Ma vie en poésie

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Créé le : 05/05/2012 20:45
Modifié : 25/09/2013 21:40

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Sur les hauteurs de Chambles

05/11/2012 21:36

Sur les hauteurs de Chambles


Ferme année 1821 - Chambles.






Sur les hauteurs de Chambles

05/11/2012 21:34

Sur les hauteurs de Chambles


Ferme année 1821 - Chambles






Pays des certitudes !

05/11/2012 19:56



Ville, amas d'âmes sans âme.
Ville, j'y tourne en rond et m'y damne.
Ville, fourmilière d'esprits torturés.
Ville, multitudes en mal d'aimer.

Ville, te quitter ? Oh oui...sans regret.
Ville, partir et ainsi me sauver.
Ville, je te bannis de mon existence.
Ville, tu renfermes trop de souffrances.

Ville, non loin de toi existent des ailleurs,
Des terres qui sont asiles bien meilleurs,
Où les âmes et les corps s'y posent sereins,
Où la fuite du temps est le plus beau lendemain.

Ville, sur ces terres de rocailles et de rien,
Où l'homme est à la mesure sa petite grandeur,
Mes envies de peu s'y sentent bien,
Et y trouvent la pleine dimension du bonheur.

Entourés des plus belles certitudes.
Terre, air et enivrante nature
Apaisent mes sens et rassurent.
Monts, montagnes, luxuriante verdure,

Vous emplissez mes yeux et j'y plonge avec délice,
En votre sein, d'antan j'en oublie les supplices,
J'y repose, tranquille, je n'y suis plus en quête.
Oui, je vis...heureux...sans autre requête.

P.H. D Novembre 2012





Le lever de Phébus

30/10/2012 22:43

Le lever de Phébus


Immensité bleu nuit, océan où le rouge flamboie,
Et, où l'astre de feu, rougeoyant, se noie,
Dans l'espace infini, désespérément noir,
Où le seul reflet est une étoile, non un miroir.

Intensément darde ses rayons pour une conquête
Dont la seule victoire sera de gagner
L'absolu pouvoir de briller sur nos têtes,
Ainsi que l'unique don de transformer,

Le champ sombre de la nuitl en un vaste lac d'or.
Les yeux d'y voir un resplendissant décor,
Les mains d'y plonger...oh fabuleux trésor.
Et les rêves grandissent...encore...et encore.

Roi Phébus veille, avides et cupides lorgnent ses richesses,
En quelques minutes plus de lacs, plus de largesses,
Ne laissant en échange que la couleur des jours heureux.
Le bleu le plus pur brille dans le ciel, celui de tes yeux.


Seigneur Phébus, toi qui utilise l'or pour en faire l'azur,
Peux tu au bout de tes rayons y glisser mes murmures,
Et délicatement à ma belle lui glisser à l'oreille,
Que je vis avec elle un amour sans pareille.

P.H. D. Octobre 2012






Elle...n'était pas un rêve !

