Bondissants
les uns sur les autres,
Telles des balles trop souples,
Les mots se croisent, se heurtent,
Se prononcent dans un souffle.
Ils trottent en frise volante
Au travers de nos pesants silences,
Et éclatent en musique apaisante,
Comme un remède à notre souffrance.
Tels les corps semblent se prélasser
Sous des entassements de soleil,
Laissons nos sens s’ouvrir et s’évader
Au sons de cette musique sans autre pareille.
Musique des vers,
Solfège des rimes,
Mots en arpèges,
Douceur des gammes.
Simple plaisir de la vie,
Qui se nomme poésie.
P.H.D. 08 Févr 2012