Ma vie en poésie

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Ma vie en poésie
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Créé le : 05/05/2012 20:45
Modifié : 25/09/2013 21:40

masculin (61 ans)
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[ Introduction ] [ Découvertes ] [ Poésies ] [ Nos vieilles fermes ] [ Pages d'écriture ]

Pauv' connard romantique

12/05/2012 21:44



Si tu crois que la vie
Chaque jour c'est bonheur.
Dommage, fatale erreur,
Tu vas droit dans le vide.

Si tu crois que ce monde
Pense encore à l'amour,
Possible que la réponse
Te fasse faire demi-tour

Pauv' connard romantique
Ouvres bien tes mirettes
Car ce monde chaotique
Mérite plus qu'on s'arrête

Si tu crois qu'un enfant
Aime encore ses parents,
Attends qu'il ait vingt ans
T'en auras pour ton argent.

Si tu crois que l'amour
Est la rime de toujours,
Regardes autour de toi,
Dis-moi ce que tu vois.

Pauv' connard romantique
Fermes bien tes mirettes,
Car ce monde merdique
Mérite pas qu'on l'regrette.






Petite

12/05/2012 21:02



Toi qui t’ouvre à la vie,
En espère toute la beauté,
Telle la fleur épanouie
Sous la douce chaleur d’été.

Nombreux les papillons attirés.
Mots d’amour en l’air jetés.
Jeux de séduction, tendres caresses.
Enivrant carrousel, insouciante allégresse.

Petite
Prends garde aux belles promesses,
Elles illuminent, lucioles passagères,
S’éteignent ne laissant que l’ivresse,
Les regrets d’un bonheur éphémère.

Le malheur pénètre comme la flèche,
Profonde en est la blessure,
Sentiment au caractère revêche,
Ineffaçable trace de meurtrissure.

Sournois, sans pitié ce siphon
Irrémédiablement vers le fond
De l’abîme t’entraine, t’aspire,
T’engouffre dans  les souvenirs.

Petite
Prends garde aux grandes passions
Aveuglantes lumières brûlent les yeux
Puis s’éteignent ne laissant qu’illusion,
Et flashs trop brefs de tes jours heureux.






Un battement d'ailes.

12/05/2012 17:45

Un battement d'ailes.


Sous le soleil à me bronzer,
Un battement d’aile très léger,
Dans le cou vient me frôler.
Tendre et doux, comme un baiser.

Ton vol gracieux me captivait.
De ci, de là te déplaçais.
Et comme si voulais me provoquer,
Autour de moi tu tournoyais.

Par mon parfum attiré,
Sur mon coeur t’es posé.
Ravi, je n’osais plus bouger.
Sous la caresse de tes ailes, frissonnais.

Très lentement me suis levé.
Ne point te faire envoler.
A pas très lents je suis rentré,
Mais la porte n’ai pas fermée.

Un peu de temps il est resté,
Mais mon amour a refusé.
Mon coeur au mur fut épinglé,
Le jour où mon papillon s'est envolé.

Libre il était
La porte n'était jamais fermée.
Mais avec lui, mon coeur à emporté.

P.H.D. 11 mai 2012

 






Lettre à Elise.

11/05/2012 09:22



Ma tendre Elise

Non il n'y a rien que tu n'aies pas saisi...
Juste ces choses que je ne t'ai pas dites...

