Quand donc ouvriront ils les yeux,
Ces « premiers » qui se croient intouchables.
Ces parvenus se pensent donc à l’égal des dieux !
Descendez de vos tours d'argent, minables !
Penchez vous sur nous, gens du peuple.
Voyez dans nos yeux le reflet de notre misère.
Pourrez vous supporter nos clameurs grégaires,
Face à vos exigences qui affament le peuple.
Vous, les profiteurs, les abominables nantis,
Qui nous écrasez sous le poids de votre mépris,
N’oubliez ce que vous êtes et qui vous y a mis.
La masse populaire n’est pas que soumise.
Affichez donc vos sourires hypocrites et sournois
En résultat de vos nombreux palabres budgétaires,
Afin de mieux nous faire supporter le poids
De vos prochaines crises monétaires.
Les écrasés en appellent à la mémoire collective.
Paris ! Réveille toi ! 1789 c’était hier !
Bruxelles ! 1830 était notre guerre,
Celle des opprimés et des minorités soumises.
Debout prolétaires ! Réclamons notre dû !
Notre droit à profiter pleinement de nos revenus.
Celui de mettre fin au monopole de l’argent,
Par ces ministres vendus et leurs salaires indécents.
P.H.D. 05 mai 2012