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[ Introduction ] [ Découvertes ] [ Poésies ] [ Nos vieilles fermes ] [ Pages d'écriture ]
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Doux matin passion
20/10/2012 09:05
Ta peau encore chaude à peine vêtue De tes rêves brulants de la nuit, Tu étires ton corps nacré, alangui Des caresses honorant ta beauté nue. Tu ronronnes, chaton offrant aux derniers Rayons de l'astre nocturne, ta nudité Resplendissante de femme épanouie Lorsque toute impudeur s'est évanouie. La pointe de tes seins se dresse fièrement Attendant de ma bouche, ardemment, Les baisers qui rallumeront le feu Dont les braises rougeoient encore dans tes yeux. La courbe harmonieuse de tes hanches En appelle fiévreusement à mes mains, Ondulent, s'offrent et quémandent La chaleur qui t'éveillera à ce doux matin. Tes reins se donnent, tu deviens arc tendu. Ta gorge offerte aux lèvres impatientes Qui viendront y poser la douceur attendue, Laissant échapper des soupirs éloquents. Mes doigts massent avec passion Chaque centimètre de ton dos vibrant Sous l'intensité de leur dévotion A te marquer de preuves incandescentes. P.H. D Octobre 2012
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Sous le satin des draps.
17/10/2012 20:26
Chaleur toride
Sous les draps de l'été.
Satin très léger,
Mais seul...désert aride.
Envie de ton corps.
Contre moi te sentir.
Trop chaud...je transpire.
Mais t'attendre...encore et encore !
La soie de ce drap
Echauffe mes envies.
Bientot tu seras là.
C'est long...connerie de vie !
Résister devient dur.
Gagner du temps...me déshabiller.
Le boxer vole contre le mur.
Je sens mon corps respirer.
La caresse du draps...sensuelle.
Lentement...bouger...onduler.
Attiser le désir charnel.
Vas tu enfin arriver ?
Pas entendu tes pas.
Tu te dresses devant moi,
Nue comme au jour de ta naissance.
Sous le draps...se dresse mon indécence.
Pas d'excuse à ton absence,
Mais à tout prix apaiser tes sens.
Maintenant deux en ébullition,
Et le lit comme une casserole sous pression.
P.H. D. Octobre 2012
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Ma petite marchande de rêves.
17/10/2012 18:03
Ai retrouvé mon âme Aux tiédeurs de Mai. Aux mots d'une belle dame Me suis réchauffé.
Elle parlait d'un amour profond. A chaque ligne naissait l'espoir. Et mes craintes devenaient dérisoires Face au ressenti de ses émotions.
Les couleurs dont elle peignait ses poésies, Donnaient force romantisme à ses aquarelles, Transformant mes monotonies En une symphonie de nuances pastelles.
De mes mots, caresser son coeur. Qu'elle pose sur moi le bleu Intensément océan de ses yeux. Serait-ce illusion ou douce candeur ?
Pourtant j'y veux croire et je me berce D'espérer que les heures seront brêves Avant que ma petite marchande de rêves, De flèches d'amour me transperce.
P.H. D Octobre 2012
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A l'autre bout du spaghetti
16/10/2012 23:01
Faut il donc une raison
Pour un jour décider
Qu'ils sont d'autres moissons
Ayant de bien agréables attraits.
Est ce folie ou déraison
De croire que la passion
Peut renaître en dépit de l'âge.
Pour vivre sur un nuage.
De l'image laissée par le miroir
Se dire qu'au-delà des rides,
Il y a toujours un espoir
Pour que l'amour comble le vide.
La force des sentiments échangés
Valeur ajoutée à la durée.
Aux années, aux mois tendrement vécus,
La douceur de vivre vient en plus.
Il suffit d'un jour, mettre de l'eau
A bouillir dans le récipient de la vie.
Y plonger les pâtes. Manger tant que c'est chaud
Avec l'être aimé à l'autre bout du spaghetti.
P.H. D. Octobre 2012
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La petite fille au spaghetti...
