Si bleus, lorsque les étoiles y brillent,
Si verts, lorsque parfois tu te perds,
Quelques fois les nuages y dérivent,
Et l'écume bouillonne sur la mer.
Par amour, regarder s'assombrir
Ce merveilleux regard sans pouvoir,
En comprendre les bribes de désespoir
Qui, l'éclat de tes yeux, viennent ternir.
Est-ce le coeur d'une mère,
Qui, la compréhension espère.
Ou celui de la femme, la compagne,
Pour qui liberté est pays de cocagne.
Au souffle du coeur épurer ce ciel,
N'y trouver que tes bonheurs miel.
Mais tu ne dis, préfères en garder
Tout au fond de toi le secret.
Il est plus douloureux pour qui t'aime,
De voir en tes yeux le soleil se cacher,
Tes étoiles, une à une, sombrer,
Sans tendre la main vers tes peines.
Viens, tenons nous par le cœur,
Partageons encore la même chaleur.
Demain, à nouveau le soleil brillera,
Dans ton regard Dame Lune luira.
Viens, mets des sourires à la place des rides,
Dans tes yeux une multitude d’étoiles,
Les rayons de la Dame perceront tes voiles,
Et unis, des aléas, nous ferons le vide.
Viens
Viens, donnons nous la main.
Viens, vers de nouveaux demains.
Viens , oublies de souffrir.
Viens, laisses éclater tes rires.
Roisoleil
Février 2013