De vous aimer Ma Dame, certainement,
Mais pour autant, je ne vous fait de serments.
Pourtant, en ce qui est de mes sentiments,
Je vous assure que ne succomberai aux égarements.
En ce qui est de vous courtiser, je vois autrement,
Et serais prêt à parier que vous également.
Une union de chaire, je le conçois aisément,
Ne se peut consommer, à l’évidence, séparément.
Ma Dame me donneriez vous consentement
Si, dès lors, je vous demandais présentement,
A me laisser devenir sur le champ votre amant.
Je vous en adresse la prière expressément.
Je suis gentilhomme et agirai respectueusement,
Et vous prie d’en être convaincue, assurément.
Vous seriez mon obligée de croire que sexuellement
Ne suis pas de ceux qui s’emballent précipitamment.
Soyez aimable d’analyser la chose posément,
Attentivement, calmement et chaleureusement.
Me voyez à vous, fougueusement, ardemment,
D’avantage même, si je vous dis, durablement.
Roisoleil
Janvier 2013