Te faire oublier le malheur des années
Où l'on brimait tes moindres pensées,
Les mots utilisés pour me les raconter
Me bouleversaient à peine prononcés.

Te faire oublier ce corps meurtri
De n'avoir pu être comprise.
   D'avoir pardonné les tortures
N'effacera pas de ton coeur les blessures.

Te faire oublier ces jours sans bonheur
A chercher en vain un peu de chaleur.
Laisse moi te prendre contre mon coeur,
Et si tu ne peux, je verserai les pleurs.

Te faire oublier ces heures de tristesse,
  Quand ton corps se languissait de caresses.
Laisse moi t'emporter vers ces rivages,
Où le sable est couleur blanc nuage.


La mer et ses reflets aux nuances charmeuses,
Dans ses eaux je t'y poserai radieuse.
A perdre haleine nous y ferons l'amour,
Des aubes jusqu'aux fins de nos jours.

Les arbres te feront révérence,
En hommage mérité à ta beauté.
A tes pieds les oiseaux multicolores déployés
Deviendront arc en ciel dont te feront l'offrande.

  J'aimerais redevenir un enfant magicien.
De couleurs irréelles colorier tes demains
De milliers d'étoiles remplir tes yeux,
Qu'ils me disent que tu es enfin heureuse.

Qu'ils me disent......


P.H. D. Juin 2012
 

Viens ! Ce mot que tu penses si fort,
Ce murmure en chacun de tes souffles,
Tes yeux autant que tes mots me le soufflent,
Transie d'amour en chaque fibre de ton corps.

Ce cri, cet appel qui presque supplie,
  Telle une main tendue vers les dus de la vie,
Tu réclames ton droit aux heures perdues,
En trop longs moments de passion non vécus.

L'amour, jusqu'alors tu croyais le connaître,
 Le présent te démontre qu'il n'était qu'un paraître.
  Aujourd'hui il est là, ouragan qui dévaste tes sens,
Crée en toi le vide d'une insupportable absence.

Les mots se bousculent sur tes lèvres,
Ne peuvent exprimer les images de tes rêves.
Mais dans ce simple geste de tendre les mains,
Lui,  t'aime et entend ton coeur  crier "Viens !"

P.H. D. 04 Juin 2012

Toi, que les ans ont rendue si belle,
Avec toi, je voudrais parcourir le ciel,
A la recherche de ces aubes nouvelles
Qui se lèveraient sur notre idylle bien réelle.


Toi, par l'amour chaque jour plus belle,
Qui parfois peux paraître si frêle
Avec toi, j'aimerais errer dans ce ciel.
  Y vivre des amours éternelles.

Avec toi, aborder à d'autres rivages,
Y construire ton royaume, y être ton Page.
Chaque jour je t'y ferais hommage,
Et nous ferions l'amour, sans soucis de notre âge.

Y bâtir une vie où il n'y aurait plus de pleurs,
Notre amour y grandirait sans peur.
Nos enfants s'appelleraient tous "Amour",
Eux, nos bonheurs, nos regards des vieux jours !

Eloignons nous, toi et moi, d'ici bas,
Partons et dérivons dans le clément de ce ciel,
Toi, mon Amour, la plus tendre, la plus belle,
Que d'amour, je puisse y mourir dans tes bras.

P.H.D.  04 Juin 2012.

L'amour, n'est pas qu'un visage,
               ne se compte pas en âge.
               Nous, tels que nous sommes,
               sans besoin d'une gomme.

L'amour, tes yeux, doux, une caresse
               emplie de tendresse,
               qui implorent le bonheur,
               cherchent un peu de chaleur.

L'amour, ces fines rides
               qui dessinent ta peau,
               soulignent tes rires,
               les rendent si beaux.

L'amour, cette bouche finement ciselée,
               ces lèvres sensuelles.
               Même non maquillée,
               sache le, tu es belle.

L'amour, ce corps marqué de ton vécu,
               blessé d'un amour perdu.
               Non, ne change rien !
               Tu plais trop à mes mains.

L'amour, ces pauvres mots
               pas assez beaux.
               Je les voudrais d'or,
               pour en couvrir ton corps.

