Dominique
Douce et tendre Dominique
Ce poème je le publie en ton nom,
Après t’en avoir demandé autorisation,
Car tu as l’âme si grande, unique,
Que tu ne voudrais braver l’affront
…En quoi avais-je tort ?
Des blessures d'enfance, qui sait ?
Sinon toi, petite soeur, mais,
Diras-tu, qu'il valait mieux oublier,
Tout, en fond de mémoire enterrer.
Mariée, à l'enfer d'un père échappée,
Mais sans cesse, vers vous tournée.
Aider...toujours...sans jamais compter.
A défaut d'une mère, être là et aimer.
Des années sacrifiées, sans vous lâcher
La main, aujourd'hui j'en ai gardé,
Votre rancoeur et vos incompréhensions.
Quelle est ma faute, ma trahison ?
De n'avoir pu gommer,
D’une mère, sur sa page « à aimer »
Ses chois d'amour, vous me condamnez.
Vous avez tant reçu et vous me jugeriez ?
Aujourd’hui, il me vient une douce pensée
Pour elle, que je regarde partir, cœur serré.
Si l’amour entre nous avait pu exister,
Tant de fois entre ses bras me serais réfugiée.
»Quatre fois je fus mère, quatre fois j'ai aimé. »
Souffrances, maladies, je les ai bravées.
Avec mes fils et mon homme, traversé le temps.
Et mon cœur de battre, épouse ou maman.
Dans mon miroir chaque jour, le reflet
De ce que je fus, de ce que j'ai fait et donné,
Sans qu'une fois ne me sois venus les regrets,
Fièrement, je peux le regarder.
»…Ne me jugez pas…
Et vous ne le serez pas … »
Par amour
Février 2013