28/10/2012 10:04



Au travers le hublot de la caravane, je jetai distraitement un regard.  Malgré la buée sur la vitre, je ne pouvai ne pas la voir, petite et si fine silhouette, encore à peine visible sur cette longue plage nue et déserte à cette heure trop matinale pour le commun des mortels et des vacanciers, habitués aux longues nuits de "farniente".
Captivé par le lent mouvement de ses pas, je suivai son approche.  Le vent du large, soufflant dans ses longs cheveux bruns, leurs donnait une légèreté, ondoyants et tourbillonnants autour de son visage dont je ne pouvai détacher mon regard.  Une "Madone" ne m'aurait paru plus belle, s'il n'avait été les longues boucles d'oreille.
Mon coeur de célibataire, peu habitué à se manifester devant pareille beauté, s'était mis à battre.  Allons donc, un joli jupon allait il me faire chavirer ?  Je baissai la tête vers mon fidèle dalmatien "Dick" :
- Alors chenapan ! Envie d'une promenade, très, matinale ?
Le seul mot de "promenade" agissait sur lui comme un ressort et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il se retrouva, queue battante, devant la porte, se retournant impatiemment vers moi, estimant sans doute que je mettai trop de temps à le rejoindre.  Lentement j'ouvris la porte :
- Pas de panique, mon gaillard, on y va !
Il bondit plus qu'il ne sortit, fit le tour de la caravane, puis vint se porter à ma hauteur, immobile, truffe au vent, humant goulument les embruns portés par le vent et l'air tiède de cette matinée d'été.
- Dans quelle direction vas tu m'entrainer, demandai je en le regardant.
Le dalmatien est, à ma connaissance, le seul chien capable d'imiter un sourire, généreusement offert à son maître lorsqu'il se sent bien.  Sans me donner le temps d'interpréter son sourire, il s'élança en direction de la jeune fille déambulant gracieusement le long de l'eau, en s' y baignant les pieds. Il ne lui fallu que quelques secondes, à peine, pour la rejoindre et se mit aussitôt à lui tourner autour, pour jouer et taquiner, comme à son habitude.  Les réactions d'un chien sont toujours imprévisibles, même s'il est brave et sans méchanceté, je m'inquiétai donc à ce qu'il ne dérange pas la jeune fille et me mis à courir afin de calmer les ardeurs jouettes de mon chien.
- Dick ! Au pied !
Ordinairement il obéit, mais pour une fois resta sans réaction.  Pour sa défense, je remarquai que la demoiselle lui caressait gentiment l'encolure. j'insistai donc :
- Au pied Dick et arrête d'importuner Mademoiselle !
Je levai les yeux vers elle, ce qui me surprit moi-même, qui suis d'un naturel timide et réservé.  Elle me regardait intensément de ses yeux bleus verts dont l'éclat un peu dur démentait la douceur des traits de son visage.
- Excusez le, Mademoiselle !  Il n'est pas méchant...seulement très jeune et très jouette !
Toujours les yeux posés sur moi, elle m'offrit un large et franc sourire, tandis que l'éclat de son regard gagnait en douceur, perdait en dureté et méfiance.
- Ne vous inquiétez donc pas !
Sa voix, pure comme le cristal, chaude comme le siroco me pénétra jusqu'au fond du coeur.  Elle ajouta :
- J'ai moi aussi une chienne, mais elle est malade.
Un "je ne sais quoi" en elle me tenait sous le charme, je ne pouvai détacher le regard.
- Etes vous de Narbonne ?  demandai-je.
- Non, de la Loire.
- Il me semblait bien que vous n'aviez pas le parler du Midi.
Elle se mit à rire.
- Vous aussi auriez bien de la peine de vous faire passer pour quelqu'un du Midi avec votre façon de parler !
Ce fut mon tour d'éclater de rire.
- Ch'ti ou Picard, cela vous situe mon parler ?
- Le Nord !
- Belgique plus exactement.
- En vacance, demanda-t-elle.
- Oui, deux semaines !
L'espace d'une seconde je suivis son regard qui se posait sur ma main.
- Votre femme dort encore je suppose ?
je répondis en souriant.
- En vacance, certes, mais pas avec ma femme.  Juste mon chien. Et vous, seule ?
- Non, nous sommes tout un groupe d'amis et d'amies, mais j'aime me balader au petit matin, me tremper les pieds dans l'eau et nager.  Et vous, c'est votre femme qui est malade ?
Un instant décontenancé par sa question je cherchai la meilleure réponse à lui faire.
- Pas malade, elle !  C'est plutôt notre couple qui est malade.  Votre petit copain...
Elle m'interrompit.
- Je dois bientôt me marier...mais...
- Mais...vous hésitez, complétai-je.
Nous demeurâmes silencieux de longues secondes et ce fut elle qui rompit le silence.
- N'avez vous pas envie de nager ?
- Là, maintenant...tout de suite ?
- Heu...oui...naturellement.  Pourquoi ?
- Ben...c'est que...je n'avais pas prévu...
Son rire éclata, cristallin.
- Pas de maillot ?  Moi non plus...et alors ! Ne me dites pas que vous êtes timide ou coincé au point d'avoir peur de nager sans maillot.  De tout façon personne ne nous verra.  A cette heure-ci !
De toute évidence elle se moquait de moi et les rougeurs apparurent aussitôt sur mon visage.
- Non mais...mon chien...
- Ne me dites pas que votre chien a peur de l'eau, me répondit elle en me tournant le dos, déjà occupée à dégrafer sa robe qui tomba à ses pieds.
Dans un réflexe de pudeur, je faillis tourner la tête car elle m'apparut vêtue de sa seule petite culotte.
- Alors !...Vous venez ?
N'arborant aucune fausse pudeur sur sa quasi nudité, elle fit glisser le dernier rempart le long de ses cuisses.
- Laissez moi au moins le temps de me déshabiller, fis-je.
Elle tourna sur les talons et s'en fut vers la mer sans se retourner.  Quelques instants plus tard, je la rejoignai.
- Je la trouve assez froide, et vous ?
- Vous auriez dû prévenir les gardes côtes, fit elle en me montrant ses dents dans un large sourire, ils vous auraient chauffé l'eau.
- Vous venez ici tout les jours ?
- Oui..j'aime me baigner seule.
- Alors pourquoi m'avoir demander de me baigner avec vous ?
Au lieu de me répondre, elle s'approcha de moi, jusqu'à me coller de très près.
- Je vous trouve très beau...et j'ai envie que vous me fassiez l'amour !
- Et...et...et votre futur mari ?
Elle posa les lèvres sur les miennes et je sentis la pointe de ses seins contre ma poitrine, tandis que son ventre, chaud malgré la fraîcheur de l'eau, taquinait très agréablement le haut de ma cuisse droite.
- Vous avez les cuisses très musclées, souffla-t-elle à mon oreille.
- Tennis et football, répondis-je.
Elle m'embrassa à nouveau.  Je glissai mon bras autour de sa taille, si fine, que j'en faisai le tour d'un seul bras.  Elle se laissa attirer contre moi, poussant un léger gémissement.
Etourdis par notre audace, gagnés par l'envie, nous nous laissâmes aller à faire l'amour, intensément, passionnément, doucement, tendrement, laissant nos corps se chercher et se répondre à coups de caresses, de plus en plus précises, sensuelles, totalement libérés tels deux amants n'ayant pour seul et unique but ...satisfaire le même désir charnel.
Combien de temps sommes nous restés ?  Ni elle, ni moi étions bien incapables de le savoir.  A peine nos corps étaient-ils satisfaits de plaisir, que nos mains en préparaient déjà la vague suivante.  Ce ne fut que lorsque apparurent les premières vacanciers, tout au loin, approchants, que nous consentîmes à revenir vers la plage.
Nous demeurâmes de longues minutes sans rien dire, seulement occupés à nous revêtir.
- Pourrai-je te revoir, lui demandai-je.
Elle ne répondit pas, mais me sourit, presque tristement. J'insistai.
- Tu ne veux pas me répondre ?
- Parce que je ne le peux pas, jeta-t-elle dans un souffle.
- Pourquoi ?
Des larmes étaient apparues dans ses yeux.
- Je t'ai dit...mais tu ne m'as pas écoutée...je dois me marier.
- Il te suffit de ne pas te marier avec lui...attends moi...j'ai envie de t'aimer.
Un faible sourire ornait son visage.
- Je ne le peux pas...j'en ai fait la promesse.
Comme elle faisait mine de partir, je voulus la retenir par le bras.
- Laisse moi !
Elle fit quelques pas, mais se retourna.
- Qui sait...peut-être un jour....
- Dis moi au moins ton prénom !
Elle hésita longuement, puis finalement :
- Papillon !
Je crus qu'elle se moquait encore :
- Oui...et moi c'est Filet.
Elle eut un dernier petit rire avant de s'éloigner.
                                                                                        *