Comme tout le monde j'ai un coeur...trop grand je pense.  Il ne bat pas très vite (52 pulsations minute suivant avis de mon médecin sportif), mais il bat fort.  Il est trop grand, mais il est plein...bourré...à craquer...de tous ces sentiments que je voudrais partager...j'en ai des tonnes à donner...et aucune belle n'a jamais cherché à trouver la clef qui l'ouvre.
Un premier mariage qui a duré 20 ans, à vivre près d'une femme plus occupée à soigner sa propre image, qu'intéressée à partager une vie de couple.  Puis est venu le coup de foudre, du moins pour ma part ce le fut !
J'ai tout quitté, "une femme", mais surtout mes enfants, une nouvelle villa juste construite, mes meubles...tout.
Je suis parti sans rien, comme un clochard...recommencer une vie et repartir de zéro.
Le coup de foudre ?  Il ne dura pas bien longtemps.  Dans un couple, suivant les experts, il y en a toujours un qui aime plus que l'autre ?  Est-ce vrai ou pas ? Après trois ans je voulais assurer l'éducation de ses enfants, comme avec les miens, jusqu'au jour où j'ai reçu cette gentille réplique "T'occupes pas de mes enfants, t'es pas leur père, t'es pas mon mari, bref, ici, t'es rien !"
J'ai mordu sur ma chique.  Personne ne connait la longueur de sa vie et je ne me sentais plus le courage à 60 ans de repartir une troisième fois à zéro, jusqu'à ce que....je fasse connaissance de l'espoir.
Quand on a des tonnes de sentiments à donner, appelez le amour ou amitié, on se dit que ça mérite toujours d'être partagé....

Non il n'y a rien que tu n'aies pas saisi...
Juste ces choses qui devaient être dites.

PETITE ANNONCE PERSONNEL

Un coeur délaissé
Un coeur à aimer
Cherche une Belle
Son indispensable sel
Pour assaisonner sa vie
Y mettre leurs envies
Et ensemble les partager.

Commentaire de milanini (11/05/2012 22:22) :

Bonsoir: cette page d'écriture est magnifique, bravo AMITIÉS J-C

http://milanini.vip-blog.com/




La Belle et le Rêveur

11/05/2012 08:55

La Belle et le Rêveur


Ce poème est un "collectif" écrit en collaboration avec une très chère amie, poétesse au grand coeur, aussi chaleureuse en amour qu'en amitié.

A toi donc
Jolie Papillonmystère.



LA BELLE

Délicatement un soir, un matin ou un jour
Peu importe, tu as posé ton regard troubadour
Sur le sable de mes émotions, de mes mots.
Tu as gentiment accosté sur mon ilot.
LE REVEUR
Allongé à l'ombre de tes mots, tu m'es proche.
Toi, ma douce beauté, mon tendre rêve,
Auquel, éperdu et transi, je m'accroche
Sans lui vouloir consentir de trêve.
LA BELLE
Tu vas, tu viens déposer tes mots
Sous les miens.  Es-tu mon bel oiseau ?
Celui que j'entends mais ne peut voir.
Celui dont j'apprécie le chant d'espoir.
LE REVEUR
Belle ! Il n'est pour toi de chant assez beau.
Mes yeux ne seront jamais rassasiés de toi.
Mes doigts se languissent de caresser ta peau.
Belle ! J'aimerais à te sentir devenir louve
Sous la chaleur de mes yeux qui te couvent.
Je brûle que ce rêve devienne toi.
LA BELLE
Mon regard bleu vert se perd dans tes délices.
Pour toi je serais toutes les actrices,
Me ferais premier rôle de tous les sénarios.
Viens...approche...toi et moi...tendre duo
LE REVEUR
Belle ! Réveille moi ! Le rêve est beau !
Dans tes bras je me ferai agneau.
Dans tes draps tu m'y verras de feu.
Belle ! Ouvre juste ta fenêtre, si tu le veux ?

Papillonmystère/Henri
09 Mai 2012
 






Maman

09/05/2012 14:41



Tes yeux

sont un insondable abîme de tendresse

Ton coeur

Une inépuisable source de caresse.

Du plus profond de mes souvenirs,

Je ne garde que l’empreinte de tes sourires.

 

Il est hélas beaucoup trop court,

Le temps de mes jours heureux,

A me sentir, encore, toujours,

Bien à l’ abri au fond de tes yeux.

 

Mais coulent les heures, passe le temps,

Inoubliables moments de ma jeunesse,

dont je voudrais ne garder que les joies et l’ivresse,

Et rien pour me séparer de toi, Maman !


