Ma vie en poésie

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Créé le : 05/05/2012 20:45
Modifié : 25/09/2013 21:40

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[ Introduction ] [ Découvertes ] [ Poésies ] [ Nos vieilles fermes ] [ Pages d'écriture ]

Lettre à mon frère

25/09/2013 21:40



Frère ! Il faut que je te dise...

4 ans et je déambulais, oisif, devant le portail de la grande étable de la ferme (à Baugnies) lorsque Fernande, notre chère Fernande, est venue me crier :
- Tu as un petit frère !
Du haut de mes quatre ans, la chose en elle-même n'était pas une nouvelle extraordinaire...elle le devint au file des années !

Jeunesse ! Pourquoi donc es-tu passée si vite ?  Toi, le petit espiègle, le petit colérique, le boudeur aux cheveux blonds tout bouclés, trop vite tu es devenu le petit coq vindicatif et hargneux avec qui je jouais au football...
Les souvenirs se bousculent dans ma tête, tous plus beaux les uns que les autres, tous hélas, beaucoup trop vite passés.

Qu'est-il donc arrivé à notre famille ?  Que nous est-il donc arrivé pour que l'un après l'autre nous décidions l'éloignement vers les quatre coins de notre Belgique.  Avions nous donc si peur l'un de l'autre, peur de nous juger...Grand Dieu ! Nous juger de quoi ?

Je pose un instant la plume, car je vais entendre ta voix...après de si longues années.  Tu ne l'as peut-être pas entendu, mais la mienne s'est coincée un instant, sous le coup de l'émotion.  Tu peux savoir que même encore maintenant, pourtant 10 minutes après avoir terminé notre communication, j'ai encore ce noeux dans la gorge...

Non, pas de jugement entre nous.  Trop de temps perdu à attendre.  Attendre quoi ?  Que le temps et la vie fassent leur oeuvre...

Tu te battras pour gagner, pour te relever, pour montrer que tu es toujours ce battant que nous avons toujours connu...Nous allons faire des projets (même fous pourquoi pas !). Tu viendras nous voir dans le joli pays de Loire où je réside et vis avec une femme merveilleuse.  Vous apprendrez à vous connaître.
Nous irons, nous aussi en Belgique et nous irons vous voir afin de faire découvrir à Dominique un pays qu'elle ne connait pas...
Ne dis pas non, mon frère, car je sais que tu te battras pour que nous puissions réaliser ces projets.

Il est temps que nous prenions une fois le temps de nous regarder tout les cinq dans les yeux et de nous dire ce que jamais nous ne nous sommes dits : "Je vous aime !".

Je t'aime, toi, mon frère !






La mélodie du bonheur

09/03/2013 10:25

La mélodie du bonheur


Mélodie du bonheur


Là, où nos pas nous conduisent,
En océan de verdure, nous poser.
Attendant que les heures s'épuisent,
Et passent le temps à nous bercer.

En l'espace de quelques secondes,
Un silence soudain envahit le monde.
Seul le paisible chant de nos coeurs
Ouvre la porte d'un si bel ailleurs.

Nos lèvres parlent, mais leurs sons,
Ruissellent comme tendres murmures,
Et se mettant au même diapason,
N'acceptant aucune faute ni rature.

L'enchanteresse cascade de nos regards
Joue pour nous, la plus tendre mélodie.
Celle ou rien d'autre ne nous sépare,
Que de n'être unis dans la même harmonie.

Joignant leurs mélodieux piaillements
Aux accords de notre symphonie,
Roitelets, moineaux et merles sifflant
Se veulent maîtres de la philharmonie.

Allongés, l'un contre l'autre, sereins,
Têtes posées sur douillet lit de mousse,
Muets devant tant de beautés, bien
D'être libres. Seul l'amour nous éclabousse.

Nos mains se cherchent et s'unissent,
Désireuses de partager le même labeur.
Nos doigts s'enlacent et se tissent,
Ensemble, jouent la mélodie du bonheur.

Et lorsque d’un très léger battement,
Papillon vient jouer les ventilateurs,
Oser lui tendre la main, doucement.
Amoureusement le poser sur ton cœur.

