Oh ma belle, ma Douce, pensiez-vous
Que mon esprit puisse avoir oublié
Ces merveilleux égarements connus depuis Août
Et jalousement gardés, tels tendres secrets.
Papillon, de vos ailes déployées, avez mon cœur effleuré
Tendre mystère, de vos mots, mon âme avez colorée.
Comment donc pourrai-je loin de vous m’être égaré,
Infâme je serais d’ainsi vous couvrir de mon infidélité.
Tant de semblables pensées entre nous ont volé.
Indicibles messages des sentiments éprouvés,
Que l’un et l’autre sur papier avions couchés,
Au travers des rimes, par colombes envoyés.
Mais aujourd’hui mon cœur saigne d’ imaginer
Que vos feuilles aux bons soins des vents lancées,
Doux messages, au pied d’un autre se sont déposés,
De par le malheur qu’ils ne m’étaient point destinés.
Pourtant mon cœur, de vous épris, tient à répondre,
Même égaré au plus profond de couloirs sombres,
Car depuis si longtemps entre vos mains l’ai confié,
Attendant qu’un jour, vous puissiez l’aimer.
Papillon
Attirant mystère
Aussi longtemps que Dieu le voudra, à vos côtés
Partageant le bon, autant le mauvais, vous me trouverez,
Couchant pour vous, de pauvres mots n’ayant de valeur,
Que celle de plaire et l’espoir que vous y trouviez bonheur.
Papillon, voyez moi « Amoureusement vôtre ».
Roisoleil
Janvier 2013