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[ Introduction ] [ Découvertes ] [ Poésies ] [ Nos vieilles fermes ] [ Pages d'écriture ]
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Ma dérobade
05/08/2012 22:23
L'encre coule, et coulera toujours tant que dans mon corps l'encre rouge ne se figera...pas.
Mes doigts glissent sur toile ou sur papier. Moins j'ai de mots à dire plus j'en ai à écrire ou à peindre.
J'aime mes instants silences. Ces doux instants hors corps ...hors conscience .Moments doux et si...plaisants. Introvertie? Certainement pas, mais je n'ai besoin que de papier, de crayons, de peinture ou d'un clavier pour m'échapper...échappatoire écrit ou peint mon meilleur credo celui que j'ai dans la peau . Tourbillon de peinture, tornade de mots ou noyade en phrase. Certains me pensent vaniteuse ou égocentrique. Pourquoi pas!!! Peu importe ce que pensent « certains » je fais ce que je veux ...Et oui je suis une drôle de nana ...mais ça me va!! pas vous? Ah bon!
Papillonmystère
12 Déc 2011
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Onguent et venin
05/08/2012 22:07
Quel bel onguent que la parole pour celui qui vous écoute et n'attend de vous que ce qu'il a envie d'entendre
Si vous savez le lui donner il va se régénérer et saura vous en remercier
Aux travers de mots doux nous nous rassurons, nous nous admirons,
C'est le réconfort
mais lorsque la parole devient venin
nous aimerions être très très loin!!!
Ce poison qui s'immisce dans nos veines, qui y creuse son chemin
Nous absorbe, nous étouffe. Pourtant lui aussi peut être un bienfait...
C'est avec lui que nous nous surpassons, que nous construisons notre espace
Que cela nous ravisse ou nous angoisse
Toutes paroles restent utiles
je sais que les paroles peuvent être meurtrières
Mais aussi que les non dits sont des tueurs involontaires
Papillonmystère
30 Juin 2011
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Papillon
05/08/2012 21:53
Papillon d'un jour qui butine sa vie, ses choix ses envies de plus, toujours plus d'espace.
De la rosée il va naître , sortir de son cocon où il commence à être entravé
Ses ailes encore collées, il va les laisser sécher en attendant de s'envoler.
Dans l'altitude il va se reconnaître
Son passé il vient de l'oublier, enfermé dans un milieu qui n'était pas le sien. Aujourd'hui sans bruit
Sans cri il s'enfuit plus haut, il s'élève. Il ôte doucement les derniers poids
Qui vont le faire s'évaporer vers sa chère liberté.
Douce chaleur matinale où il virevolte
Il apprend seul à capter et apaiser sa propre révolte
A composer toutes ses notes.
Il se sent vivant en vibrant de toutes ses couleurs, il a un grand besoin d'ailleurs et de chaleur.
Au point culminant, il se repose. Doucement lové entre des pétales de roses.
Il laisse au vent le soin de faire frémir ses ailes soyeuses, dans l'attente d'une journée généreuse
Sans pluie, pour qu'il puisse contempler toutes les beautés, mais avec un vent léger qui à lui seul est liberté.
Il vole ,survole ,côtoie les hauteurs du ciel, toujours dans la plus haute discrétion il ira cueillir son miel.
Bercé de musique naturelle et de couleurs d'aquarelles.
Il est impressionné, il ouvre grand les yeux
Il sait qu'il n'aura pas assez de temps pour le merveilleux. mais il est serein, il sait ce qu'il veut.
Tout percevoir, tout sentir, tout rassembler en mille lieux
Il va faire des tours et des volutes, pour le bonheur d'un seul jour. Il est une merveilleuse palette de couleur ,d'apesanteur et d'infinie solitude.
Qui l'aideront à atteindre ses buts.
Éphémère il le sait, il l'accepte
Les instant forts c'est de ceci qu'il est adepte...
