Ne pas baisser les paupières, simplement s'en aller.
Sentir les brumes ruinées et la mer s'apaiser.
L’océan palpite telle une veine bleue,
L’ardoise des nuages est dans le vert de ses yeux.

Il la perçoit dans sa couleur mélancolie
Quand entre en elle l'écho des pluies.
C'est un instant où ses vents l'emportent
En ses pensées profondes, où elle clôt les portes.

Elle lui confie qu'elle sent gémir le baldaquin d'azur.
Souriant, il l'admire, elle, son amour pur.
Dans son regard, il plonge, profondément troublé,
Il y voit leur avenir tout de nacre dessiné.

Elle est loin dans un bonheur qui déferle
Saisissant leurs corps abandonnés et recouverts de perles,
Glissant sans abris sur le fil des ardeurs
C'est dans l'amour qu'ils écourteront les heures.

Beau rêve noyant l'onde des chagrins
Quand tendrement se joignent leurs mains
Voguant sur l'onde des ardeurs sans abri
A la rencontre des jours qui fuient.

Papillonmystère
15 Juill 2012