En coordonné dentelle je te chuchoterais des mots charnels

En body à fleurs je ferais un bouquet de mots moqueurs ou « mots cœur »

En caraco vert amande je t'offrirais les mots que tu quémandes

En combinaison de cuir je te soumettrais des mots pour te punir

En guêpière blanche je te conterais des mots démon avec un sourire d' ange

En culotte de coton rose je te déclamerais ma prose

Dans un boxer moulant je cacherais des mots pour toi brûlants

En cache sexe bonbon je t'offrirais des mots friandises polissons

En tangua tenu à l'oreille je te susurrerais des mots crus

En shorty ultra mini je te servirais mes mots en poésie et je te ferais:
L'apologie des mots en string
 

L'Antique et Eos sous le chêne

Assise sur le rebord de la fenêtre laissant le soleil chauffer doucement son visage et ses jambes , elle contemple le paysage verdoyant alentour....La vue porte loin. Le paysage est plat seul un chêne sessile presque millénaire (...enfin elle aime à le croire ..) mesurant plus de vingt mètres , cela pas de doute , se trouve à cinquante mètres face à « Eos  »son nom de peintre et oui elle adore l'aurore . Aujourd'hui elle pourrait aussi se nommer « Amphitrite » puisque vers la mer son cœur est tourné...
Ce grand chêne toujours elle admire . Différent selon la lumière et les saisons, pourtant toujours le même il reste le point de mire de ses rêves..... c'est à lui qu'elle confie ses secrets c'est encore vers lui que la conduisent en premier ses pas lors de ses promenades.
Eos, l'enlace à la moindre occasion mais elle n'en fait pas le tour et cela la réjouit , elle tourne autour de lui, le touche , le caresse, pose ses joues contre son écorce rugueuse pour sentir et faire entrer en elle cette puissance inconditionnelle qu'il lui procure . Lovée contre lui toujours pieds nus elle se retrouve loin dans des débuts de création dont cet arbre sait si bien parler , lui dont les racines puisent en cette terre depuis si longtemps.
Des débuts de l'humanité nous n'avons que les connaissances manuscrites...qui ont été tellement traduites.....Mais ce chêne-là raconte la Nature toute sa puissance au fil du temps et elle y ressent ce lien indéfectible qui la lie à l'univers....elle pose son chevalet contre le tronc...Elle l'écoute..Sa toile se pose, ses pigments , ses pinceaux ….Eos n'est plus à cet endroit précis ...l'arbre parle de ses frères ailleurs loin d'ici, de mer, d'autre horizon …..il lui conte à sa façon d'autres endroits et elle y est............
Elle ... voit...peint ...Pinceaux, doigts, chiffons, tout se met en marche comme happé par ce qu'elle ressent..... elle ne sait ce qu'elle peint, elle est sous l'influence du chêne il conte , elle transcrit sur toile sans voir....sans savoir....des heures....des heures....le temps s'écoule doucement.
Tendrement, amoureusement entre sa sève érudite à lui qui entre en elle ...ses mains qu'elle ne cherchent pas à contrôler avec cette nette impression d'être guidée.... Ce regard qui n'est pas exactement posé plutôt qui survole un tout....
Ils sont en communion...en osmose....plus rien ...que de la beauté pure.....
Eos ne voit pas les gens passer, elle n'entend pas leurs commentaires, elle n'est plus dans cette dimension.............Elle fait corps avec la nature. Un de ses pieds est sur le tronc du chêne et il y restera jusqu'à ce qu'ils aient fini leur histoire....sans crampes.
Eos sent un bras l'entourer... elle est divinement bien. Les couleurs sont sur la toile posées, un bras de mer...simplement... Un ciel orageux très bas et ce bras qui n'en finit pas de la réchauffer... elle vient de terminer un paysage qu'elle n'a jamais vu ….mais qu'elle connaît de l'intérieur …...d'elle même...depuis toujours...
Eos prend un peu de recul, s'éloigne de quelques pas toujours entourée de ce bras...
Une chose peu banale …. Sur sa toile un chêne en plein milieu ..du...bras de mer...Peinture surréaliste? elle retourne à son arbre en souriant...à l'instant où elle le touche , une sensation à son oreille... un murmure lui arrive directement de ce « membre » qui l'entoure c'est quelque chose de très ancien ,un dialecte qu'elle ne comprend pas...mais elle le traduit ainsi : «  Pourquoi avoir posé un chêne en milieu d'eau? il n'existe et ne peut exister en cet endroit...»
Eos: Et toi qui es tu? Connais-tu cet endroit?
L'Antique: Depuis la nuit des temps je suis ici et là..
Eos : Ne crois-tu pas que malgré tout ce que tu sais ...d'autres perspectives peuvent se produire ?
L'Antique: Pour qu'un chêne puisse pousser aux travers des eaux?
Eos: Oui, nouveaux pouvoirs de déesses helléniques....aujourd'hui ..de déesse Eos je me transforme en...Amphitrite........alors …je peux si je le désire ….déposer mon arbre ou il me plaira qu'il soit! Et même lui offrir de belles fleurs et des fruits improbable..... que seul l'amour absolu connaît......
... Que répondra l'Antique?
…...............................................Vous le saurez certainement dans une suite....

