S'éveiller, prendre conscience,
De ta chaude et charnelle présence.
Poser les lèvres sur la peau
Douce et tendre de ton dos.
Et sentir de ton corps
L'appel, encore et encore,
Aux sensuelles caresses
Pour que jamais elles ne cessent.
Lascifs frémissements,
Excitants grognements.
De tes hanches les ondoiements,
De tes fesses les frottements.
Tu me pousses indubitablement
Dans mes derniers retranchements.
Tu en appelles à mes débordements,
Me tortures de mille tourments.
Et lorsqu'en ton épaule
Je plante les dents,
De ta gorge le long feulement
Mes sens titille, les frôle.
Et mes mains calculent en doses
Modérées ou immodérées, les pauses,
Les temps, les silences, les touches
Qu'elles accorderont à ma bouche.
Pour démultiplier à l'infini
L'érotisme de tes fantasmes,
Ne lui laissant pour unique parti
De te mener inexorablement à l'orgasme.
P.H. DOPCHIE Décembre 2012