Se dire sans tricher qu’un jour,
Les cheveux seront gris,
Et qu’il n’est aucun recours,
Contre le temps qui s’enfuit.
Pour en accepter le fait,
Il faut forte philosophie.
Tenir droit le regard, sans regret,
Pour les heures écoulées de la vie.
Accepter sur le dos le poids des ans
Sans pour autant fléchir les genoux,
Nul ne peut dire qu’enfant,
Ces choses déjà il les redoute.
Toi, et avec toi beaucoup d’autres,
Y êtes aujourd’hui confronté,
Et cela te pèse sur les épaules.
Accepter l’irrémédiable sans le changer,
Cela l’homme ne peut s’y habituer.
Ne rien faire et profiter quand même.
Ne laisser aucun jour finir sans je t’aime.
Savoir que « peut-être » demain,
L’histoire en écrira la fin.
P.H.D. 25 Févr. 2012