Lorsque la nuit nous oblige à la fraîcheur des draps,
Y plonger avec délice, répondre à l’appel de nos bras.
De nos esprits s’évanouissent les peurs d’autrefois,
Celles qu’il nous fallait vaincre seuls, toi et moi.
Au travers la chaleur de nos corps étroitement enlacés,
Echangeons nos ondes d’amour, faisceau dense et compact,
Sans cesse entretenu par nos lèvres et au moindre contact
De nos doigts fiévreux et amoureusement empressés.
Matin câlin et connaître l’indescriptible extase du réveil
Ouvrir les yeux sur nos tendres sourires. Pure merveille !
Doux éveil de nos sens au sortir de nos nuits de sommeil
Que d’entendre « Amour, je t’aime » d’une tendresse sans pareille.
Café chaud et sucré, dégusté immobiles devant la fenêtre,
Voir notre lune lentement sous nos yeux disparaître.
Joue contre joue attendre le soleil paraître.
Emouvant tableau que cet amour figé de deux êtres.
P.H. D. Août 2012