Papillonmystère
7 Mai 2011
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Quand le fantasque rejoint le réel
05/08/2012 21:41
lls parlent fort, remuant gesticulant, La tension est très basse, que se passe-t-il ? " Elle" entre en coma. Le sang afflue en continu, plaie béante. Il faut pomper, suturer, avoir les yeux rivés sur les monitorings. "Elle" n’a pas vingt ans, tout paraissait si simple, Intervention banale, Césarienne. "Elle" met au monde son premier enfant.
les médecins:
" Qu’avons-nous omis?" Vite, vite s’activent les hommes en vert.
" Plus une minute à perdre, électro il n’y a plus le choix…On la perd, elle s’en va….Dépêchez-vous !!! ordonne froidement le praticien.
« Elle » sur cette table froide. Oui son corps entre les mains de médecins compétents, entend tout de leurs conversations …….Mais déjà elle est loin et complètement détachée. « Elle » est montée à la hauteur du plafonnier. Là, en dessous, les lumières sont trop crues.
Elle n’en peut plus… de les voir s’acharner sur son corps. Deux grammes de ceci, une pulsation électrique, des cathéters encore…encore……
Tiens… quand elle est descendue au bloc « Elle » n’avait pas vu qu’ils étaient Cinq, ni cette élève affolée avec ce teint blafard derrière son masque….
Qu’est-ce donc qui s’échappe de ce corps, Son âme ? « Elle » ne se pose pas cette question en l’instant les observant du haut du plafonnier …Elle rayonne. Sachant aussi que ce corps inerte est le sien.
Mais elle est si bien là……….reposée. Enveloppée de cette chaleur si intense…et si belle.
Elle :
« Laissez, arrêtez, ne voyez vous pas que je suis si haut. Pourquoi vous obstiner à ranimer …cette enveloppe vide….laissez-moi aller…tout est si beau... la route s’ouvre.
Je veux voir, savoir ou elle m’emmènera. Ah ! Qui es tu toi sur cette bicyclette bleue. Viens-tu me chercher ? Est tu là pour m’ouvrir cette route de douceur ? Nous ne nous connaissons pas….pourtant…pourtant il me semble que si…. »
L’enfant :
« Non effectivement pas encore, je suis venu faire une ballade. Je ne sais si tu m’as appelé ou si c’est moi qui savais….Nous devons nous rencontrer dans un certain nombre d’années J’habite quelque part.
Je sais que je ne me souviendrais plus de cette entrevue. Mais toi un jour tu m’en parleras… Alors il est temps pour toi de redescendre……….Malgré la douleur dans ton corps qui va arriver. Tu te dois de le réintégrer
Vas descends, tu sais qu’il le faut
Elle : « Oui je sais……mais reste encore… explique moi….. »
Il s’est retourné, Ils se sont souri …………..et il disparaît doucement… plus qu’un petit point ….qui disparaît…disparaît……
Stop ! Tout se brouille, tout redevient noir…. Elle se sent redescendre dans ce corps, y retrouve sa place …….. Les spots recommencent à l’aveugler…elle crie de l’intérieur, aucun son ne peut sortir de sa bouche. Le tubage lui arrache la gorge, elle veut ouvrir les yeux, mais ne le peut. L'anesthésie est encore là …forte…. Elle voudrait leur dire de se taire, qu’elle entend tout et qu’elle n’en n'a pas envie. Elle veut simplement dormir….dormir oublier qu’elle souffre. Aie !!!Elle a mal !!! Très mal………..Ne peut plus respirer, Son poumon gauche est transpercé de part en part d’un poignard. Son ventre est bardé d’aiguilles rougies …….Un feu horrible est en elle.
Les médecins :
Ouf!! nous avons eu chaud, nous l’avons récupérée au dernier instant
Vite, anti coagulant….Héparine en intraveineuse.
Elle se réveille …
Verdict : Embolie pulmonaire
Elle ne parlera que plus tard…après un long séjour en soins intensifs, à un médecin de ce qu’elle a vécu dans ces instants là…Et elle sera étonnée qu’il la croit et qu’il lui demande de lui écrire son histoire.