16/10/2012 20:42
Petit, avec ma mère. Entrer, dans un magasin. Y acheter un simple paquet de spaghetti. Quoi de plus banal en soi que ce simple geste ? Combien de fois ne le répètera t on pas au cours d'une vie ? Ce-jour-là, j'accompagnais ma mère dans la grande surface la plus proche, dans le seul but d'y acheter du paquet de spaghetti. Après avoir chercher durant quelques instants dans le super marché, l'endroit où se trouvaient rangés les différentes marques de spaghetti, nous nous retrouvâmes ma mère et moi devant un rayon bien démuni sur lequel trônait un unique et bien malheureux paquet solitaire. En se retournant vers moi, ma mère se contenta de dire : - On aura pas bien le choix pour la marque. J'allais répondre, lorsque qu'une dame qui attendait, légèrement en retrait de nous, voulu passer devant ma mère pour s'emparer de l'ultime sachet de pâtes. Ma mère, indignée, s'interposa : - Permettez donc madame, il me semble que j'étais là avant vous ! Ce que purent se raconter ma mère et cette dame ne captiva pas mon attention, mon regard était attiré par une bien jolie petite fille, bien plus jeune que moi, dont les yeux suivaient attentivement les gestes de sa mère et de la mienne afin de savoir laquelle emporterait le précieux sachet de pâtes. Je vis ses yeux s'emplir de larmes lorsque ma mère empoigna le précieux bien et l'enfourna dans son sac, avant de se retourner vers moi : - Viens, on rentre ! Le coeur serré, j'entendis l'autre dame dire à sa petite fille : - Y en a plus...me regarde pas comme ça, j'y peux rien...! On mangera pas ce-soir ! A mon tour j'en avais les larmes aux yeux. - Maman, j'ai plus envie de spaghetti pour diner ! - Qu'est ce que tu me racontes, répondit ma mère sans même s'arrêter. - J'ai envie d'autre chose que des spaghettis. Nous passâmes à la caisse et sortîmes...
Le soir, durant le repas, je ne pouvais pas manger. J'avais le coeur trop occupé à penser à cette petite fille que j'avais vu pleurer et qui ne pourrait pas manger ce-soir, parce que ma mère et moi étions arrivé quelques secondes avant elle et sa mère... Ces images me poursuivirent de nombreuses années, à chaque fois que je m'installais à une table, chez moi ou ailleurs, pour déguster un plat de spaghetti...
Durant huit ans, vivant et résidant seul, il m'arrivait souvent de cuisiner un plat de pâtes. Elles ont l'avantage d'être vite prêtes. Un soir, assis derrière ma table, un plat fumant de pâtes devant moi, je me pris à repenser à cette petite fille, aux larmes qu'elle versait. Mon coeur se serra à nouveau. Je restais de longues minutes sans bouger. Je finis néanmoins par glisser un spaghetti en bouche, j'en attrapais difficilement un bout entre les lèvres... - Vous n'avez pas l'air d'avoir très faim, me dit une voix fine non loin de moi. Je relevai la tête pour chercher la propriétaire de la voix. Elle se trouvait juste en face de moi et tenait entre les lèvres l'autre bout de mon spaghetti qu'elle mangeait lentement, tout en me regardant. Je failli en lacher mon spaghetti de surprise. Devant moi, à quelques centimètres à peine, le visage souriant d'une très jolie dame, quelques années plus jeune que moi. Je la regardais intensément...et mon coeur bondit dans la poitrine...je la reconnaissais...elle...ma petite fille du super marché. Mes yeux lui ont souri. Elle continuait de me fixer avec dans le regard... J'ai, moi aussi, continué de mâchonner l'autre bout de mon spaghetti jusqu'à ce que.. Nos lèvres se sont touchées...Ni elle, ni moi, n'avions envie de bouger.
Aujourd'hui, nous vivons, elle et moi, toujours fermement accrochés à notre spaghetti.
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...du miroir
14/10/2012 14:44
Miroir...
Toi qui renvois de l'image
Une vision par trop imparfaite,
Considères tu me rendre hommage
En transformant la mienne de manière secrète ?
D'apercevoir imprimée à ta surface
Le doux visage d'une femme
Parée de mille grâces,
Dois-je y voir message ou blâme ?
A trop la regarder, ses traits de me pénétrer,
Sans pourtant en mon corps, rien déranger.
Je la sens prendre place, s'installer,
Et mon visage d'homme en femme changer.
Etrange passivité de ma part. Aucune réaction.
