Lorsque ma main...
Lorsqu'en tes cheveux ma main se glisse,
Avec elle aussitôt mon esprit se hisse.
Les tensions de ton âme m'envahissent,
Et le filet de tes souvenirs se tisse.
Les savoir sans pour autant les comprendre,
Mon coeur pleure et vers toi de se tendre.
Inutile tourments de vouloir remonter le temps,
Gommer, rayer de ta vie les horribles moments.
Lorsque sur toi des mains se posaient,
Non pas pour y déposer la tendresse,
Mais lâchement afficher leur bassesse,
La force de leur faiblesse, et frappaient !
Effacer de la mémoire d'une femme,
Les désirs et assouvissements infâmes.
Oter les pleurs des yeux d'une mère,
Lorsqu'un enfant se montre trop amer.
Non, lorsqu'en tes cheveux ma main glisse,
Elle y dépose dans un coin de ton âme,
Des rayons de lune, cette tant belle Dame,
Qui réchauffent ton coeur et le ravissent.
Dieu, je t'en prie, accordes le temps encore
A cette folle passion qui me dévore,
Celle de la voir rire, les yeux emplis des lumières
D'étoiles dont elle peint les poussières,
Les accroche et les pose en toiles d'amour,
Inondant de soleil mes nuits et mes jours.
Lorsque ma main dans tes cheveux se pose,
J'aime voir en tes yeux l'amour en apothéose.
Janvier 2013