Dominique
(Juillet 2012)
 

Dominique

(juillet 2012)

Entre réflexion (intense) et détente.

Endroit calme et reposant (de la Loire) pour les amateurs de voiles, baignades ou promenades au bord de l'eau.

Pour toi
Jamais ne serai père de tes enfants,
Mais de ton amour le confident.
Ami ou frère, selon, mais surtout ton amant,
Seul et unique orfèvre de ton diamant.
Pour moi
La douce et tendre fée de mes nuits,
Unique et seule inspiratrice de mes envies.
Ta main sur mon coeur, geste simple, apaisant.
La caresse de tes lèvres. Oh délicieux tourment !
Pour toi
De tes nuits, j'aime a en être le veilleur.
Ton souffle paisible me traduit la plénitude,
Où tu sembles trouver une reposante certitude.
Gardien de ton âme, de moi j'y donne le meilleur.
Pour moi
La chaleur de ton corps, sur ma peau l'imprimer.
La retenir à jamais, afin de ne pas l'oublier.
Au bleu de tes yeux, un autre regard sur le monde.
Toi, mon irradiant soleil, qui de bonheur m'inonde.

P.H. D. Septembre 2012

Madame, vous écriviez déjà de si jolies choses,
Et je passais mes nuits à déchiffrer votre prose.
Timidement j'osais espérer votre amour,
M'encourageant aussi à étaler le mien au jour.

Madame, votre coeur hélas, était déjà pris,
Alors que, pour vous d'amour je me sentais transi.
Sans ménager ma peine afin de vous l'écrire,
J'espérais encore à vous faire fléchir.

Madame, enfin un jour à m'aimer vous pensâtes,
A votre amour je trouvais une ferveur douceâtre.
Vous, qui encore hésitiez entre deux,
Lequel de nous deux, de vous, était le plus amoureux.

Madame, je pris conscience que vous l'aimiez, lui.
Depuis si longtemps il était votre ami.
Le coeur brisé, l'âme vide, je m'en fus,
Vers une solitude égale à la mort. Vous n'avez jamais su !

P.H. D. Septembre 2012

J'aime à me promener dans cette forêt magnifique
Avec toi elle est devenue magique
De ces hautes falaises en schiste je me penche
Observant des heures durant ce vide où je m’épanche


Je sais pertinemment que tu préfères la mer
Mais moi c'est elle que je préfère
En toute saison la forêt est mon royaume vert
Quand tu y es avec moi elle me chuchote des vers....

Ensemble dans cet univers tu es mon roi
Et tu emportes ta reine avec toi
J'écoute le chant de la cascade...
Et je grimpe ...même plus... j'escalade

Et toi dis-moi à quoi penses-tu
Quand tu viens voler un baiser à mon insu
Que ton menton se pose sur mon épaule
Pour qu'au plus près nos corps se frôlent

Papillonmystère
7 nov 2011

La toile blanche est posée prête à accueillir mes moindres aveux
Je vais lui offrir la confession de ton mètre soixante-treize
Transformer sa surface, oser te peindre toi... surtout tes yeux
Habiller la surface immaculée, me sentir à l'aise

Griffonner d'abord quelques traits succincts
Laisser les crayons aller au gré de mes pensées
D'abord croquis noir et blanc sans destin
Ensuite ajout de couleurs à peine diluées

Peindre tes cheveux noirs agrémenté d'une savante pointe de sel
Donner à ta peau une couleur ensoleillée et un grain affiné
Laisser courir le pinceau le long du cou en le caressant comme s'il était réel
Il faut que ton odeur vienne enivrer mon nez


S'arrêter sur tes yeux, leur donner cette profondeur
En épaississant les cils pour sentir l'âme sans effort
Puis transpercer l'iris de ce marron frondeur
Le regard... le plus difficile... Ce qu'il y a de plus fort

Descendre jusqu'à ta bouche, remplir les moindres recoins de tes lèvres
Leur donner l'éclat qui saura les illuminer d'un sourire parfait
le nez un peu rond... ouf... les pommettes sont prêtes !
En reculant j'admire... oui... oui j'admire ! L'effet !!!

Allez, allez la suite (dis-tu !!!)… Comme tu es impatient !!!
Mais non... non je ne prends pas la fuite...
Je prolonge la couleur de ta peau j'avance tout doucement
Formant tes pectoraux... m'attardant sur cette suite...


