Belle rose tourbillonne aux vents,
De ses tendres et pâles couleurs
Aux tons chatoyant du bonheur,
Elle en perd l'âme lentement.
Recluse dans un amour trop prenant,
Elle grelotte sous la chaleur d'un sentiment.
Ne la prive pas de tes vers, de tes mots,
Toi seul, Poète son mentor, la guéria de ses maux.
Aux souffles brulant de ses soupirs,
Il ne peut en être autrement, à toi elle aspire.
Saches le, par amour elle pleure, mais se sacrifie,
Et chaque jour un peu plus, elle y perd sa vie.
Toi, son ami, son poète, aux pieds de tes lignes,
Elle se couchait, attendant de lire tes rimes.
Dans l'espoir de toujours te plaire,
Dans l'exil, éloignement tendrement volontaire,
Elle jette ses douleurs de te perdre dans les vers,
Attendant de toi, que tu lui fasses un signe,
Que d'une ligne de toi, son coeur trépigne.
Poète, ma Belle Rose, de toi se perd.
Roisoleil
Janvier 2013