P.H.D. 15 Février 2012

 



Ma vie en poésieCommentaire de PaulHenriJoseph (09/05/2012 14:42) :

Pour toutes les mamans du monde, ces quelques petits mots tendres, que l'on ne pense jamais à leurs dire.

http://PaulHenriJoseph.vip-blog.com/




Le soupire d'une fleur

09/05/2012 14:26



 

Aux travers des interstices du store, une douce chaleur caressait agréablement la paupière de mon oeil.  Je pensais que de toute évidence il s’ouvrirait de lui-même afin de constater dé visu et qu’en conséquence de quoi le reste de mon corps bougerait.  Et bien non !  Rien ne bougeait !  Apparemment mon cerveau trop bien emmitouflé dans les chaleureuses brumes de la nuit, refusait d’en sortir et de donner les ordres afin que mes yeux puissent s’ouvrir.  Finalement, après de longs palabres, mon cerveau réagit.  Mes yeux s’ouvrirent pour aussitôt confirmer leur première impression, ce beau soleil matinal annonçait une superbe journée printanière.
- Allons donc, claironna mon cerveau, debout et profitons de cette journée que je prévois agréable et douce.
Je m’attendais à ce que mon corps aussi vite bondisse hors du lit, mais, là encore, rien ne bougea.  Quoi encore !  Quel était donc le nouveau problème qui se profilait à l’horizon ?
- Je ne me sens pas très bien ce matin, déclara la voix faible de mon coeur.
- Où est donc le problème, demanda le cerveau ?
- Je ne veux pas bouger car rien ne m’en donne l’envie.  J’ai comme l’impression qu’il me manque quelque chose aujourd’hui.
- Que pourrait-il donc te manquer, fit le cerveau de mauvaise humeur ?
- Je n’en sais rien encore, je n’arrive pas à trouver, mais je sens très bien qu’il me manque quelque chose.
- Manquerais-tu donc de sang ?
- Non il ne me semble pas que ce soit cela !
- Alors quoi d’autre, d’air ?
- Peut-être, mais je ne saurais le dire avec précision.
De nouveau, il fallut en passer par une longue discussion avant que mon coeur ne se laisse convaincre et se décide à bouger. Aussitôt debout le cerveau jeta ses ordres,
- Nous nous lavons, nous nous habillons, nous enfilons nos chaussures de sport et en route pour une longue balade champêtre.
Personne n’y trouva à redire, pas même mon coeur qui pourtant ne me paraissait pas bien gaillard.  Une fois dehors, mes pieds entrainèrent le reste de mon corps car de toute évidence la journée serait sublime. La balade était joyeuse et tout se déroulait très bien, à l’exception de mon coeur toujours à la traine.  Les pieds dirigeaient la manoeuvre, nous entrainaient où bon leurs semblait  sans que le reste de mon corps ne fût en quoi que ce soit concerté.  De la sorte nous arrivâmes finalement dans une clairière longeant une parcelle de terre cultivée et donnant accès à l’entrée d’une forêt.  Allègrement entrainés par leur fougue, mes pieds ne prévoyaient aucun arrêt, le reste de mon corps n’avait qu’à suivre sans poser de question. Seul le doux et mélodieux chant des oiseaux perturbait à de brefs intervalles le silence reposant qui régnait autour de nous.  Nous allions pénétrer dans la forêt et c’est alors que mes oreilles furent attirées par une petite voix à peine audible.
- Hey Ho !  Attention où vous poser les pieds !  Ne voyez-vous pas que vous allez m’écraser ?
Interdit, comme médusé, tout mon corps s’arrêta aussitôt dans une position, je dois l’avouer, bien inconfortable.  Jambe gauche