Roi de Coeur
Mars 2013.






Pas de cadeau

07/03/2013 10:47





Dans tes stocks, la vie,
T'arrive-t-il d'en sortir
Des choses qui brillent,
Qui provoquent les rires ?

Dis-moi, la vie, dans tes fours
A part les emmerdes, y a quoi
Qui chauffe chaque jour ?
Toujours plus de désarroi.

T'aurais pas une bonne idée
A sortir de ton panier.
Qu'un patron, pour une fois,
Plutôt que de penser à soi

A s'en foutre plein les poches,
Aurait l'envie de partager
Et de nous laisser travailler.
Ca ferait des jours moins moches.

On pourrait regarder rire les enfants
De les voir s'amuser le ventre plein,
Au lieu d'ouvrir le frigo en râlant,
De ne pas savoir que manger demain.

Demandes aux médias d'arrêter
 Nos cerveaux de nous les laver
Avec leurs conneries. A ces apôtres
Des guéguerres et misère des autres,

Donnes leurs l'idée d'une apologie
Au bien-être de tous.  La paix bordel !
Du boulot et du pain, voilà nos envies.
La vie, fais tourner le lave-vaisselle !

T'inquiètes, y aura des volontaires
Pour tout ranger les affaires.
Tu m'crois pas ? Demande aux ministres,
Comme vautour, y a pas plus sinistre.

Hé, ho, la vie réveille toi, ouvres tes yeux
Y a pas encore assez de miséreux ?
A tout ceux qui monopolisent le fric,
Dis leurs, marre qu'ils nous niquent.

Et que peut-être un jour, à l'occasion,
On refera certainement une révolution.
Et quand il faudra partager le gâteau,
On fera comme eux, "Pas de cadeau"

Roi de Coeur
Mars 2013






Illusions perdues

01/03/2013 16:44

Illusions perdues



Envolées d'images et mots coloriés,
Touches d'amour sur papier, posées.
Sensation de liberté à la passion,
Où parfois, au delà de raison,

Plonge un coeur se berçant d'illusions.
Comme accords de musique s'envolent
Et flottent, bien éphémères notes,
Vers et rimes en nuancées colorations,

Laissent, trace ténue d'un message
Parfums confus d'un illusoire passage.
Poète, si tes mots sont beaux, même,
Ils sont d'autres plus tendres poèmes.

Au gré des vents, confies tes émois.
Feuilles aux bourrasques lancées,
Colombes messagères du désarroi
Dans lequel tu te sens enfermer.

Telles ondes au câble, confiés,
Un jour peut-être, seront lus,
Comme les sourires d’un enfant, aimés.
Renaîtront alors tes illusions perdues.

Au coin d’une rue, chansonnette
Parfumée de tes mots, de tes rimes,
Résonnera comme victoire légitime.
Poète, tu es artisan de ton opérette.

Roi de Cœur
Février 2013






La valse des Fleurs

24/02/2013 20:17



Inspiré de "La valse des fleurs"
Compositeur Piotr I. Tchaïkovsky.

La valse des fleurs

A genoux, si je pouvais,
Je vous dirais...

Faites moi rêver, Monsieur Tchaikovsky.
De votre valse, les premières notes résonnent,
Entre mes bras, j'y vois une tendre personne,
Dont le regard, gentiment me sourit.

Nos premiers pas, dans le rêve, nous entraînent,
Et le mélodieux son des harpes, avec nous enchaîne.
Haubois, fluttes traversières et violons se déchaînent.
Ce soir Madame, incontestablement, vous êtes reine.

Lents ou rapides, nos mouvements s'accordent,
Amoureusement enlacés, corps qui tournent et flottent,
Au rythme de cette valse qui, inexorablement, nous porte,
Qui, aux gestes harmonieux et parfaits, nous exhorte.

Par la douce beauté de la danse emporté,
Mon bras à votre taille, s'est resserré.
Délicatement, d'une faible pression, d'inciter
Votre buste, vers l'arrière, à s'incliner.

