L'amour, n'est pas qu'un visage,
               ne se compte pas en âge.
               Nous, tels que nous sommes,
               sans besoin d'une gomme.

L'amour, tes yeux, doux, une caresse
               emplie de tendresse,
               qui implorent le bonheur,
               cherchent un peu de chaleur.

L'amour, ces fines rides
               qui dessinent ta peau,
               soulignent tes rires,
               les rendent si beaux.

L'amour, cette bouche finement ciselée,
               ces lèvres sensuelles.
               Même non maquillée,
               sache le, tu es belle.

L'amour, ce corps marqué de ton vécu,
               blessé d'un amour perdu.
               Non, ne change rien !
               Tu plais trop à mes mains.

L'amour, ces pauvres mots
               pas assez beaux.
               Je les voudrais d'or,
               pour en couvrir ton corps.

L'amour, c'est nos deux coeurs
                 irradiant de chaleur,
                 sans trop se poser de question
                 juste être à l'unisson.

L'amour c'est tes yeux bleus azur
                qui trahissent ce que tu as de pur
                Et le plus grand de mes désirs
                 c'est à jamais vouloir les chérir.

L'amour, ce mot si beau, si fort,
                 nous le tiendrons près de nos corps
                 sans rien avoir à dire,
                 juste le sentir en nos soupirs.

L'amour, il est venu en nous,
                 s'y est déposé, tout doux, tout doux.
                 longtemps après notre jeunesse passée.
                 Aujourd'hui nous l'avons embrassé.

L'amour, ne sera pas nos hiers
               mais nos regards vers nos demains.

Duo 01 Juin 2012
Papillonmystère
Henri.

Photo noir et blanc,
Tirée en gros plan.
En pose starlette,
Tu joues la coquette.

Au-dela de la pose,
Une bien belle rose,
Un rien mélancolique,
D'une beauté unique.

Réseau de rides effilées
Qui dessinent tes yeux,
Révèle une douceur marquée
Sans autre besoin d'aveu.

Ce tendre sourire,
Sur tes lèvres dessiné,
En un témoignage vérité
Besoin d'amour, ton désir.

Tête légèrement inclinée,
Comme une question posée.
Voudras tu me donner ce bonheur,
Pour lequel ai versé tant de pleurs. 

P.H.D. 30 mai 2012

Mot, demi-mots,
Pensés, non écrits,
Ecrits, non pensés,
Pesés, soupesés.

Mots, demi-mots,
Que l'on dit,
Que l'on ne dit pas,
Pour exprimer l'émoi,
Peur d'être trahi.

Mots, demi-mots,
Qui n'ont besoin d'être dits
Pour comprendre la pensée,
Qui n'ont besoin d'être écrits,
Pour en saisir l'idée.

Mots, demi-mots,
Tendrement exprimés,
Ceux du coeur.
Délicatement posés,
En offrande au bonheur.

Mots, demi-mots,
Reflets des émotions,
Messagers des passions,
Expriment sans compassion,
Les raisons et les déraisons.

Mots, demi-mots,
Arrêtez de me harceler,
Ne veux plus vous entendre.
Je veux juste aimer !
Non, vous ne pouvez comprendre !

P.H.D. 30 mai 2012.

Tes cheveux en mèches légères s'étalent sur mon cou, ta tête repose amoureusement sur mon épaule et la moindre parcelle de ton corps, nu, est langoureusement appuyée contre le mien.
Le rythme de ta respiration est lent, signe que tu reposes.  Je n'oserais bouger !  Je suis heureux ! Je te vois calme, sereine, confiante de tes lendemains, et je ne voudrais pour rien au monde te réveiller.  Pour peu, je tremblerais de bonheur  tu es là,  contre moi.  Après de si longs mois, nous sommes enfin réunis.  Une bien longue et interminable attente à nous aimer, sans calculer nos "combien", juste au travers d'un écran.
 Combien de ces lignes écrites, de ces mots pensés, corrigés, jetés sur nos claviers afin de, peu à peu, nous découvrir, lentement nous connaître, de plus en plus sûrement nous aimer, avons nous échangés ?
Combien de ces mots d'amour, comme autant d'invitations à nous toucher, à nous caresser, nous sommes nous envoyés ?
Combien de ces caresses écrites que nous ne voulions plus retenir, nos sens enflammés par ces mots d'amour qui embrasaient nos envies l'un de l'autre ?
Combien de ces kilomètres par nos coeurs virtuellement parcourus. Irrésistible besoin de nous sentir proche l'un de l'autre, de sentir nos coeurs battre, de nous réchauffer aux flammes de nos mots.
Aujourd'hui notre bonheur est !  Je te sens là, contre moi. Je n'ai pas envie de bouger ! Cela fait si peu de temps que nous sommes enfin réunis et mon coeur hésite encore à croire que ce maintenant est notre réalité. Je n'ai aucune envie de bouger !  Peur de m'apercevoir que nous vivons un rêve.  Soudain  je vais me réveiller, tu ne seras plus à mes côtés.  Toi et moi, à nouveau séparés.  Réveil trop brutal, trop cruel !
Non ! Je ne bougerai pas!  je resterai là ! Presque sans respirer, à te regarder reposer, à veiller sur tes nuits, sur notre bonheur.
Je ne bougerai pas !
Refermer les yeux.
Attendre que tes lèvres se posent sur ma peau, y déposent un baiser.  Le plus beau des 'je t'aime".