Après sa convalescence, elle gardera pour elle cet épisode de sa vie. Mais elle ne sera plus jamais la même personne. Oui ce genre d’expérience modifie le cours d’une vie.
Au fait ….Effectivement elle a bien rencontré le petit garçon à la bicyclette bleue……..Seulement vingt sept ans plus tard. Et tout les deux ont su à l’ instant où ils se sont dit bonjour pour la première fois que ce n’était pas leur première rencontre. Je ne vous dirais pas ce qu’ils ont pu se raconter, mais leur amitié est liée à cette histoire qui peut sembler rocambolesque….mais ils savent tous les deux qu’elle est vraie………….
Papillonmystère
28 Dec 2011
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Liberté dans l'appartenance
05/08/2012 08:16
Trouver le filon de joutes aurifères dans les dires, les écrits et les ressentis.
M'éveiller nouvelle chaque matin pour aller encore plus loin sur ce chemin dont chaque jour j'abreuve le sillon. Un chemin puzzle, jeu de patience issu de nos propres esprits où chacun de nous avance, pose ses pièces avec sa propre sensibilité, sa part de rêve et de réalité.
Les pionniers d'un jeu nouveau que nous voulons baser sur nos propres « Non règles », où seules nos empreintes, qu'elles soient physiques, intellectuelles, poétiques ou sentimentales se mélangent.
Un endroit fermé au reste du monde et à notre réalité quotidienne respective. Un bouleversement intense, mais qui ne déstabilise rien. Pour cela, il me faut inventer une nouvelle échelle de valeur, pousser cette porte entrebâillée en moi. Car le principe de bouleversement est bien déstabilisation dans l'esprit humain.
Être bouleversés au plus intime de nos âmes et de nos corps, c'est bien ce que nous recherchons, mais sans toucher à rien. Créer un autre espace, le nôtre. Une voie de poésie, de rêves, de sensations, de vécu qui ne se trouve que dans ce chemin là.
Un autre horizon, une étendue plus vaste dont je ne puis mesurer l'impact. Oui, je le sais, un chemin mêlé de tous nos désirs et de tous nos plaisirs. Pas le plus facile à cultiver certes, mais un des plus beaux à vivre. Il se doit donc d'avoir cette intensité qui nous emportera au paroxysme de tous nos domaines de prédilection .
A la recherche des paradoxes.
La liberté dans l'appartenance....
La légèreté dans la profondeur, la présence dans l'absence, l'harmonie intellectuelle et physique à chaque instant mais le plus souvent en non présence.
S'abreuver de nos richesses intérieures tout en restant dans le mystère. Avoir les réponses aux questions que nous ne nous posons pas, et ne pas répondre à certaines que nous nous posons. C'est avec le mélange de ce tout ce qui est notre liberté réciproque que nous voulons, que nous aimons être liés en ce chemin étrange, passionnant ... et envoûtant.
Après défrichage ou déchiffrage de nos mouvements internes, briller dans cette parcelle de bonheur
La peignant à nos couleurs, en cultivant nos différences et en amalgamant nos points communs.
Pour qu'éclosent nos fleurs rouges improbables sous les pluies de nos non promesses. Que rayonne un soleil sous nos caresses de plumes, que les vents nous bercent ou nous bousculent en arborant nos senteurs. Que l'aube nous retienne dans les draps de nos rêves. Qu'au travers des rideaux de nos nuits, nos étoiles de désirs nous transportent au ciel divin.
Papillonmystère
13 Avril 2012
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La confiance....
30/06/2012 07:05
Qu'est ce que la confiance....? Jusqu'où doit elle aller...? Quels gestes faire pour la gagner...?
C herche en tes sentiments... O te de ton esprit les questionnements... N e vois tu pas où l'amour se trouve... F ace à toi idiot ! Chaque jour ses mots le prouvent... I rritante nécessité de chercher... A vouloir trouver là, où il n'y a rien.... N'entends tu pas son coeur te le crier... C esse de provoquer l'ire et le chagrin... E lle t'aime, pauvre crétin !