Votre sensuelle grâce, Madame ma cavalière,
M'oblige à me montrer le parfait partenaire.
Nous volons, nous plânons Madame, nous valsons,
Et nos pas déroulent, sans heurt, à l'unissons.

Des derniers accords, irrémédiablement enveloppé,
A votre bras, Tendre Amie, j'ai pu enfin oublier,
Par le rythme de cette langoureuse valse, me laisser porter,
Et, l'espace d'un instant, sortir de ce fauteuil d'handicapé.

Roi de Coeur.
Février 2013






Les illusions du deuxième choix.

23/02/2013 16:24




Vie oh combien merveilleuse,
Que d'être un rêve parmi les rêves.
D'attendre qu'une belle rêveuse,
En l'espace d'une nuit trop brêve,

Se pose sur soi, le temps d'un songe.
Mais ne peut mentir adage bien connu,
Beaucoup d'appelés mais peu d'élus.
Dire le contraire, serait piètre mensonge.

Aux tendres nuances des bleus,
Tous, hélas, ne sont pas égaux,
Des plus clairs aux plus lumineux,
Nombreux sont les rêves rivaux.

Et comme un soleil au déclin
De sa courbe, en un moment serein,
Un rêve, la seconde avant de s’éteindre,
Sent soudain son cœur s’étreindre.

Tant et tant d’avoir vu d’autres, aimés,
Par tant de belles, choisis,
Elus et désignés comme les favoris.
Et pour lui, le tirage des derniers.

Une fois !  Oh rien qu’une fois !
Se pourrait il qu’à la douceur d’un soir,
Brille une ultime lueur d’espoir,
De n’être pas, l’éternel deuxième choix.

Roi de Cœur
Février 2013






CHAMBLES

22/02/2013 10:39

CHAMBLES


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Le village conserve une tour ronde très ancienne (du IXe siècle ?) construite sur le même modèle que celle de l’île de Grangent et celle d’Oriol, dans la vallée de la Semène. Il s’agit du donjon de l’ancien château-fort. Haute de dix-huit mètres pour une circonférence égale, avec des murs d’une épaisseur de 1 mètre 40, elle est devenue le symbole de la commune et reste accessible au public qui, après avoir gravi son escalier, jouit à son sommet d’une vue superbe sur la Loire, le Pilat et le Forez. On y entre par une porte au niveau du sol qui n’est pas d’origine. Sur ce type d’édifice en effet, à vocation défensive, la porte d’accès était située à plusieurs mètres de hauteur, à 8 mètres en l’occurence. Les soldats y parvenaient en montant une échelle qui était enlevée en cas de siège. La partie basse de la tour, en dessous du niveau d’accès et dans laquelle on descendait par une échelle intérieure, était sans doute réservée à l’entrepôt des armes et des vivres. L’accès à la plateforme supérieure se faisait (se fait) quant à elle par un orifice à peine large comme un homme. Une ultime défense supplémentaire pour canaliser le flot des assaillants et permettre aux assiégés de faire dans leurs rangs une hécatombe.
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CHAMBLES

22/02/2013 10:37

CHAMBLES



Au pied de la tour, l’église du bourg est placée sous le vocable de Saint Pierre. L’abside romane constitue la partie la plus ancienne de l’édifice qui garde notamment une très belle statue polychrome d’un personnage que nous pensons être Saint Isidore. Il est représenté coiffé d’un chapeau et tenant dans la main un petit attelage. Une gerbe de blé est à ses pieds et il tient une pelle dans sa main gauche. Bizarrement, cette statue n’est pas référencée dans La légende dorée forézienne d’Anne Carcel et de Robert Bouiller. S’agirait-il d’une œuvre de facture récente

L'escalier et le parvis de l'église datent du XVIIème siècle






CHAMBLES

22/02/2013 10:33

CHAMBLES



Escalier d'accès au sommet de la tour






CHAMBLES

22/02/2013 10:32

CHAMBLES



Surplombant les gorges de la Loire CHAMBLES jouit d'une situation géographique remarquable et d'un panorama exceptionnel.






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