P.H.D. mai 2012
 

Commentaire de shakira102 (28/05/2012 14:44) : J'avais juste envie de te saluer .dans ton bel univers.sous le soleil,quel chaleur ici..passe une tres bonne semaine et profite du beau temps,gros bisous martine tres beau poème!!!!! et merci pour la reconvertion de mon poème,lol http://shakira102.vip-blog.com/

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La douceur de tes yeux, mon paradis !
Ton regard qui me parle, me ravi !
La chaleur qui en émane, m'envahi !
Aux moments de bonheur qu'ils promettent, je dis oui !

Tes lèvres arrondies en une moue, j'applaudis !
Pause pour une photo boudeuse, je souris !
Sans pouvoir cacher cette envie de vivre, tu te trahis !
Qui se marque sur ta bouche, je suis conquis !

De fines rides se dessinent, une merveille !
Et te rendent encore plus belle, mon soleil !
Donnent à ton visage un éclat, sans pareil !
La candeur de cette photo, ta beauté, m'émerveillent !

Ces mains posées sur tes joues, une caresse !
Ce sourire à peine esquissé, ta tendresse !
Ce regard profond, tel un rayon, me transperce !
Je suis sous le charme, pure allégresse !

Sur mon écran ton image,
Au travers ce tendre visage,
Je sens surtout battre ton coeur.
Avec le mien, j'entends leur bonheur.

"TOI" Je t'aime.

Depuis des années mon coeur ratatouille.
Va-t-il donc me laisser, vieille fripouille !
Vu l'âge de mes artères et après consultation,
Nous décidâmes de le porter en réparation.

A l'aimable docteur au regard avenant,
J'expliquai : "il bat encore mais il est trop lent"
Je songe à un problème de combustion !
Faites au mieux, je vous en confie la révision.

De m'allonger ! De l'ouvrir ! Et de chercher !
Sans pour autant ne rien améliorer.
Cher Monsieur, vous me voyez au regret.
Allons donc, vous avez fait ce que vous pouviez !

Mais attendez, il me vient à l'instant une idée.
Cependant seul je ne peux vous laisser.
Dieu du ciel ! Lorsqu'entra l'infirmière,
J'en faillis choir de la civière.

Mais point le temps de calmer mes émotions,
Mon coeur venait d'entrer en révolution.
Docteur voyez donc, il s'est soudain emballé.
Faites en urgence, il vous faut le calmer !

Malgré d'y mettre tout son savoir-faire,
Je rentrai chez moi au bras de l'infirmière.

Flottant aux vents légers et nocturnes,
Mon amour plane, aérien, une plume.
Il se chauffe aux pâles rayons de la lune,
Puis propose alliance aux anneaux de Saturne.

Le spectacle de la terre, l'astre bleu,
Sous la diaphane toison de sa chevelure,
Attire le regard et repose les yeux.
Peintre de coeur il entreprend son épure.

Avec une dextérité et une parfait assurance,
Il dresse de l'astre un portrait, en bleu dominance.
Mais il ajoute, pour me rendre heureux,
Au milieu du plus grand océan, deux yeux.

D'une parfaite pureté, aux reflets bleus verts.
Ce cadeau ne pouvait mieux me plaire.
Il enroula son oeuvre, la posa sur le coeur.
Emportant avec lui l'esquisse de mon bonheur.

P.H.D. 25 mai 2012

A bientôt ..peut être....j'espère...

Trace ténue ,discrète, légère

Retrouvons nous... quelque part

Sur les chemins de nos hasards

Avec ces petits riens on se raccroche

L'esprit vagabonde sans anicroches

Et le cœur s'accélère dans l'espoir

Que ce demain n'arrivera pas trop tard

Chacun sa vie, sa vision et sa route

Séparés, emportant chacun nos doutes

Nous redevenons deux points euclidien

En attente de nos instants magiciens

Nous, oui deux points menant à l'interrogation

Éphémère passion dévorante? Ou au delà?

Ensemble les points toi et moi se confondent

Planer, voler, en mots, en gestes, nous en somme là ….


Papillonmystère
24 mai 2012

C'est juste un instant, une seconde,
Une réalité qui s'impose sur le fil
Une aisance sublime, début de ronde
C'est juste un silence, un souffle fragile,
Sensation paisible et profonde.

C'est juste toi,
C'est juste moi,
C'est juste nous.

C'est juste une rencontre, une coïncidence.
Attraction dont on ne veut s'échapper.
Puissante, aiguisée, un fer de lance.
C'est juste une envie, un désir avéré.
Poison enivrant, piqure intense.

C'est juste toi
C'est juste moi,
C'est juste nous.

C'est juste un moment, un présent,
Equation complexe où chaque nombre perd son sens,
Une question sans réponse, un silence pertinent.
C'est juste un passage, une luminescence.
Partage singulier, suspension du temps.

C'est juste toi,
C'est juste moi,
C'est juste nous.

C'est juste une ligne, un horizon lointain,
Destination inconnue qui sait si bien grisé
Providence éveillant les sens, à quatre mains.
C'est juste un échange, une passion née
Dans l'incompréhension d'un sentiment, un matin.

C'est juste toi,
C'est juste moi,
C'est juste nous.

C'est juste un sentiment, une impression nouvelle.
Baume brûlant qui atteint le coeur.
Sensation exquise envahissant les corps, étincelles.
C'est juste deux êtres s'apprenant sans pudeur.
Beauté de corps à coeurs fusionnels.

C'est juste toi,
C'est juste moi,
C'est juste nous


Papillonmystère
24 mai 2012