Ton corps sous les pinceaux prend un aspect ferme et doux
Je recouvre tes bras croisés, et ce jusqu'au bout de tes doigts
Ta peau devient veloutée donnant l'envie d'en croquer un bout....
Au travers de cette toile je t'aperçois !!!

Allez... allez... le pinceau reprend sa course le long de ton ventre
Les ombres déposées le laissent apparaître à peu près bien dessiné
Enfin je viens de la pointe... enfoncer ton nombril bien au centre
La route est sinueuse mais terriblement appréciée

La teinte recouvre tes cuisses pleines de tonicité
Leur blancheur s'estompe sous les pigments
Tes muscles semblent saillir sortis de mes pensées
Sans aucune modestie... effet stupéfiant !!!

Puis viens le tour de tes mollets, tes chevilles et tes pieds
Voilà mon « œuvre » achevée... pratiquement
Je cherche un décor où je pourrais t'installer
Écoute mes envies les plus profondes et mes sentiments

Je peindrai un fond couleur de mer et de ciel
Peut-être même un coucher de soleil...
Je peaufine les détails pour moi si réels
Mais... finalement je te déposerai sur notre lit de merveilles

Je peux te créer avec mes doigts mais non te donner de volume
Je peux inventer, rêver, planer sur ma toile... mais
Pour que ton corps ne soit plus celui d'une plume
Il te faut être à mes cotés à jamais....

Papillonmystère
27 septembre 2011

Tiens ma main, tiens ma main
Le bonheur saisissons le
Tiens ma main arrivera demain

Aie confiance, aie confiance en nous
Tiens ma main, tiens ma main
Aie confiance , aie confiance en nous
Tiens ma main arrivera demain

Sois patient, sois patiente apprivoisons le temps
Tiens ma main, tiens ma main
Sois patient, sois patiente apprivoisons le temps
Tiens ma main arrivera demain


Aujourd'hui pour nous le temps est en gestation
Tiens ma main, tiens ma main
Aujourd'hui pour nous le temps est en gestation
Tiens ma main arrivera demain

Des baisers d'automne pour un anniversaire
Tiens ma main, tiens ma main
Des baisers d'automne pour un anniversaire
Tiens ma main arrivera demain

Bientôt la merveilleuse saison nous offrant l'unisson
Tiens ma main, tiens ma main
Bientôt la merveilleuse saison nous offrant l'unisson
Tiens ma main, demain n'est plus très loin...




Inspiré du bonheur est dans le pré de Desnos

Papillonmystère
26 septembre 2011

L'argile cette terre vivante constituée de très petites particules .
Gorgée d'eau elle se transforme en une superbe pâte plastique...
Elle est terre glaise imprégnée d'humidité , entre les mains et l'âme de l'unique homme qu'elle aime et qu'elle désire ...
Ces mains de virtuose la malaxe, lui triture l'esprit, lui imprègne le corps avec dextérité, passion, égard et tendresse sans faux pas.
Entre cette terre d'amour et ce maestro de la perfection la connivence a un pouvoir détonnant. De simples gestes deviennent summum aboutissement de créations intenses.
Entre ses mains naît poterie égyptienne....féminité splendide...sculpture fragile, objet précieux.....rien que par la pureté du geste...rien que pour le plaisir des yeux...rien que pour élever l'âme à son paroxysme........
Se laisser malaxer...couler....sous l'emprise de ce sculpteur à sa mesure.
Quel félicité de se sentir vibrer sous les mains d'un tel artiste, de mains expertes.
Les mains et l'esprit de ce perfectionniste orgueilleux sont totalement obsédés par cette matière chaude....douce …..... qu'il veut posséder à toutes heures....
Cette matière vivante onctueuse qui accepte tout ...même certaines imperfections.........Au grès..à ..loisir elle se recroqueville ….devient juste fluide....sans aucune forme... redevient boule en attente d'une nouvelle création lorsque le maître reviendra ….....pour l'homogénéiser à nouveau.
Patiemment........patiemment....lentement ….amoureusement pour qu'elle subisse et lui fasse subir à nouveau tous les délires de la création........ Qu'a nouveau terre et eau se mélangent qu'ils redeviennent osmose ….elle entre les dons qu'elle ressent en lui....lui avec cette pénétrante chaleur dont il ne pourra plus jamais se passer...
entre eux une histoire unique

Papillonmystère
23 septembre 2011