Huit ans de non-amour. Huit ans à guérir des blessures causées par d'autres. Retrouver l'amour, et ne pas oser y croire ! Et pourtant...je suis là....sachant son amour...et je me questionne encore ! Pourquoi ? Douterais je d'elle ? Non ! Mais comment lui faire comprendre que ce ne sont pas des doutes, certainement pas des doutes relativement à son amour, mais comme elle, mon coeur a subit des blessures. Elle qui m'aime, comment puis je lui demander de m'accorder le temps de pouvoir refaire confiance en quelqu'un qui m'aime. Comment puis je lui dire, qu'un coeur trahit dans l'essence même de l'amour, la confiance, a peur. Toi que j'aime, plus que ma vie, sache que je n'ai plus vingt ans. A vingt ans, je me trompe, je recommence ! J'ai 61 ans et je ne veux qu'un seul amour, le tien ! Tu seras mon dernier Amour...mon plus bel amour Je t'en supplie, accorde moi le temps de pouvoir faire à nouveau confiance. Ce travail sur moi, je voudrais le faire, avant notre premier contact en monde réel, mais je dois le faire seul....juste besoin d'un peu de temps et ne pas remuer trop souvent le couteau dans la plaie. Mon coeur n'hésite pas, lui, depuis longtemps il a compris. Par contre dans ma tête, tout se mélange....et pourtant...!
Do...je t'aime.
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Ton histoire...!
22/06/2012 06:54
Est celle de beaucoup d'autres femmes, comme toi, trop crédules, trop aimantes, trop passionnées. L'amour, tu l'aimes, tu l'as dans la peau, il coule dans tes veines. L'amour...faire l'amour...indissociables nécessités. A celui qui t'a battue...je dirais "Si tu lui avais donné de l'amour, au lieu de lui donner des coups. Comme elle t'aurait aimé, toi, son père ! " A celui qui fut ton mari...je dirais "Tu avais L'AMOUR entre les mains...L'amour ne s'emprisonne pas....L'amour est comme l'air....Et l'air quand il tourne autour de toi...il te caresse et t'enveloppe de ses chaudes certitudes." A ceux qui furent tes amants...je dirais "Qu'aviez vous besoin de la séduire...de lui faire croire....de l'envelopper de tout vos mots, et promesses mielleuses...si c'était pour ne pas l'aimer....pour juste lui faire l'amour....et puis vous en aller.!" A toi je dirais..."D'autres ont joués avec toi...ils t'ont aimé pour ton corps...pour la passion que tu déchaines....sans vraiment vouloir t'aimer. Mon amour est à tes pieds...il est pur et sincère. Si d'autres ne voulaient que ton corps entre leurs mains...moi c'est ton coeur que je veux sentir battre dans la mienne. Ne joues pas avec moi....tu le sais, tu me tuerais" Je viens à toi en tout confiance...ton amour pour moi, je le sens. Je t'offre le mien. Je t'aime
Paul.
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Ces jours les plus longs !
