Lassé de l’image démodée du super étalon,
L’homme pourrait se montrer d’une autre façon.
Romantique et sensible rendrait l’image plus belle,
Loin de celle du bellâtre aux prouesses sexuelles.
Je ne suis point Don Juan, moins encore Casanova,
Mais les mots de l’amour sont trop souvent les mêmes,
Et mon image d’amant ne pâlira ni ne souffrira,
Si je change les mots qui conduiront à l’hymen.
Le coeur de l’aimée souffrirait avec grand plaisir
D’entendre de ma bouche les mots pour lui dire :
Avec toi à mes côtés je me sens meilleur devenir,
Toi, la source de mes envies, tu me pousses à grandir.
Le bonheur pour moi, c’est de voir sur tes lèvres,
Ces sourires qui sont comme autant de témoignages,
Que de toutes les contraintes de l’amour, tu te libères.
Pour nous l’amour ne sera pas prison, cela me soulage.
Et si un jour, par malheur, toi ou moi faisions trahison,
Pouvons nous nous promettre d’avoir assez de raison,
Pour trouver à notre faute une bien éphémère passion,
Qui amènerait nos coeurs a éprouver de la compassion.
Ensemble, toi et moi, re-conjugons le verbe aimer,
Supprimons en ce conditionnel présent « t’aimerais »
N’en gardons qu’un futur très simple ‘t’aimerai »,
Et traversons, côte à côte, la vie sans nous retourner