Allongé sur le sable, les yeux clos, je jouissais agréablement des premiers rayons de soleil de ce qui serait une chaude journée d'été sur les plages de Narbonne.  Il me semblait avoir dormi et fait un adorable rêve que j'aurais voulu prolonger...encore...et encore.  Je ne voulais pas ouvrir les yeux, trop certain que si je les maintenais fermés mon rêve reprendrait là...où il s'était malheureusement interrompu.
De longues minutes, je restai prostré dans l'attente sans que ma jolie jeune fille n'apparaisse.  Je me sentais désemparé et désespéré.  Ce rêve me poursuivait, jour pour jour, depuis plus de trente ans.
Je ne résistai plus à l'envie d'ouvrir les yeux et c'est alors...
- N'êtes vous pas un peu trop vieux pour passer la nuit à dormir sur la plage ?
La voix n'avait pas beaucoup changé, juste un peu plus grave.  Quelques rides ornaient aujourd'hui son visage, la rendant plus belle encore...plus désirable...plus femme...plus....
- Papillon, m'écriai-je en me levant !

P.H.D. Octobre 2012






Pays forézien

26/10/2012 19:10



Océans de verdure à perte de vue,
Moutonnements de crêtes boisées
Aux senteurs de résine des forêts
Où, par envie de nature, je m'englue.

Y soigner mon âme aux vertus de l'amour,
L'un de chaire et de coeur,
L'autre de bois et de vertes couleurs.
Rêves de bonheur, rêves de toujours.

Pour les yeux bleus verts d'une belle,
J'y ai débarqué une soirée de Juillet.
Depuis, mes regards fusent en ribambelles,
Amoureux de ces paysages à jamais gravés.

Dans une mémoire qui, jeune déjà, cherchait
A se remplir, se saturer à tout jamais,
De collines, de prés et autres souvenirs,
Tous plus beaux et se succédant à n'en plus finir.

Les plus beaux jours de ma vie,
Je le sens, sont encore à venir.
Je les vis au fur et à mesure, ils sont de mes envies,
Au gré du temps qui n'arrête de fuir.