18/06/2012 11:23
Trop longs ces jours durant lesquels je dois me contenter d'une photo de toi. Une photo pour me plonger dans tes yeux et m'y perdre, à jamais, comme dans un labyrinthe, sauf que cette fois je resterais assis, sans chercher à sortir. Trop longs ces jours sans tes lèvres sur lesquelles mes doigts rêvent de se poser. En toucher la douceur, en épouser les contours, en savourer la fraîcheur en y posant les miennes. Trop longs ces jours où mes mains se languissent de ne pouvoir caresser ton visage. A peine l'effleurer, ne pas en abimer la finesse de la peau. Doucement masser ta nuque, laisser mes doigts te faire sentir au travers cette caresse, combien ils te désirent Trop longs ces jours sans que mes lèvres ne puissent te dire, tous ces mots d'amour que pour toi elles inventeraient. Sans qu'elles ne puissent te dire qu'aucun jour ne sera sans t'avoir dit "je t'aime", qu'aucun jour ne finira, sans qu'elles aient posés sur tes lèvres et ton coeur, les plus tendres baisers qu'elles aient jamais donnés. Trop longs ces jours à ne pouvoir sentir ton coeur battre sous ma main. Savoir que tu m'aimes et s'il bat si fort, c'est parce qu'il sait que je t'aime. Trop longs ces jours qui nous séparent de cet instant, où enfin tu sauras, qu'il y a quelqu'un près de toi pour te tenir la main, t'emmener vers des demains où tu seras radieuse de te sentir aimée. Trop longs ces jours avant que, main dans la main, je ne te fasse traverser l'amour et le temps. Avant que tu ne demandes, à l'éternité, de t'accorder le temps de vivre mille autres amours pareils. Ces jours trop longs, sont un supplice ! Ils m'empêchent de voir tes yeux briller de mille feux. Ces jours trop longs, mais écoulés, sont bénis, car ils me rapprochent de l'instant où je sentirai tes lèvres sur mon coeur. Je t'aime. P.H. D. Juin 2012
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Le coeur battant....
16/06/2012 17:23
- D'après les radios, tout est en ordre. Le procéssus de régression de votre kyste s'est bien déroué. Nous devrons probablement nous revoir une dernière fois l'année prochaine pour une ultime analyse, mais cela ne devrait poser aucun problème. Surtout suivez bien votre régime !
En me disant ces mots, il me regarde avec un petit sourire et continue de parler....S'il savait que je ne l'écoute déjà plus !
Mon coeur est déjà parti. La clef de contact est tournée, la voiture s'élance, les battements de mon coeur sont soudain devenus forts, très forts.
Je la vois, elle, son visage m'apparaît, comme sur les photos. Elle est là, devant moi, souriante bien qu'un peu nerveuse....
Les premiers kilomètres de l'autoroute ont eu raison de ma nervosité. Je me suis calmé. Durant les premières heures du voyage, je n'ose pas trop penser. Ne pas me déconcentrer. Ne pas risquer l'accident, surtout que je suis dans le périph de Paris. Je n'aime pas ! Pas que je n'aime pas Paris, je l'ai visité à trois reprises, mais je n'aime pas son périph, trop de circulation, et les parisiens au volant de tolèrent pas quelqu'un devant eux, qui se sait pas, qui cherche, qui traîne.
Encore de longues minutes et enfin, ma direction, ma sortie, là où je vais. Saint Etienne !
Nouveaux battements de coeur, car j'avance, je suis sorti de Paris, sans problème, j'en suis heureux. Mes idées se font à nouveaux vagabondes, je me suis remis à penser. Je me donne six heures pour y être. Juste mais je n'ai pas envie de musarder sur la route. J'ai hâte qu'elle soit dans mes bras. j'ai envie d'entendre le son de sa voix., de caresser ses cheveux. Restons calme mon ami, inutile de s'emballer, restons concentré.....
Je roule depuis presque cinq heures, 450 kms, je suis au-delà de la moitié du chemin, mais il serait prudent que je fasse une pause d'une demi-heure, au moins !
Respecterai je ce lapse de temps ? Rien n'est moins sûr !
Un café...un second très fort....j'en ai besoin. Vingt-cinq minutes ! Allez hop ! En voiture ! On va pas chipoter sur cinq minutes.......
Le paysage défile, devient plus montagneux, preuve que j'approche des premiers contreforts du Massif Central. Saint Etienne 50 kms, la pression monte, là j'ai du mal à contôler....
J'y suis, je dois sortir et prendre direction Montbrison. Beaucoup de trafic, et je suis énervé !
Ok, voilà, j'ai vu ! Sur la droite, Montbrison 35 kms. Putain qu'est ce que je suis nerveux !
J'avale les derniers kilomètres mais je dois m'arrêter pour demander, Boisset Saint Priest, c'est avant Montbrison. Une dame avec un enfant, je m'arrête.
- Pardon Madame, puis-je vous demander un renseignement ? Je dois me rendre à Boisset Saint Priest, pouvez vous m'indiquer le chemin.
