Agréablement bercée par une chaude brise d’été,
La nuit douce et calme donnait envie de rêver.
Dans l’herbe à l’odeur particulière me suis allongé,
Sous la voûte céleste parsemée de diamants par milliers.
Envoûté par ces minuscules lumières assemblées,
Je plongeais dans un rêve mille fois recommencé,
Lentement son visage prenait forme, à moi se révélait.
Elle, que depuis de si longues années je cherchais.
Tant de fois découverte et chaque fois me trompais.
Et d’y croire, je voulais que mon rêve soit réalité,
Pour pouvoir toucher son visage, de lumières auréolé,
Sa longue chevelure aux superbes reflets mordorés.
Tendrement de la main je voulais la caresser
Certain pour mon malheur que je ne le pourrais,
Car seule son image à mes yeux se dévoilait.
Elle, si belle, j’aurais tant aimé la matérialiser.
Quel stratagème inventer pour enfin te trouver.
Et les yeux dans l’immensité de ce ciel étoilé,
Mon esprit travaillait, une idée gentiment cheminait,
M’éloigner de la terre, prendre du recul, m’élever.
Tant d’astres attirants, vers lequel me diriger.
Mars, Saturne…Non, Vénus, voilà où me poser.
Image de toute beauté, la terre baignée de lumières.
Mais vers où regarder pour enfin la trouver.
Car de scruter sans la voir, j’en suis désespéré.
Alors, la plus douce des mélodies de résonner.
- Mon doux ami, serait-ce moi que vous cherchez ?
Me suis retourné, et …là devant moi…Dulcinée !
Plus parfaite que mon esprit ne l’avait modelée.
Ce visage angélique à la peau si douce et nacrée,
Des yeux d’un bleu si profond que j’y voulais plonger.
-D’ être venue est-ce donc que toi aussi me cherchais ?
- Oui, car depuis si longtemps j’ai envie de t’aimer.
Débordant d’amour ai tendrement sa main embrassée
Contre mon coeur battant l’ai amoureusement posée,
Et ne pas bouger peur de voir mon bonheur s’envoler.
L’un contre l’autre blottis, sommes restés à nous aimer.