campée sur le sol, jambe droite à demi pliée, attendant qu’on lui donne l’autorisation de se poser, tandis que mes yeux furetaient
inquisiteurs à la recherche du ou de la propriétaire de la petite voix.  Mon cerveau profita de l’occasion pour me faire part de ses commentaires,
- A mon avis, déclara-t-il, il doit s’agir d’une musaraigne ou d’une souris que nous avons failli écraser !
Peut-être avait-il raison, mais avant de commettre l’irréparable, nous devions nous en assurer. Il donna l’ordre au pied droit de revenir à sa position d’origine, en arrière, mes jambes se fléchirent jusqu’à nous retrouver assis sur les talons, mon corps se pencha lentement vers l’avant, permettant ainsi aux yeux d’y voir de plus près.  Rien de bien précis ne semblait attirer leur attention jusqu’à ce que de nouveau retentisse la petite voix.
- Est-ce moi que vous cherchez ?
Doublement attentifs, tels deux miradors à la recherche d’un quelconque fuyard, mes yeux scrutaient le sol, désespérément assurément, à la recherche d’un indice permettant de découvrir l’origine de cette petite voix.  Rien !  Pas même la moindre petite fourmi.
- Je suis là, sur votre gauche.  La petite boule rose fuchsia au bout d’une longue tige brune.
Après d’interminables secondes à localiser cette petite boule rose, mes yeux s’immobilisèrent enfin sur une minuscule petite tache rose à peine visible.
- Serait-ce donc possible que ce soit toi qui parle, demanda ma voix qui résonna dans le silence comme un coup de tonnerre.
- Oui !  Pourquoi cette question ?  Vous parait-il donc anormale qu’une fleur puisse parler ?
- C’est que pour moi la chose n’est pas courante, répondit ma voix légèrement désorientée.
Au lieu de me répondre, la petite boule rose se mit à trembler.
- Excusez-moi si je vous ai fait peur, je ne voulais pas vous écraser soyez-en convaincue, malheureusement vous êtes bien petite et je ne vous avais pas vue.
- Je m’en suis bien rendue compte que vous ne m’aviez pas vue, mais ce n’est pas la raison pour laquelle je tremble.
- Dites-moi alors !
- Il se fait que vous me cachez le soleil et que j’en ai grand besoin pour me réchauffer et m’ouvrir.
- OOh pardon !
Prenant mille précautions tout mon corps se déplaça.
- Voilà, et pardonnez de nouveau mon étourderie.  Comment vous appelez-vous ?
- C’est donc que vous êtes de la ville, me répondit la petite fleur, si vous ne connaissez pas mon nom ?
- Oui, vous avez raison, je suis de la ville.  Mais comment avez-vous pu le découvrir ?
- Rien de bien compliqué à cela !  Vous, les gens de la ville, connaissez bien mieux les noms de toutes ces belles fleurs de la ville ; roses, oeillets, tulipes, lys !  Nous, les petites fleurs de la campagne, à vos yeux ne sommes que de vilaines petites choses insignifiantes.
- C’est faux, mais nous ne pouvons pas connaître les noms de toutes les fleurs !
La petite boule rose resta un instant sans répondre, puis, de sa petite voix douce ajouta :
- Oui, je pense que vous avez raison…Jeeuu….mon nom est cyclamen !
- Oooh quel merveilleux nom pour une si petite fleur !
- Petite fleur ! Petite fleur !  Permettez-moi au moins de grandir !  Je viens à peine de naître !
- Où sont vos parents ?  Vos soeurs ?