L'amour, c'est nos deux coeurs
                 irradiant de chaleur,
                 sans trop se poser de question
                 juste être à l'unisson.

L'amour c'est tes yeux bleus azur
                qui trahissent ce que tu as de pur
                Et le plus grand de mes désirs
                 c'est à jamais vouloir les chérir.

L'amour, ce mot si beau, si fort,
                 nous le tiendrons près de nos corps
                 sans rien avoir à dire,
                 juste le sentir en nos soupirs.

L'amour, il est venu en nous,
                 s'y est déposé, tout doux, tout doux.
                 longtemps après notre jeunesse passée.
                 Aujourd'hui nous l'avons embrassé.

L'amour, ne sera pas nos hiers
               mais nos regards vers nos demains.

Duo 01 Juin 2012
Papillonmystère
Henri.

Photo noir et blanc,
Tirée en gros plan.
En pose starlette,
Tu joues la coquette.

Au-dela de la pose,
Une bien belle rose,
Un rien mélancolique,
D'une beauté unique.

Réseau de rides effilées
Qui dessinent tes yeux,
Révèle une douceur marquée
Sans autre besoin d'aveu.

Ce tendre sourire,
Sur tes lèvres dessiné,
En un témoignage vérité
Besoin d'amour, ton désir.

Tête légèrement inclinée,
Comme une question posée.
Voudras tu me donner ce bonheur,
Pour lequel ai versé tant de pleurs. 

P.H.D. 30 mai 2012

Mot, demi-mots,
Pensés, non écrits,
Ecrits, non pensés,
Pesés, soupesés.

Mots, demi-mots,
Que l'on dit,
Que l'on ne dit pas,
Pour exprimer l'émoi,
Peur d'être trahi.

Mots, demi-mots,
Qui n'ont besoin d'être dits
Pour comprendre la pensée,
Qui n'ont besoin d'être écrits,
Pour en saisir l'idée.

Mots, demi-mots,
Tendrement exprimés,
Ceux du coeur.
Délicatement posés,
En offrande au bonheur.

Mots, demi-mots,
Reflets des émotions,
Messagers des passions,
Expriment sans compassion,
Les raisons et les déraisons.

Mots, demi-mots,
Arrêtez de me harceler,
Ne veux plus vous entendre.
Je veux juste aimer !
Non, vous ne pouvez comprendre !

P.H.D. 30 mai 2012.

La douceur de tes yeux, mon paradis !
Ton regard qui me parle, me ravi !
La chaleur qui en émane, m'envahi !
Aux moments de bonheur qu'ils promettent, je dis oui !

Tes lèvres arrondies en une moue, j'applaudis !
Pause pour une photo boudeuse, je souris !
Sans pouvoir cacher cette envie de vivre, tu te trahis !
Qui se marque sur ta bouche, je suis conquis !

De fines rides se dessinent, une merveille !
Et te rendent encore plus belle, mon soleil !
Donnent à ton visage un éclat, sans pareil !
La candeur de cette photo, ta beauté, m'émerveillent !

Ces mains posées sur tes joues, une caresse !
Ce sourire à peine esquissé, ta tendresse !
Ce regard profond, tel un rayon, me transperce !
Je suis sous le charme, pure allégresse !

Sur mon écran ton image,
Au travers ce tendre visage,
Je sens surtout battre ton coeur.
Avec le mien, j'entends leur bonheur.

"TOI" Je t'aime.

Flottant aux vents légers et nocturnes,
Mon amour plane, aérien, une plume.
Il se chauffe aux pâles rayons de la lune,
Puis propose alliance aux anneaux de Saturne.

Le spectacle de la terre, l'astre bleu,
Sous la diaphane toison de sa chevelure,
Attire le regard et repose les yeux.
Peintre de coeur il entreprend son épure.

Avec une dextérité et une parfait assurance,
Il dresse de l'astre un portrait, en bleu dominance.
Mais il ajoute, pour me rendre heureux,
Au milieu du plus grand océan, deux yeux.

D'une parfaite pureté, aux reflets bleus verts.
Ce cadeau ne pouvait mieux me plaire.
Il enroula son oeuvre, la posa sur le coeur.
Emportant avec lui l'esquisse de mon bonheur.

P.H.D. 25 mai 2012