Elle grandissait comme une herbe folle au milieu d’un tout et d’un rien
Les pieds nus, en haillons mais avec dans la tête sa douce musique
Loin, toujours plus loin, dans sa roulotte, elle ne voyait pas les regards de certains
pour elle pas de hic!!

Ma Bohémienne

Elle courait dans les champs, embrassant les fleurs comme un beau papillon
Des nuées d’enfants toujours autour d’elle, ils l’aimaient, elle riait, elle était heureuse
Elle se foutait pas mal de vos remarques, de vos questions
Elle avançait, elle dansait avec cette grâce merveilleuse

Ma Gitane

Elle était belle avec de grands yeux verts ma rousse cousine
Elle dévorait sa vie avec un bel appétit malgré les regards noirs
Elle ne comprenait pas le monde autour d’elle Analyne…
Celui qui la montrait du doigt sans savoir….

Ma Manouche

Un jour ils sont venus pour « capturer » la Rousse
C’était mieux pour elle … Ce qu'’ils « ont » dit
La faire dormir sur matelas mousse
Et pour la mettre en cage ma si jolie……………..

Ma Tsigane

Non ils n’avaient rien compris, rien du tout …
Aucun mal en cet être docile et si fragile
Médicaments, thérapie, et tout et tout…
Elle ne se débattait … elle était si gentille

Ma Romanichelle

Elle n’a jamais parlé, elle m’aimait, je l’aimais….
Elle regardait par la fenêtre sans bouger
Rêvant certainement à cette liberté que jamais elle ne reverrait.
Nos yeux se sont compris au grand saut de l’adieu…sa petite main j’ai serrée…..


A Analyne ma simple d’esprit (à ce qu'ils disaient...)
Papillonmystère
14 Juillet 2011