Avec un gentil sourire elle s'exécute....Ah bon Dieu,j'y suis presque, à 4 kilomètres de mon bonheur. J'ai à peine le temps de remercier cette brave dame, que j'ai déjà sauté dans l'auto. Et je fonce ! Boisset Saint Priest ! J'ai les guibolles qui tremblent, mais je dois encore demander mon chemin.
- Pardon Monsieur, rue de l'Ozon, le lieu dit La Vaure.
Il m'explique, mais pas assez vite. Et je pense dans ma tête : "Grouille toi monsieur, mon bonheur m'attend !"
- Merci monsieur, je vous souhaite le bon soir !
Je roule plus, je vole !
Petite route de campagne, ouais, c'est bien ce qu'il me disait....je m'engage et mon coeur s'arrête ....! Numéro 2236 ! Je fais rentrer la voiture dans l'entrée...et soudain....!
Tu es là....devant moi....! Les larmes me sont venues aux yeux et j'ai rien pu faire pour les retenir. Pas le temps d'arrêter le moteur, je descends....je cours plus que je ne marche....
Dans mes bras...tu es dans mes bras....je sens ton coeur qui bat la chamade...exactement comme le mien....Dieu que tu es BELLE ! Qu'est ce que je vais t'aimer TOI !
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L'amour après l'amour.
03/06/2012 14:53
Ni toi, ni moi n'avons bougés. Longtemps après nous être follement aimés, tu es restée face à moi, dans mes bras, tendrement enlacée. Alors que, petit à petit, je glissait vers le sommeil, j'ai senti ton baiser, sur mes lèvres. Une caresse. Juste un léger effleurement, comme l'aile d'un papillon posé sur mon épaule, qui, battant des ailes, frôlerait mes lèvres. Tu t'es tournée, mais pour mieux venir épouser la forme de mon corps. Tes mains, d'autorité, ont pris les miennes. Tu t'y es enveloppée, lovée, une main sur le bas de ton ventre, l'autre épousant parfaitement la courbe de ton sein, côté coeur. Durant quelques secondes encore tu as remué, à la recherche de la position parfaite, celle qui épouserait jusqu'au moindre centimètre carré de mon corps. Puis, peu à peu j'entendis le rythme de ta respiration ralentir, devenir plus lourd, toi aussi gagnée par le sommeil. Ni toi, ni moi n'avons plus bougés, ne fusse que d'un millimètre, comme si nous avions peur de déranger la parfaite harmonie de nos corps imbriqués d'un dans l'autre. Malgré la chaleur de la nuit, malgré la légère moiteur de nos corps, nous ne voulions pas nous séparer. Ne pas bouger, ne pas s'écarter l'un de l'autre, ne pas déranger nos deux coeurs occupés de se réchauffer l'un à l'autre. La douceur et le parfum de ta peau après l'amour, la caresse de tes cheveux sur mes lèvres ont finis par réveiller mes envies. Je sentais à nouveau mon membre se raidir, sans rien pouvoir faire pour l'en empêcher. En avais-je envie seulement de l'en empêcher ? Entre tes cuisses lentement mais inexorablement il s'immisçait, ne s'arrêta qu'à l'entrée de ta divine porte. Consciemment, inconsciemment, tes hanches ont frémis, une moiteur significative s'échappa de ta porte encore à peine entr'ouverte. Profitant lâchement de tes instants d'abandon, je te pénétrai, très lentement, délicatement, amoureusement ! Tes doigts se crispèrent sur les miens, guidèrent mes mains vers des endroits désireux de caresses précises. Longtemps, très longtemps, à peine bougeant, nous avons laissé nos sens se délecter intensément, ne laissant que nos sexes matérialiser notre envie. Ensemble, toi et moi, avons atteints la grande plénitude, calmement, posément, mais ô combien tendrement et passionnément. Lorsque les premières brumes du matin s'éclipsèrent, le premier rayon de soleil nous trouva imbriqué l'un d'autre, tout pareillement allongés.
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