Sous le soleil à me bronzer,
Un battement d’aile très léger,
Dans le cou vient me frôler.
Tendre et doux, comme un baiser.
Ton vol gracieux me captivait.
De ci, de là te déplaçais.
Et comme si voulais me provoquer,
Autour de moi tu tournoyais.
Par mon parfum attiré,
Sur mon coeur t’es posé.
Ravi, je n’osais plus bouger.
Sous la caresse de tes ailes, frissonnais.
Très lentement me suis levé.
Ne point te faire envoler.
A pas très lents je suis rentré,
Mais la porte n’ai pas fermée.
Un peu de temps il est resté,
Mais mon amour a refusé.
Mon coeur au mur fut épinglé,
Le jour où mon papillon s'est envolé.
Libre il était
La porte n'était jamais fermée.
Mais avec lui, mon coeur à emporté.
P.H.D. 11 mai 2012