Toi qui t’ouvre à la vie,
En espère toute la beauté,
Telle la fleur épanouie
Sous la douce chaleur d’été.
Nombreux les papillons attirés.
Mots d’amour en l’air jetés.
Jeux de séduction, tendres caresses.
Enivrant carrousel, insouciante allégresse.
Petite
Prends garde aux belles promesses,
Elles illuminent, lucioles passagères,
S’éteignent ne laissant que l’ivresse,
Les regrets d’un bonheur éphémère.
Le malheur pénètre comme la flèche,
Profonde en est la blessure,
Sentiment au caractère revêche,
Ineffaçable trace de meurtrissure.
Sournois, sans pitié ce siphon
Irrémédiablement vers le fond
De l’abîme t’entraine, t’aspire,
T’engouffre dans les souvenirs.
Petite
Prends garde aux grandes passions
Aveuglantes lumières brûlent les yeux
Puis s’éteignent ne laissant qu’illusion,
Et flashs trop brefs de tes jours heureux.