Frissonnements d’ardents écrits et nobles vers,
Commencent aux premiers frimas de l'hiver.
Pourtant, mots coconnés et vêtus douillettement,
Réveillent aux cœurs, les chauds sentiments.
Aussi, Blanche, aux approches d’Avril
Seras tu enfouie bien profondément,
Afin que ta claire parure ne rende fébrile
Le renouveau des amours au printemps.
Et lorsque Phébus, dans les cieux de l’azur,
Chauffera les cœurs en ribambelles de paires, étalés,
Ecloront des milliers de passions sans mesure,
Couvées aux rayons des chaudes certitudes d’été.
De tendresse et de douceur feront provision
Qu’aux jours gris, trop souvent monotones,
Ne s’éteignent sous les pluies, les passions,
Soufflées aux vents mauvais de l’automne.
P.H. Dopchie
15 Janvier 2013