Amours bafoués,
Tendresses rejetées,
A raison ou a tort,
Commence alors,
La valse des coeurs perdus
Tels les anges déchus.
Regards ombrageux,
Mots coléreux,
Jetés à la face.
Tempétueux orages,
Aux vilaines traces
Et rides sur les visages.
Jours sombres et ternes,
Errance sans fin,
Triste et morne solitude
Où les coeurs s’enferment
Dans les espaces confins.
Profonde lassitude,
Qui n’engage plus à croire.
Déprimante, laxiste attitude
A s’apitoyer sur ses déboires.
Trop conciliante habitude,
D’ainsi fermer les yeux,
A attendre qu’une main secourable,
Tendue vers vous, généreuse,
Se rende de vous désirable,
Vous fasse prendre conscience
De vos inutiles souffrances,
Et en l’amour rende confiance.
P.H.D. 19 Fevr 2012