Papillonmystère
3 septembre 2011

Beau village haut perché, cher Castellet
Devant l'antre de Marie Laure, arrêt
Nous trois, main dans la main
Laissons nos yeux posés sur les parchemins
Nos larmes trahissent nos émotions

Jo, Paul et Do joli trio d'écorchés
Amour, amitiés, mélangées
L'amour a su s'effacer devant tant d'amitié
Tout à son honneur... je sais que nous l'avons étonné

Mais ce grand cœur a su comprendre
Ce qui depuis longtemps nous unit
J'en suis heureuse, il m'a conquise
Difficile pour un homme de ne pas se méprendre

Toutes deux sommes entrées nous laissant emporter
Silence... chacune de nous absorbée
Puis... sourire, nous savons où sont nos préférences
À l'amitié... Parcourant les mêmes mots, une évidence

"Pour toi" est, par toi, le poème choisi
Une certitude, je te connais si bien Josy
De longues années de pratique d'une amitié sincère
À tracer l'autoroute et les chemins de traverse

Par ce poème offert tu laisses la marque d'un je t'aime
Par celui que je t'écris j'en fait de même
Entre nous des fous rires incontrôlables
Et de fortes émotions si palpables

Tu es mon amie pour la vie et tu le sais
Nous savons lire en nos cœurs à jamais
Petite sœur je te sais si amoureuse
Rire te va si bien, je te veux heureuse…

Papillonmystère
20 août 2012

Corps demi-nus sur sable blanc,
Allongés, alanguis sous soleil levant,
Prostrés dans le repos d'une longue nuit,
Sous le feu des étoiles, amants et unis.

Coeur à coeur se tenant la main,
Leurs lèvres fredonnent le même refrain,
Celui qui promet mais sans faire de promesse,
Seul l'amour et une éternelle jeunesse.

Deux vies blessées, deux destins réunis,
Deux êtres encore par l'amour étourdis.
Côte à côte, préparant leurs lendemains,
Unissant leurs pas sur les mêmes chemins.

Parmi les grains de sables, cherchent des toujours,
Qu'ils se répèteront comme des preuves d'amour,
Espérant l'un et l'autre se convaincre,
Qu'eux seuls peuvent tout vaincre.

Tendre nuit d'amour sur sable blanc,
Douce chaleur aux coeurs des amants.
Les yeux encore illuminés des lueurs d'étoiles,
Ils dressent l'épure de leur plus belle toile.

P.H. D. Août 2012

L'instant se fit une île...
Un tout presque subtil.
Un instant de flottement dû au hasard?
Dans un immense endroit...le nul part..
Un terrible choc, un éclat venu d'une autre ère
Qui ne peut être étincelle éphémère..
Serait-ce rêve?
Je chute, me relève et déambule
Restant toujours sur le fil du funambule...
Continuer de boire ce vin jusqu'à la lie
Tituber sans alcool, attendre l'hallali..
Le vouloir encore et encore...
Serait-ce rêve?
Douceur, langueur, sublimation, effusion
En rêver... À se voir perdre la raison
Il en sera ainsi en ces si longs jours
Mais long ne rime pas avec toujours...
Arriveront pour nous après les silences...
Les joies exclusives d'appartenance
serait-ce rêve?
Entonner ensemble cet hymne sans banderole
Mourir de plaisir dans de merveilleux rôles
S'enivrer de baisers apaisants et de langueurs
Nous retrouver tous deux en apesanteur...
Se laissant glisser dans les remous de l'abandon
En attendant....Laisser couler l'eau sous le pont
Serait-ce rêve?
S'attendre pour s'élever hors horizon...
Nous retrouver au delà des saisons
Sans question, sans doute ....en une clarté infinie
Respirer..vivre.. frôler l'agonie...
Se noyer dans les gouffres de ce désir
Tournoyer...se figer ...et repartir..
Serait-ce rêve?
Passer d'angoisses à réelles frénésies
Ne pas rester de glace ..attendre l'éclaircie
Avoir foi en soit... sans mourir de chagrin
Savourer ces délices comme on se lance sur un tremplin
se savoir loin ...mais être présents à jamais
Dont nos yeux et nos cœurs à l'infini seront les jours de Mai
….. Un beau ... Rêve... en... Sursis...
Papillonmystère
26 Aout 2011

