Platitude d'une vie monotone.
En vivre maintenant son automne.
Regards chargés de moult regrets,
Sur ces ans écoulés...à se demander.
Sous les amas d'amour amoncelé
Un coeur sous le poids écrasé,
Attend patiemment que se dessine une clef
Celle qui, par amour, l'aura forgée.
Tant d'amour en trésor amassé,
De caresses par milliers entassées,
De tendresse jamais encore partagée,
Attendent celle qui en trouvera le secret.
Sous son apparence de fer forgé,
A peine plus gros que le poing,
Un coeur attend patiemment dans son coin,
L'amour qui l'ouvrira de ses baisers.
P.H. D. Juin 2012