A ces heures sans poids
Sans qu’il se passe rien.
Le coeur trop à l’étroit,
Dans ces jours sans fin.
A ces nuits trop lentes,
travaillées des souvenirs lointains.
Tous ces instants qui mentent,
laissant croire à d’heureux lendemains.
A ces jours trop sombres,
traversés des rumeurs mouvantes,
De ces gens errants comme des ombres
Dont l’aspect provoque l’épouvante.
Jours gris et sans espoir,
Prostré dans une sempiternelle attitude,
Espérant qu’une faible lueur dans le noir
Vienne mettre fin à ma solitude.
P.H.D. 07 Févr. 2012