Elle me plonge dans son monde d'émotions,
Et je sens son coeur saigner sur les miennes,
Tandis que je chavire de découvrir les siennes.
Lentement, trop loin dans nos partages,
Je pose les yeux sur son doux visage
Et déjà elle vit ma vie. Je m'installe
Dans ses rêves. Elle en moi, je suis elle.
Plus rien pour nous séparer...trop fort, trop beau.
En parfaite symbiose, je me nourris
De ses rires, bois ses larmes, je vis
Trop heureux de nous savoir jumeaux.
P.H. D Octobre 2012
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Un amour...au fil du temps.
14/10/2012 11:37
Passent les jours, les semaines,
Seul l'amour ne reste le même.
Il s'ouvre, il s'épanouit,
Comme fleur s'offre au soleil qui luit.
Aux larmes du temps il s'abreuve,
Y puisant au long défilé des jours
Vitalité et forces neuves.
Devenant forteresse, inexpugnable tour.
Acceptant avec lui la symbiose,
Il ne se pare pourtant de ses rides,
Se vêt de couleurs grandioses,
Parvient même à croître en sol aride.
Graines de passion semées en jardinières
Amoureusement entretenues aux charmes d'antan
Au doux parfum de guimauve, rose trémière.
Un amour évoluant au fil du temps.
P.H. D. Octobre 2012
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Graine de rien...
13/10/2012 21:10
Ballotée tel fétu aux vents, Tu te perds dans les méandres du temps. "Graine de rien" errant entre univers et néant. Te poser ! Mais le veux tu vraiment ? Flotter, planer dans l'inconnu infini, Vivre, mais traverser d'éternelles nuits. Te cacher pour échapper à l'ennui, Parce que le monde n'est plus de tes envies. "Graine de rien" éprise de liberté. Etre aimée sans te vouloir enfermée. Tu donnerais jusqu'au tout de toi-même Contre la sincérité d'un "je t'aime". "Graine de rien", quel prix donc a t elle, Cette liberté qui te semble infidèle, Que pour courir l'espace en tes rêves Sans jamais te consentir de trêve ? Trouveras tu le temps de te poser ? Pourras tu un jour te laisser aimer ? Accepteras tu de sacrifier ta liberté Contre un véritable amour en guise d'éternité ? "Graine de rien"...si grande...si chère à mon coeur. P.H. D Octobre 2012
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...comme une chaude caresse...
12/10/2012 21:33
L'un contre l'autre, allongés,
Sans parler, sans bouger,
Le pur plaisir d'un peau à peau,
Sans qu'il soit besoin de mots.
Ton haleine, chaude, dans mon cou,
Elle me parle, me dit tout.
Elle me raconte tant de douceurs.
Elle me traduit tes silences.
Elle m'interprète tes absences,
Lorsque tu parts tout la haut,
Y fouiller dans tes malles.
Tu retires et déballes,
A la recherche de mots,
Dont tu choisiras les plus beaux,
Pour les peindre aux couleurs
Arc en ciel ou bonheur.
Oui, tu choisiras les plus beaux,
Ceux qui provoquent mes rêves.
Quelle douceur que cette chaude caresse,
A laquelle je m'abandonne et me laisse.
P.H. D Octobre 2012
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Mes silences...
10/10/2012 15:38
Pourquoi les silences...mes...
Surtout pour ne pas dire,
Surtout pour ne plus souffrir.
Pour avoir trop dit "je t'aime"
On a voulu me punir.
Pourtant rester droit...et tenir.
Aujourd'hui...il y a TOI...mon avenir,
Et peu a peu je me sens faiblir.
Mais me taire...ne rien dire.
Te regarder...être là.
Chercher des mots. Hélas !
Ne pas les trouver. Soupirs.
Admirer ta silhouette.
Par plaisir y poser les yeux.
M'en sortir par une pirouette,
Car me savoir, tu le veux.
Mes silences te troublent.
Aux interrogations muettes
De tes lèvres, rester inerte,
Ne pas me trahir...rester inaccessible.
Mais il faut que tu saches...je le veux.
Mes silences, pour toi sont des mots d'amour
Que mon coeur te dit avec les yeux.
T'aimer...ton amour...mon seul secours.
P.H. D Octobre 2012
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