun point de repère, les flux se libèrent
Je suis fondue, dissolue, plus de matière
Flots dans un courant dont seule la chaleur
M'éjecte de cette part d'inertie, de cet ailleurs
Je le connais bien et j'aime cet état latent
Où tout s'aiguise à faire mal, au dedans
C'est avec lui que m'arrive les couleurs
Que s'agite ma propre musique intérieure
Il est mon détonateur, mon effet personnel
Bon ou mauvais, Pour faire chanter l'aquarelle.
Papillonmystère
05 Avril 2012
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Un matin d'hiver
05/08/2012 22:32
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Ce matin les volets s'ouvrent sur une belle page
Les daims traversent la plaine sous un air de mirage
Dans ce blanc laiteux , ils semble descendre du ciel
En un ballet gracieux presque surnaturel
j'observe leur traversée au-travers de la fenêtre, médusée
Vont-ils à la rivière ou à la vielle ruine pour gambader
Un tableau vivant où je crois voir les rennes d'un Noël
Image d'Épinal dans ce grand froid déployant ses ailes
La pureté du blanc a joliment tout recouvert
Jusqu'à ne plus voir l'horizon où l'on se perd
Le coton fondant pleut en ce lever de jour
En ballet voluptueux les flocons se font la cour
Pour s'allonger enfin en douceur sur la couette
Et peut-être qui sait... doucement... se conter fleurette
Silence alentour. La nuit aux arbres a cousu les dentelles
Enveloppant les branches de belles étincelles
Regardez... par ce froid parfois l'arbre souvent éternue
Pour se débarrasser légèrement de l'encombrant surplus
Penserait-il : « vivement le printemps
Que l'on vienne à mon ombre s'asseoir tranquillement »
Tiens voilà mon ami le pic-vert, touche de couleur s'installant
Il fait toilette de neige, posé sur la brouette des enfants
Hop!!! Un léger battement... envolé, perdu dans le voile de lait....
Mais je sais que demain au même endroit je le verrai
Quels beaux instants de douceur dans la grande froidure
Au travers des Volutes de fumée d'une tasse de café brûlant
J'aime à me fondre et admirer toute la beauté de la nature
Papillonmystère
28 Mars 2012
Un simple matin où l'hiver grelotte en m'éveillant....
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Délire sur toile
05/08/2012 22:30
Sur la table, une bougie qui danse
petite mèche se tortillant dans le bleu et l'orange
Sous la chaleur larmoyant en cadence
Dans un vase une branche d'érable
Couronnée de petites fleurs rouges adorables
Sous la faible lueur en intensité variable
Le chevalet habillé de sa toile nue
M'appelle de son doux chant connu
Sous son éternel charme mon désir s'accentue
Je saisis les tubes et les pinceaux
Ils m'évadent comme emportent les bateaux
Je vais prendre l'eau ou entrer dans mon tableau
Sous une pluie d'étoiles colorées
Le temps n'est plus je suis emportée
Posant un voile carmin ou bistré
Masquant de la toile la nudité...Ou ma vérité
Esquisse d'une main ouverte vers la lumière
Un bras qui semble étreindre tel le lierre
Se refermant sur des formes imaginaires
Je peins la longue absence et le silence...
M'arrive en écho une musique intense
De ce bel océan immense
Dans sa coquille se cache mon « génie des eaux »
Du fond de cette mer bleue où croisent les bateaux
je délire sur toile au gré de mes pinceaux.
Pour former une belle fresque
Composée de mille arabesques
Enveloppée de mes désirs romanesques
Papillonmystère
22 Mars 2012
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