Ces jours merveilleux je vous les dois,
A toi, belle stéphanoise, pure âme forézienne,
A toi, accueillant pays, témoin de mon émoi
 Et pour qu'à jamais elle me retienne.

Forêts et Forez, votre vert me plait,
Vos valons, vos collines sont mon havre de paix.
Vous et votre belle avez su me séduire.
Que pour l'éternité je puisse y dormir.

P.H. D Octobre 2012





Au travers d'une photo...

25/10/2012 11:34



Sur les écrans, fonds bleus azurés
De deux yeux sur une photo posés,
Un regard, jeune, semble la caresser.
Elle frissonne, profondément troublée.

Elle fixe cette bouche finement dessinée,
Sous des tonnes de souvenirs enterrée.
Soupirs sur ce doux visage qu'elle connait.
Flash Back...le jour où elle se mariait.

Les images dans sa tête défilent,
Elle revoit l'entièreté du film.
Elle s'approche sans oser tourner la tête,
Elle le sait, assis, au milieu de la fête.

Elle entend à nouveau ses lèvres qui murmurent,
"Attends-moi, je voudrais t'aimer."
Immobile, tournée vers le mur,
Elle empèche les larmes de couler.

Ils auraient pû se plaire,
Plutôt, s'ils s'étaient rencontrés.
Mais ce-jour-là, elle, devait se taire.
Une parole donnée doit se respecter.

Comme figée par le temps qui avec son coeur s'est enfui,
Elle reste prostrée encore....mais finalement sourit,
S'allonge à nouveau aux côtés de son poème,
Amoureusement, une perle aux coins des yeux "je t'aime.

P.H. D Octobre 2012






Amour total

23/10/2012 21:18



Confin de l'amour,
Limites inconnues.
Aller sans retour,
Aucune retenue.

S'engager sans calcul,
Ne pas chercher le recul.
Donner de soi le tout,
Sans définir de bout.

Aimer sans tricher,
Ne pas tergiverser.
S'abandonner à l'autre,
son bonheur est le vôtre.

La confiance se mérite,
sera le meilleur crédit.
Elle a une place,
Que rien ne remplace

L'amour ne se gagne
Que si l'effort ne s'épargne.
Il est de chaque instant,
Et son veille permanent.

Il n'est pas sentiment banal,
Joies et plaisirs en festival,
Guide, lumière ou fanal
Si beau s'il est vrai et  total.


P.H.D. Octobre 2012






Jusqu'au bout de ses rêves d'enfant.

23/10/2012 09:45



Naître et déjà ressentir
L'envie d'aimer et d'être aimé.
Evoluer, lentement grandir
Et ce besoin reste entier.

Voyager...entre coups et adolescence,
Garder, toujours, ses rêves d'enfance.
Au fond de soi...l'envie d'amour,
Plus forte de jour en jour.

Premières étreintes, premiers émois
Et leurs lots de désillusions.
Au fond des yeux les braises ne flamboient,
S'il n'y reste que les brandons.

Dans le cirque de la vie
Le carrousel des sentiments,
Pousse parfois à la dérive
Nos illusions d'antan.

Bien peu de choses suffisent,
Pour qu'à néant ne se réduise
La magie des tendres embrasements,
Aux passions dévorantes.

Un regard doux tendrement échangé,
Le sourire d'une charmante conductrice.
La course de deux coeurs additionnés
L'un à l'autre, telle une force motrice.

Au soir de la vie, à l'heure du bilan,
Regard inquisiteur posé en arrière.
Pouvoir sourire à ses rêves d'enfant,
Heureux d'avoir franchi toutes les barrières.

P.H. D. Octobre 2012





Supplique à mon Esmeralda

21/10/2012 19:34



S'il te fallait un amour, belle Esmeralda,
Je me ferais ton Quasimodo, beau même moche
Jusqu'à porter la bosse pour cela
Et carillonner chaque jour les cloches.

Sonnant l'éloge de ta beauté.
En oublier ma laideur,
Juste me permettre de rêver,
Etre autre chose qu'un simple sonneur.

Oh Beauté, voudras tu poser
Tes yeux un jour sur moi.
Pourrai-je alors espérer
Te tenir dans mes bras.

Eclaire mes nuits de tes regards,
Empêche moi cette bosse vilaine,
Pour laquelle on me tient à l'écart
Et me désigne comme croquemitaine.

Esmeralda, reine d'une court des miracles,
Pose tes mains et mes nuits seront douces.
Par toi, l'amour se rira des obstacles !
Je t'en prie ! Oublie cette bosse qui repousse.

P.H. D Octobre 2012





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