Il ne fut pas un jour, pas une heure,
Ni même seconde où je n'étais sous le charme,
Où de vous lire me transportait de bonheur,
Sans que vos mots, parfums enivrant, me désarment.

Papillons emportés par les vents de passion,
Chacune de vos lignes jetées au gré de vos idées
Plongeaient mon âme, étrange mystère, en pamoison,
Me laissant en bouche un goût de lecture inachevée.

Chaque jour un peu plus, attendant avec ferveur
Que vous daigniez m'abreuver à l'élixir de votre plume.
Et devant vous je confesse, m'allongeant sans pudeur,
Au chevet de vos mots, qu’en premier je les hume,

Que de leur fragrance je m’y noie de plaisir.
Madame, vous me parliez de mes souvenirs.
Au plus profond de mon âme, de mes mains,
Les retiens.  Ils sont mes plus beaux lendemains.


P.H. Dopchie
Janvier 2013