L'oiseau blanc survole la piscine
Allongé je tends mon corps aux rayons chauds
Les yeux clos sur le transat je m' enracine
Départ imminent pour ma galaxie «...2D LÀ-HAUT... »

Une plume tourbillonne et se pose sur un de mes cils
Agréable caresse, je souffle légèrement la déplaçant
Plume vole sur commissure des lèvres, l'imagination est fertile...
C'est tes lèvres rondes et chaudes que je sens en l'instant

Je croque pour faire perler une infime goutte de toi
J'attrape doucement cette plume la trempe dans ton sang
J'écris trois lettres ... juste ces trois lettres Toi, Toi...
En émoi je m'égratigne doucement avec les dents


C'est ma liqueur qui se dépose maintenant sur ta bouche
Cette plume devenue rouge de toi et moi
Sous mon sein gauche maintenant se dépose, pour que ton cœur elle touche
Quand elle t'atteindra tu sauras que c'est juste moi, pour toi...


Le bel oiseau me fixe à présent ses yeux plongés dans les miens
Il attend patiemment que mon parfum s'infiltre
Sur le cadeau qu'il vient de déposer sous mon sein.
Délicatement tenant la plume en son bec il fend ce filtre

Se transformant en onde , absorbant l'espace entre toi et moi
Emportant ma chaleur et la tienne ainsi mélangées pour qu'elles t'arrivent
Sous forme de mail, où d'un baiser chaud de moi à toi
Comme un poème de vérité qui nous enivre

Bel oiseau emporte mes traces de peut-être
Bel oiseau rappelle lui que je n'oublie ses mots
Bel oiseau reviens-moi avec ses peut-être
Bel oiseau fait lui ressentir que l'apesanteur entre nous est si chaude....

Publié: 30 juil 2011 à 13:09 Citer Et ton bel oiseau m'a fait voyager très loin.... J'ai adoré ce texte ! Merci Domy Signaler   On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser.. Antoine de Saint Exupéry - Le Petit Prince

Didier Impossible d'afficher l'image Statut: Hors ligne   Statistiques de l'utilisateur 45 poèmes Liste 1093 commentaires Membre depuis 12 janvier 2005 Dernière connexion 4 août   Publié: 30 juil 2011 à 15:01 Citer Ouf ! Magnifique, quelle densité d'émotion je ressens en lisant ces lignes. Signaler

pyc la nature est peinture, la vie est poésie...maison de Monet à Giverny.     Statut: Hors ligne Statistiques de l'utilisateur 838 poèmes Liste 12618 commentaires Membre depuis 29 novembre 2004 Dernière connexion 6 août   Publié: 31 juil 2011 à 10:58 Citer "Bel oiseau emporte mes traces de peut-être Bel oiseau rappelle lui que je n'oublie ses mots Bel oiseau reviens-moi avec ses peut-être Bel oiseau fait lui ressentir que l'apesanteur entre nous est si chaude...." Une fin magnifique de poésie, qui fait rêver le lecteur...c'est exprimé avec une pureté, une légèreté qui nous touchent profondément...L'amour, sous ces mots, est grand ! J'ai aimé suivre cette plume, chère poète ! amitiés très sincères. pyc. Signaler

Bernylys Sous mes pétales d'amitié, j'étale mes rimes et les fais voler     Statut: Hors ligne Statistiques de l'utilisateur 107 poèmes Liste 2794 commentaires Membre depuis 24 septembre 2010 Dernière connexion 16 juillet   Publié: 1er août 2011 à 20:58 Citer Beau voyage, bel oiseau, belle plume... Merci pour ce voyage. Amitiés Signaler   Enfant, je rêvais d'une vie meilleure; adulte, je rêve d'un monde meilleur.

