N'y vois pas autre chose que chinoiserie,
Dans une légende inspirée de l'astrologie.
D’une belle tisserande et son tendre bouvier,
Et d’un amour passion à peine ébauché.
Entre ne pas connaître le plaisir de s’aimer,
Et l’un près de l’autre briller dans les cieux,
Nos deux tourtereaux de ne point hésiter.
Mais une noire destinée de par volonté des dieux.
Les fit, l’un et l’autre, étincelant mais séparés,
D’une longue traînée à la noirceur charbon,
Vivant leurs amours au rythme des lunaisons,
Attendant d’être, un jour, unis à jamais.
Combien de bouviers et tisserandes par le monde,
Vivent l’amour en comptant, les secondes.
Profitant des instants merveilleux accordés,
Par ceux qui n’ont que le soucis de juger.
A ce soir de Juillet
Ou je fis le "choix" d’être Ton Bouvier.
Roisoleil
Février 2013