Passent les jours, les semaines,
Seul l'amour ne reste le même.
Il s'ouvre, il s'épanouit,
Comme fleur s'offre au soleil qui luit.
Aux larmes du temps il s'abreuve,
Y puisant au long défilé des jours
Vitalité et forces neuves.
Devenant forteresse, inexpugnable tour.
Acceptant avec lui la symbiose,
Il ne se pare pourtant de ses rides,
Se vêt de couleurs grandioses,
Parvient même à croître en sol aride.
Graines de passion semées en jardinières
Amoureusement entretenues aux charmes d'antan
Au doux parfum de guimauve, rose trémière.
Un amour évoluant au fil du temps.
P.H. D. Octobre 2012