Peu à peu le soleil semblait faire son effet sur ma petite boule rose.  Lentement réchauffés par ses chauds rayons printaniers,
de tous petits pétales roses nervurés de fines rayures blanches s’ouvraient, offrant à la chaleur du soleil et à nos yeux toute leur éclatante beauté.
- Seigneur Dieu !  Que tu es belle, fis-je extasié.  Mais tu ne m’as point répondu, pourquoi es-tu seule ?
D’une voix plus faible encore, à peine audible, comme sous l’empreinte d’une lourde peine, elle me répondit :
- Voici deux jours environ, un homme est venu avec sa grosse machine verser sur le champ à côté un horrible produit dont je ne savais pas l’utilité.  Ma mère et mes soeurs, elles, connaissaient ce produit, car de suite elles se sont toutes couchées sur moi me donnant l’impression de vouloir m’étouffer.  Je n’ai compris que le lendemain la raison de leur geste, elles avaient tout simplement voulu me protéger.  Très longtemps, presque la journée entière j’ai attendu de les voir se relever.  Ce n’est que le soir, alors que les rayons du soleil allaient bientôt se coucher, que j’ai compris que plus jamais je ne les reverrais.
Touché, profondément ému par le récit de cette petite fleur, je laissais échapper quelques larmes.  Puis, comme pour vouloir trouver une excuse valable pour sauver le genre humain, je lui répondit :
- Heureusement tout les hommes ne sont pas mauvais, il en existe encore qui sont capables d’aimer les fleurs et la nature.
- Oooh oui, je les connais ceux-là, jeta ma petite fleur avec mépris, ils viennent et ne nous voient pas, ou, quand ils ne nous écrasent pas, nous reniflent, nous forcent à ouvrir nos pétales et s’ils nous trouvent jolies, nous arrachent et ramènent chez eux où, en quelques heures à peine, nous perdons toute notre beauté et finissons lamentablement notre vie dans un vase !  Est-ce cela que tu appelles des hommes civilisés ?
Contrit par les accusations justifiées de ma petite fleur, je baissais la tête.
- Veux-tu que je te tienne compagnie ?  Je te promets de ne pas t’arracher ni de vouloir te faire du mal !
Elle me regarda longuement comme pour vouloir me jauger et ajouta :
- Oui, je pense que je peux te faire confiance.
Je m’allongeai aussitôt auprès d’elle et nous continuâmes longtemps à parler,  durant tout ce temps, mon coeur semblait guérit comme ayant perdu cette lourdeur dérangeante.  Hélas, le temps ne s’arrête jamais, ni pour les hommes, ni pour les fleurs, et peu à peu les rayons du soleil baissaient à l’horizon, plongeant lentement la forêt dans l’ombre.
- Les rayons du soleil vont bientôt disparaître, me dit ma petite fleur, je vais tout doucement me refermer et me préparer pour la nuit.
Je senti aussi vite mon coeur se serrer.
- Vas-tu déjà me laisser, demandai-je ?
- Je ne peux faire autrement, car je ne résisterais pas au froid de la nuit.
- Alors je vais devoir te quitter ?
- Oui, mais si tu veux, tu peux revenir demain, proposa-t-elle.
- Oui, je reviendrai certainement demain, fis-je à mon tour.
Et à regret, les pieds lourds, je me relevai pour m’éloigner à pas lents et pesants.  Dans le silence qui était revenu et dont je reprenais soudain conscience, j’entendis la voix de mon coeur qui disait :
- Je crois que je suis amoureux de cette petite fleur, avoua-t-il.
Je compris enfin de quel mal souffrait mon coeur ce matin. Du mal d’amour et de la solitude.