Papillonmystere Je suis entré en mon chemin intérieur et aujourdh'ui je vois     Statut: Hors ligne Statistiques de l'utilisateur 124 poèmes Liste 2251 commentaires Membre depuis 30 avril 2011 Dernière connexion 6 août   Publié: 2 août 2011 à 20:01 Citer Citation de Anna Et ton bel oiseau m'a fait voyager très loin.... J'ai adoré ce texte ! Merci Domy merci Anna j'ai eu ce que je voulais qu'il fasse voyager très très loin Signaler   Je suis un grain de sable blanc qui se soulève au vent des émotions

Papillonmystere Je suis entré en mon chemin intérieur et aujourdh'ui je vois     Statut: Hors ligne Statistiques de l'utilisateur 124 poèmes Liste 2251 commentaires Membre depuis 30 avril 2011 Dernière connexion 6 août   Publié: 2 août 2011 à 20:02 Citer Citation de Didier Ouf ! Magnifique, quelle densité d'émotion je ressens en lisant ces lignes. Ouf!!! il est arrivé à bon port ... j'avais tellement peur qu'il ne s’égare.

Une grande plaine, la musique enchanteresse d'une flûte de pan. Le ruissellement de l'eau de ce petit ruisseau. Je capte une note...Puis deux...mon cœur est gros, mon cœur est lourd. Pourtant que ce paysage est merveilleux....du bleu, du gris, du vert....l'immensité est là .Sous mes "ailes-glissantes" doucement des sensations affleurent. J'admets je suis envoûtée...ensorcelée...Et captivée. Je monte, je monte, je plane. Partir maintenant sur une note de guitare. Des nuées d'insectes fredonnent d'une voix mélodieuse. Ils batifolent. La douceur m'envahit, la chaleur se diffuse que c'est doux...
Apaisant, je m'alanguis. Je flotte au gré, du vent, du charme, je repose. Haut, haut, si haut je plane...Loin... loin...au-dessus de ce vide attirant, déconcertant. Loin de ces turpitudes...Ce bruit. Légère...je suis si légère. Petite... si petite dans ce grand univers. Un point, et pourtant rien ne peut m'atteindre...en cet instant-là. Je respire à plein poumons, plus d'air encore plus d'air, je me nourris me gave d'oxygène....cette beauté, ces douceurs m'émeuvent.
Arrive cette voix si lointaine, si absente pourtant si présente...Si familière. Le temps coule, s'écoule sans importance..doucement..doucement en mon paradis.

Que me dis-tu? Je t'aperçois sur fond flou...Le vois-tu toi aussi? Oui comme cela Approche, approche toi..viens. Viens plus près...tout près je te tends la main. Tu souris...tu dis que c'est fou, mais la folie est partout et surtout on s'en fout!!!
Viens te blottir, vole, survole ...écoute avec moi ce que personne n'entend.
Viens trouver avec moi ce doux bruit..celui qui nous enivre.
Viens partager ces richesses, cette ivresse, ce tout qui ne se monnaye pas.
Ce tout qui se cultive, mais dont nous ne devons rien attendre que ce qu'il veut bien nous donner...
Ne rien prendre pour soit. Seulement admirer, se nourrir, de cet instant de poésie, d'absolu, de découverte.
Goûte avec moi ce sucre reste en lévitation en apesanteur sur ce fil...Ne tombe pas, retiens toi...Ferme les yeux … ne tombe pas ,reste...reste.
Surtout ne pas bouger, ne pas se réveiller, rester...ne pas se désenchanter.
Toi et moi contre...tout contre...harmonie, combinaison fétiche que nous deux...
Créons notre propre symphonie comme ce merveilleux morceau.... choisi...Tout comme nous choisis.
Chut... chut... notre rêve est merveilleux enfermé dans notre bulle cette bulle qui se nomme toi et moi
Papillonmystère
21 Juillet 2011

De certitudes en incertitudes je me ballade
J'aime ouvrir mes fenêtres sur des demains
Ensorcelant grisants, invitant en moi le non palpable
Dans une grisaille de certains matins.
...ce demain..
Essayer d'appréhender cet improbable
Aussi illusoire qu'un ange peint
Ce néant, par nos pensées a souhait malléable
Cette chimère inventée par l'être humain
….. ce demain
Qui ferait couler miel de grands érables
Pour ouvrir mes guillemets et mes parenthèses
Sur des envies qui sont peut être condamnables
Mais qui restent mes ...hypothèses.
…...........ce demain........
Papillonmystère
19 Juillet 2011