Le vent hurle ses maux au petit matin
Ressemblant à ma détresse dans le lointain
Le vent glacial cogne sur la porte encore..encore..
Comme tes poings lourds fracassant mon corps

je ne panique plus il y a bien longtemps
je ne vis plus dans l'horreur de ce temps
Les cicatrices corporelles se sont refermées
Seuls les mots parfois à mes oreilles viennent siffler

Ce vent emporte ma mémoire dans de lointains hier
Où je restais tétanisée en entendant les pas du père
Ce géniteur hors normes dans ses folies
Qui abreuvaient de cauchemars toutes mes nuits

Si l'on devait se revoir.. Je rirais de toi aujourd'hui
Car malgré la terreur... Tu ne m'as pas détruit
Tu m'as donné la rage sauvage des combats
Mais non .. non je ne te remercie pas …....

Mon plus beau combat est l'amour que j'aime à partager
Amour, Tendresse... Des sentiments qui t'étaient étrangers
J'en ai fait le leitmotiv de ma vie et j'ai réussi
Tu étais juste de passage et tu es dans l'oubli

Plus de trente ans que tu as fait le grand voyage
Emportant mes terreurs d'enfant en un lourd bagage
Mes rêves depuis ce jour sont doux et merveilleux
Et à toutes ces blessures infligées j'ai dit adieu

Papillonmystère
07 Fév 2012