FIN

 






S.O.S. Détresse profonde.

09/05/2012 14:14



Tu ris, tu plaisantes, tu es gaie.  Petite chérie ce voyage aux sports d’hiver avec tes amis et amies de l’école, voila plus d’un an que tu y penses, que tu t’y prépares.  Plus l’échéance approche,  plus je te vois devenir nerveuse.  Comment pourrait-il en être autrement ?
Quinze jours avec ses amis et amies sans avoir à subir les éternelles recommandations de prudence des parents.
- Tu penseras à nous envoyer un message pour nous prévenir de ton arrivée ?
Tu t’es retournée pour me regarder et ton regard en disait plus que ta courte réponse.
- Mais oui maman, tu sais bien que je n’oublierai pas !
Papa peinait à fermer ta valise.
- Allez papa, dépêches toi, nous allons être en retard !  Madame a bien insisté pour que nous soyons tous à l’heure.
- Voilà ma chérie, j’ai enfin réussi à boucler ta valise, on peut y aller.
Dans un brouhaha indescriptible, parents et enfants, tous mélangés, se disent bonjour et échangent les propos les plus divers.  Certains discutent joyeusement, d’autres paraissent un peu plus tendus et votre institutrice tente désespérément de vous réunir afin de vous communiquer les dernières consignes.
Consciencieusement le chauffeur range vos monceaux de valises dans les coffres de son autocar avec la volonté de ne rien oublier.
Les portes du car se ferment,  vos visages se collent aux fenêtres du car, dévoilant de larges sourires.   Et tandis que lentement le véhicule s’ébranle, les mains s’agitent joyeusement pour un dernier au revoir.
Dans l’esprit de chaque maman, c’est le petit moment de l’appréhension, elles le pensent tellement fort qu’un faible murmure sort de leurs lèvres.
- Espérons que tout se passe bien !
Elles l’ont pensé avec trop de conviction et les papas ont bien entendu. Les réponses ne tardent pas, comme pour conjurer le sort.
- M’enfin, voulez-vous bien vous taire !  Que pourrait-il bien leurs arriver ?
Le retour à la maison est nettement moins joyeux que l’aller.  Maman refait la valise en pensée, espérant ne rien avoir oublier, cherche toutes les bonnes raisons pour se rassurer.  Papa conduit, concentré au volant à cause du trafic important, du moins c’est ce qu’il veut bien laisser croire.  Nous arrivons à la maison, je jette un coup d’oeil dehors et le quartier me semble bien vide.
J’ouvre la porte de la maison sans que j’y trouve pour l’instant beaucoup de changements, mais je sais très bien que je ne ressentirai cette drôle d’impression que vers 4 heures, l’heure où d’habitude tu  rentres de l’école. Enfin, il me faudra bien faire avec durant les deux semaines à venir.
Les secondes, les minutes, les heures, s’écoulent, s’additionnent, forment des jours,  une première semaine. Au fil des jours, j’ai pris la mesure du silence qui règne dans la maison.  Ce manque de vie et d’animation dans la maison me pèsent,  la deuxième semaine me semble encore plus longue que la première.  Je jette un coup d’oeil sur le calendrier et ce simple regard me confirme  ce que je sais déjà, demain est le jour du retour.
L’impatience me gagne, mais mon sourire est maintenant revenu.  Demain je te tiendrai à nouveau dans mes bras.  Votre départ est prévu pour ce-soir, le trajet se fera donc de nuit.  Cela ne me plait pas mais que puis-je y faire ?
- Vers quelle heure doivent-ils arriver demain matin ?
La voix de papa me tire brusquement de mes pensées et je n’ai accordé qu’une oreille distraite à ce qu’il vient de me dire.
- Quoi ? Que disais-tu ?
- A quelle heures ils arrivent demain ?
- Dans la matinée, aux environs de 10 heures d’après Madame.
- Si on allait se coucher ?
S’il ne tenait qu’à moi, je n’irais pas me coucher, je passerais la nuit à t’attendre.  Je ne sens pas la fatigue tellement je suis nerveuse, mais je me lève du fauteuil et je le suis dans la chambre.  Durant de longues, de très longues minutes qui me paraissent des heures, je tourne et retourne dans le lit sans parvenir à m’endormir… et puis… lentement …

Emergeant péniblement du sommeil que j’ai eu tant de mal à trouver, comme à demi consciente, il me semble entendre une sonnerie.  Serait-ce déjà le réveil ?  Inquiète je regarde l’horloge, il n’est que 3 heures.  La sonnerie retentit de nouveau et il me semble reconnaître le téléphone.  Sans encore en savoir la raison, je bondi hors du lit, mon coeur s’emballe. Je me sens quand même un peu angoissée. Qui peut bien nous appeler à cette heure de la nuit ?  Fébrilement je décroche.
- Allo !
- Allo !  Etes-vous Madame V….
- Oui ! Ma réponse est courte et nerveuse. Et vous, qui êtes vous ?
- La police de Sierre, madame.  Sierre dans le canton du Valais en Suisse.
Mes cheveux se sont dressés sur la tête, mon coeur s’est comme arrêté de battre. C’est d’une voix à peine audible que je parviens à dire.
- Oui…que…puis-je … ?   Je crains le pire et mes forces m’abandonnent.
- Le car qui transportait les enfants de l’école Sint Lambertus vient d’avoir un accident.  Je n’ai pas pour l’instant beaucoup de précisions à vous donner quand au nombre de blessés.   Serait-il possible avec tout les autres parents de vous réunir  à l’école afin que nous puissions tous vous prévenir en même temps et cela le plus rapidement possible ?
Mais jambes flagellent tellement qu’elles ont beaucoup de peine à encore me soutenir.  Je ne me suis même pas entendue répondre oui avant de refermer le téléphone.  Je passe successivement par tous les sentiments car je n’ai pas reçu beaucoup de précisions quant à l’accident.  Commencent alors de longues, d’interminables heures d’attente, d’insoutenables heures à ne pas savoir.  La peur s’installe, l’angoisse vous étreint le coeur.
Jusqu’à ce que….  !!!!  Votre monde s’effondre alors autour de vous, votre poitrine se gonfle à en vouloir exploser, irrémédiablement votre conscience plonge dans un abîme sans fond, à la limite de la folie.  Vous voudriez crier sans y parvenir.  Les larmes perlent et vous brûlent les yeux.   Une profonde détresse et le vide s’installent dans votre coeur.  En ces instants, les mots sont inutiles, ne servent à rien sinon qu’à mieux vous tuer, vous assassiner.  Rien d’autre ne compte que de voir une fois encore, une dernière fois sans doute, la chaire de votre chaire, cette tendre petite chose que vous avez tant serrer dans vos bras, tant cajoler et surtout TANT DESIRER afin de lui donner tout l’amour que vous sentiez en vous.

 



Ma vie en poésieCommentaire de PaulHenriJoseph (09/05/2012 14:16) :

En souvenir de ces 22 trop courtes vies, disparues tragiquement dans cet horrible accident de "car",à Sierre en Suisse.

http://PaulHenriJoseph.vip-blog.com/




T'aimer

09/05/2012 14:09



 

T’aimer
A ne savoir le dire,
A n’en trouver les mots.

T’aimer
Jusqu’à en souffrir,
Et endurer ces maux.

T’aimer
A te vouloir libre
De choisir ta vie.

T’aimer
Et savoir que tes rires
Irriteront ma jalousie.

T’aimer
A accepter qu’un autre
Soit cause de ton bonheur.

T’aimer
Sachant que tu te vautres
Sous les mots de son coeur.

T’aimer
Trouver l’envie de continuer
Malgré le poids de mon chagrin.

T’aimer
sans me retourner
Et suivre mon chemin.

T’aimer
Sans autres recours
Que les bonheurs passés.

T’aimer
Sans attendre de retour,
Ni même l’espérer.

T’aimer
A n’avoir su le dire
A n’en avoir trouvé les mots.


P.H.D. 24 Mars 2012






A toi...mon ami(e) poète(sse)

09/05/2012 13:13



Un parfum de bonté embaume ton âme,
Irise ton coeur de couleurs sublimes,
Enrobe ton être d’une profonde beauté.

Resplendissante aura par toi méritée.
Ami au grand coeur, poète et rêveur
De qui se révèle des sentiments la grandeur.

Connais tu plus grand bonheur,
De veiller la rime et trouver l’amitié.

Un juste bienfait, un merci à la chaleur
Par toi si généreusement partagée.

Elle, Lui, Toi…Vous !
Au regard franc et amical posé sur les autres.

P.H.D. 05 mai 2012.

 






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